29 janvier 2014
On attend notre bus, on doit partir à 11:00hre. Il n'est que 11:20hre.
Pas de panique c'est tout a fait normal.
Notre compatriote amoché, lui aussi attend son bus pour Phuket.
Il en profite pour venir me jaser.
Seigneur! y en a gros sur le cœur, y en a gros a raconter sur le travail des médecins de l'hôpital. Il nous recommande de ne pas allé a l'hôpital ici.
" Quoi? Avais-tu l'intention d'aller a l'hôpital Manon? "
Notre transport arrive enfin. C'est une petite van qui doit nous conduire a la station de bus.
Comme d'habitude, il fait la tourné et ramasse du monde.
C'est tous du monde avec des sacs a dos.
Nous sommes douze, ce qui veut dire un minimum de douze sacs a dos, sans compter les petits sacs à mains.
Je peu vous dire que nos sacs se sont petits a comparer aux leurs.
Je sais pas ce que les gens mettent dans leurs sac pour qu'il soit aussi gros. Des fois je me demande si c'est moi qui a oublié de le remplir?
Souvent de dos on ne vois pas les gens, on dirait des sacs avec des jambes.
Tout ça pour dire que les sacs sont pilés jusqu'au plafond de la van, on ne vois plus en avant, il y a un mur entre le chauffeur et nous.
A près une bonne demi heure, nous voilà arrivé à la station de bus.
" WOW, as-tu vue ça? On se croirait dans un vieux film ou les gens attendent en pleine brousse, qu'un bus passe un jour ".C'est archaïque, mais ça à un cachet rustique.
Trente minute plus tard, le bus arrive.
Mais tout un bus, deux étages.
Il faudrait qu'un jour je vous parle des bus qu'il y a ici. Ils sont flyé, on ne vois pas de bus comme ça par chez-nous.
Vue que nous seront les premiers a débarquer du bus (y a pas l'air d'avoir grand monde d'intéressés a débarquer a Suratthani) nous sommes les derniers a embarquer.
Il reste deux bancs a l'arrière,
La rangée arrière compte quatre banc, les deux bancs du milieu sont occupés par deux gars, il ne nous reste que les deux bancs des extrémités, près des fenêtres.
Pour une fois je suis chanceux, je suis assis sur le bord de la fenêtre.
Et doublement chanceux, Manon ne pourras pas me raconter tout ce qu'elle vois.
Je pense que je vais faire une très belle balade. Je vais incliner mon banc et roupiller.
C'est là que j'ai compris pourquoi les deux gars ont pris les bancs du centre. Les bancs des extrémités ne se couche pas.
Bon, ben je devrais être capable de me reposer quand même, mon voisin lui dors déjà, la nuit semble avoir été dur.
Manon, me fait part que la sortie d'air pour la climatisation ne fonctionne pas de son côté.
Connaissant mon grand cœur, je lui offre de changer de place, pas tout de suite tout à l'heure qu'elle me dit.
On a pas quinze minutes de route de fait, que je reçois une goute d'eau sur la tête.
Qu'est-ce que c'est ça?
Quand je touche au plafond, je sens que le matériel, un genre d'isolant est mouillé.
Cette eau proviens de l'air climatisé qui suinte.
L'isolant agit comme un éponge. Et quand je touche, ça déborde.
C'est le supplice de la goute d'eau.
J'ai beau essayé de trouver un moyen d'arrêter ça......je trouve pas.
Comme de raison, Manon assis à l'autre extrémité, trouve ça bien drôle.
Comme je peu pas régler le problème, vas falloir vivre avec.
J'ai deux solution, le parapluie ou l'imperméable?
Si je prend le parapluie, ça vas faire obstruction à ma ventilation de climatisation.
Il me reste que l'imperméable......
J'ai l'air fou, ça c'est certain, mais je vais rester au sec.
Manon, après avoir fini de rire de moi, pis s'être essuyé les yeux, elle veut immortaliser ce moment avec une photo.
Si vous voyez cette photo sur le blog, c'est qu'elle m'oblige par un grossier et vulgaire chantage à l'afficher......je n'ai pas eu le choix.Comme de raison madame ne veut plus changer de place, elle n'a plus besoin de l'air climatisé qu'elle me dit!
Trois heures plus tard, arrêt sur le bord de la route, en plein....nul part.
Le chauffeur crie Suratthani City, tout ceux qui vont a la ville c'est ici qu'on débarque.
On est quand même pas seul, nous sommes neufs.
Tout le monde embarque dans le tuk tuk, qui nous attend.
On reprend la route pour un bon trente minutes avant d'arriver en ville.
Il nous débarque enfin devant notre hôtel.
Surprenant, le hall d'entré est beau et très grand. Nous sommes bien accueilli avec personnel en uniforme, on nous attendait, nous avons la chambre 408.
C'est la chambre à $10.79, on a hâte de voir ça!
Surprise, elle est très grande, plafond de dix pieds, grandes fenêtres s'ouvrant en grand, salle de bain avec douche (eau froide seulement), mobilier avec deux chaises, grand lit double et propre, ventilateur au plafond, les murs en bétons blanc (pourraient être lavé, mais on en a vues d'autre), le grand luxe quoi!
On vas être bien ici.
Après une pause, bien mérité, on part a la découverte des environs, il faut se localiser.
Nous sommes dans un vieux quartier, ça vas être intéressant à voir, c'est le genre asiatique que l'on aime.
Notre balade nous conduit sur un artère principale, y a de l'agitation ici, ça semble être la rue du magasinage (pauvre de moi).Pas d'arrêt dans les magasins, aujourd'hui ce n'est que du repérage.
Nous arrivons au night market, c'est juste de la bouffe, pis y en a.
Ça tombe bien j'ai faim, ben....on a faim.
J'essaie du poisson haché, mélangé avec des épices, c'est roulé en petite boule, transpercé par une baguette et cuit sur four au bois. C'est délicieux, Manon y goute, mais trouve ça trop épicés.
C'est 6 boulettes pour 20 baht ($.66).
Après on s'attaque aux épis de blé d'inde, ils sont gros, très jaune et très délicieux.
Encore un petit creux?
Pourquoi pas une bonne soupe.
On arrête à une gargote pour une bonne soupe au nouille, mais pas une cup a soupe, une vrai de vrai.
C'était délicieux, notre souper nous a coûter 130 baht, soit $4.30.Après pour digérer, une petite marche jusqu'à la rivière et retour à notre chambre.