4 mars 2014
Hier nous avons décidé de quitter Luang Prabang, croyant qu'il n'y avait pas grand chose à voir. J'ai bien dit "croyant".
Nous avons pris nos billet de bus pour nous rendre à Phonsavanh.
Pourquoi Cette destination plus tôt que Vang Vien.
Pour deux raison, la première c'est que tous les touristes se dirigent vers Vang Vien , raison de plus vous allez dire, ça doit être parcequ'il y a des choses à voir.
On a pourtant fait le tour de plusieurs forum et fait de la lecture, et nous n'y voyons pas beaucoup d'intérêt.
La 2ème raison, nous voulons voir la campagne et le trajet pour Phonsavanh passe dans les montagnes.
Vers 08:00 hre. Notre tuk tuk viens nous chercher. Nous sommes les premiers il doit faire la tournée et en ramasser neuf autre. C'est un tuk tuk pour huit personnes, mais c'est pas un problème pour notre chauffeur.
Je disais donc qu'il doit faire la tournée, c'est là qu'on s'est apperçu qu'on avait pas tout vue, au contraire.
Nous sommes passé à côté du quartier historique. Nous en avons fait tout le tour sans entrer à l'intérieur. Nous avions un napperon comme carte de la ville, rien n'y était indiqué, et la ville est très avare de panneaux indicateur.
Avoir découvert ce quartier nous serions resté une journée de plus.
Juste avec la balade du tuk tuk, nous pouvons confirmer que les gens qui faisaient la comparaisons entre Hoi An au Vietnam avec Luang Prabang avaient bien raison.
Il est trop tard pour revenir en arrière.
Bon rendu à notre station de bus, on découvre notre moyen de transport.
Une petite van, je ne me rappelle plus de la marque, mais elle est noir.
Tous les bagages sont ficelés sur le toit.
Chanceux nous ne sommes que neuf passagers.
C'est parti nous en avons pour six heures de routes de montagne.
En sortant de Luang Prabang ont se met à monter, et......les courbes commencent.
Nous recommençons le trajet que nous avons fait vers Pai dans les montagnes de la Thaïlande, la différence c'est qu'alors nous en avions pour 3 heures alors qu'aujourd'hui nous en avons pour 6 heures. Souhaitons nous bonne chance.
De la chance nous en aurons peut-être besoin, notre conducteur doit certainement être un ancien cascadeur.
Je sais, vous allez dire...<< coudons y trouve toujours à redire sur les chauffeurs >>
Vous avez raison c'est peut-être moi qui divague, c'est tout a fait normal de circuler d'un bord à l'autre de la route, de dépasser dans les courbes, de ne pas ralentir dans les villages, de suivre de près, de parler au téléphone en conduisant, d'accélérer et freiner brusquement, que voulez vous je suis pépère au volant.
Faut tenir compte également des hasards de la route.
Routes très endommagés, trous, pavé manquant, réparations sans panneau l'annonçant.
Les animaux maintenant, les poules sont tous en libertés, (je sais pas comment ils font pour les reconnaîtres), les chiens (moins que la thailande, mais aussi paresseux), des cochons, des chèvres et des vaches, tout se qu'il y a comme animaux domestiques, utilisent la route et pourtant je n'ai vue aucune carcasse d'animaux mort.
Les gens maintenant, adultes, vieillards, enfants, incluants très petits enfants, se retrouvent le long des routes, marchant, revenant de l'école, jouant et même assis sur la chaussé à jaser.
Faut admettre que les maisons sont tout prêt de la chaussé, pas grand place, la montagne d'un côté et le ravin de l'autre.
Pour se qui est des véhicules, camions, autos, mini bus, motos et.....non très peu de vélos, (avec ces côtés et courbes, se serait un suicide) les gens arrête n'importe oû, et je dis bien n'importe oû, la plus part du temps dans une courbes. Ils arrêtent pour réparer un bris mécanique (couché sous le véhicule) pour pique niquer, ou tout simplement pour jaser.
Dans les hasards de la route, j'oubliais les grosses pierres ou morceau de bois qui traine sur le pavé. Je me demandais souvent comment elle pouvaient rouler sur la route, ce n'est que plus tard que j'ai compris que ces pierres et morceaux de bois coince les roues des véhicules arrêté dans les côtes. Quand ils repartent ils ne se donnent pas le trouble des enlever de la route.
Notre chauffeur cascadeur lui, se promène dans tout ça, comme si de rien n'était, comme s'il voulait nous impressionner.
Ben pour m'impressionner c'est réussit, mais peut-être pas de la façon qu'il voudrait!
Vous allez dire "Pis le paysage la dedans?"
Merveilleux, nous sommes dans la forêt, les gens qui habitent ici sons des montagnards de différente tribu, nous avons traverser au moins dix villages dans ces montagnes. C'est fascinant de voir comment ils réussissent à cultiver de petits lopins de terre, en flan de montagne, le long des routes, sur les rives des cours d'eau.
Se sont de petites gens à la peau basanés tanné par le soleil, mais des gens fiers.
Quand on croise leur regard, on diraient qu'ils attendent simplement un sourire de notre part, pour nous le retourner.
Pour nous, leur vie nous semble rude, pour eux c'est le quotidien.
Je peu facilement avancer, qu'aucun d'entre nous ne voudrions changer de place avec eux, nous sommes biens dans notre monde de facilité.
Il ne faut pas oublier, nous sommes dans la région du Laos qui à subit le plus de bombardement américain, et que la Laos est le pays qui à reçu le plus de bombardements aérien, que tout autre pays dans le monde.
C'est pour ça que de temps à autre nous voyons dans les champs, des trous circulaires laissé par les bombes.
Nous trouvons le trajet assez difficile, mais comment captivant.
Oups, la passagère devant moi à vomi dans un sac, elle ouvre la fenêtre et lance le sac dehors (elle est Laotienne). Si je fais cette parenthèse c'est pour vous dire comment la notion d'environnement est étrange ici.
Ils vont s'efforcer d'utiliser la nature à son meilleur, pour la culture, la pêche, l'élevage.
Par contre question environnement, il y a des déchets partout, bouteilles de vitre, de plastique et surtout des champs oû l'on vois des sacs de plastique par centaines, voler au vent.
Ici acheté, se que vous voulez, il vous le met dans un sac de plastique?
Il y a beaucoup de dépotoirs à ciel ouvert.
Nous voyons de beau paysage entaché de déchets.
Pourtant certain diront, "qui sommes nous pour juger les autres?"
Et ils n'auront pas tort.
Nous arrivons enfin à Phonsavanh vers 17:00hre. il est temps.
C'est une ville d'environs 50,000 habitants, la rue principale est très large et poussiéreuse.
Je retiens se que notre Gandhi Toulousain nous avait dit voilà deux jours.
"Le Laos est un pays de poussière", on commence a croire qu'il a raison, nous avons toujours un goût de poussière dans la bouche, et souvent nous voyons les gens se promener en se protégeant la bouche avec un mouchoir.
Il nous reste à trouver un endroit ou coucher. Notre choix s'arrête sur le troisième Guesthouse que nous visitons, c'est comme un petit motel dans un fond de cour, c'est calme et pas chère 11.00$.