samedi 15 mars 2014

Siem Reap, Cambodge 4ème jour

Et bien aujourd'hui nous allons en faire moins qu'hier.
Après notre petit déjeuner, nous partons chacun de notre côté pour un petit magasinage. 
Nous nous aventurons dans le marché intérieur, habituellement c'est la jungle la dedans. On se fait continuellement achaler, y fait chaud, ça pue.....mais! pas cette fois ci, on se fait très peu achaler, la chaleur est tolérable et ça pue seulement dans le rayon des viandes.
Sur l'heure du midi Manon me rejoins, elle n'a rien trouvé. 
Moi! par contre, j'ai trouvé une belle chemise manche courte évidemment.
T'sé le genre de chemise que j'achèterais jamais par chez-moi!
Genre tapisserie d'Asie, avec des motifs d'éléphants, bleu et blanc.
T'sé le genre de chemise à porter avec lunette de soleil, bermuda, sandales et bas golf.
Le genre de chemise qui se porte très bien ici en Asie, loin des moqueries de certaines de mes connaissances.
Le genre de chemise qui vas disparaître avant mon retour au Québec quoi!
Le genre de chemise que les asiatiques ne porterons jamais.
Sérieusement j'ai jamais vue un asiatique avec une chemise pareil, la preuve c'est une XXL, y en rentre deux asiatique dedans.
........Le pire la dedans, c'est moi qui la choisie.......Y pouvais bien avoir le sourire quand y me la vendu.......
Y a pas été dur à négocier le prix, y demandait $15. Je l'ai eu a $8.
Le reste de la journée c'est le repos, faut être en forme pour demain.
Nous quittons Siem Reap en bus, direction Bangkok. Nous en avons pour huit heures, c'est supposé être un gros bus VIP. 
On a bien hâte de voir ça.
Nous ressortons pour souper, je me risque à porter ma nouvelle acquisition, je verrais bien la réaction des gens.
Manon me dit que ma chemise est belle, mais je la truste pas........je la connais.....elle peut dire ça justement pour que je la mette, pour que les gens risent de moi........juste pour ce venger. 

.......Personne ne ma remarqué, mais je dois dire que moi j'en ai remarqué.
Y en a qui n'ont pas juste la tapisserie, ils ont les rideaux avec. C'est pas vrai qui a des gens avec ce genre de goût (la je parle pas de moi) le pantalon 3/4 rayé qui complète la chemise rayé dans les mêmes motifs à couleurs criardes. 
Ça doit être Paillasson le couturier! 
C'est un pyjama de gala ça.
Je comprend pourquoi ça femme marchait derrière lui.
Manon, s.v.p. ne me laisse jamais sortir avec un déguisement pareil.


Siem Reap, Cambodge 3ème jour.

14 mars 2014

Un autre journée tranquille, sur le programme balade en ville en tuk tuk. 
Adam, notre chauffeur de tuk tuk, doit venir nous chercher pour un tour de ville.
Je lui ai demandé de nous promener dans la ville, question d'en voir un peu plus.
10:00 hre. tapant il est à la porte et nous attend.
Je vais faire le tour de ville seul, Manon préfère se la couler douce et relaxer.
Vous avons été dans les quartiers qui ne sont pas touristique. J'ai eu la chance de voir le quotidiens des gens. 
J'ai été surpris de trouver en ville des rues non pavé, encore sur la terre.

Il ma conduit a un petit mausolée érigé à la mémoire des milliers de cambodgiens victimes des Kmers Rouge du règne du dictateur Pol Pot.
Avouons que ce n'est pas le moment le plus gai de la journée.
Adam me dit que c'e n'est qu'un tout petit, qu'à Phnom Pen se trouve les plus gros.
Nous en avons profiter pour jaser, d'homme à homme devant un bon café.
Nous parlons du pays, il aime son pays, trouve qu'il y a trop de Vietnamien, beaucoup de corruption dans le pays. 
Il est bouddhiste, je lui pose beaucoup de questions sur ça religions.
Il est marié à deux enfants 8 et 4 ans, il a terminé son école en 10e année.
Le tuk tuk ne lui appartiens pas il doit le louer 1.$ par jour.
Nous sommes ces premiers sérieux clients du mois, il n'a aucun autre revenu.
Il m'explique qu'il y a deux classes de gens, les riches et les pauvres. Quand tu es riche tout est permis, tu peu te faire soigner dans les hôpitaux, si tu es pauvre et pas d'argent, impossible de ce faire soigner.
La vie semble être rude et difficile, le travail c'est la survie.
Quand je le quitte devant notre Guesthouse, je lui remet un bon pourboire. 
En deux jours en notre compagnie il à fait plus que le salaire moyen d'un travailleur pour un mois, qui est de $40. us.
J'ai eu droit à un grand merci avec un air solennelle, les mains jointes sur ça poitrine et flexion du buste.
Je lui est dit de garder son sourire, c'est son meilleur atout, c'est ce qui nous a fait le choisir.
Le reste de la journée, nous avons flânés, faut pas trop s'exciter quand même.