28 février 2014
PS: Désolé pour les gens qui attende avec impatience nos comptes rendus quotidiens.
Nous sommes au Laos, il y a des endroits au il n'y a pas de Wi-Fi, et des autres ou la poste est
plus rapide.
Nous quittons Huay Xai avec un peu de regret, c'est tranquille ici, on aurait bien aimé allé se promener dans les montagnes environnants, mais, pas de moto à louer dans le village.
Nous quittons notre chambre vers 09:30hre. sac à dos nous marchons 20 minutes sous un chaud soleil, pour rejoindre l'embarcadère.
C'est ici que nous retrouvons notre bateau de "croisière".
Ils appellent ces bateaux des " slow boat". Ce sont des bateau en bois d'environs 150 pieds de long, mais au plus 14 pieds de large. Ils embarquent entre 80 à 100 personnes, sans compter se qu'ils transportent sur le toit.
Notre bateau à comme bancs, des sièges de bus ou de van et ils ne sont pas fixés au plancher. On est tassé comme des sardines.
<< Pense tu qu'ils ont des veste de sauvetage? >>
<< J'en doute, j'en ai pas vue, garde ton sac à dos près de toi >>
<< Pourquoi, ils les entreposent en arrière >>
<< Justement, je veu l'avoir près de moi, je sais pas nager pis si on coule je m'accroche après mon sac, en espérant qui flotte >>
A 11:00hre. c'est le départ, nous sommes tassé, mais au moins nous avons le grand air.
Nous descendons la rivière et le courant est rapide.
Le soleil est radieux, le paysage est beaux, c'est ce qui compte, nous devrions en avoir pour six heures avant d'arriver à notre première escale Pak Beng.
Mais!...(il y a toujours un mais avec nous) c'est sans compter sur le bris mécanique que nous avons eu 15 minutes après notre départ.
Notre bateau doit accoster en catastrophe sur la rive la plus près.
Impossible de continuer, nous devons attendre un autre bateau.
C'est quoi le problème? Pas moyen de le savoir, le capitaine et son matelot ne parle que le Thaï, là ils sont plus calme, mais tout a l'heure c'était la panique.
<< Tu peu lâcher ton sac André, y'a plus rien à craindre >>
<< C'est quoi tu veux insinuer? >>
<< Moi! rien.....mais tu te préparais à sauter à l'eau en tenant ton sac à bras de corps >>
<< Vas jamais dire ça, "ce qui ce passe dans le bateau reste dans le bateau" >>
Après 30 minutes l'autre bateau arrive.
C'est l'abordage, chacun pour soit. C'est a qui trouveras la meilleur place.
C'est évident qu'il n'y a pas de place assis pour tous. Nous réussissons à avoir deux places, dont une chaise en plastique (pour Manon).
Mais au moins ce bateau ci est plus moderne et plus large, il y a des bancs avec tables.
Faut avouer que ce contretemps nous est favorable, nous sommes moins tassé.
La "croisière" repart.
Là c'est vrai, nous repartons à l'aventure sur le Mékong.
Je reprend ou j'ai laissé, le soleil est radieux et les paysages sont beaux, vraiment beaux. On ne se lasse pas d'admirer le paysage.
Pour quelque kilometres à droite côté ouest c'est la Thaïlande, un peu plus riche, à la gauche côté est c'est le Laos, beaucoup plus campagnards.
C'est surprenant comment la rivière est rapide et qu'il y a beaucoup de récifs.

Nous arrivons à notre première escale Pak Beng. C'est ce que l'on peu appeller, sans méchanceté,
"un trou perdu", dans le vrai sens du mot.
En débarquant du bateau des gens vous attendent pour vous louer des chambres "cheap cheap".
Nous suivons un jeune monsieur qui nous dit qu'il a la chambre la plus cheap en ville (ben au village).
Je lui dit "nice and clean" yes yes qu'il me dit.
Arrivé à son guest house, seigneur ça fait dur, c'est sombre, la chambre est petite, pas très propre, la salle de bain est dans le passage et pas attrayante du tout.
Non merci, on n'est pas si mal pris que ça!
En sortant une dame nous accroche, elle a également une chambre, avec fan, lits jumeaux, salle de bain privé et eau chaude, pour le même prix que notre "CheapCheap".
Après l'avoir visité, c'est très bien, nous la prenons, nous sommes à l'étage supérieur, avec balcon et face à la rue principale (la seul rue du village d'ailleurs).
Le grand luxe pour 50,000 kip ($6.90).
Nous marchons un peu le village.
Si ce n'était des bateaux qui font escales ici, ce village n'existerait pas, c'est vraiment pauvre. Les commerces sont localisés sur une distance d'au plus .5 kilomètres sur l'unique rue du village, et les gens semblent habiter de petites huttes dans les montagnes environnantes.
Pour souper on se paie la traité. On trouve un petit resto, évidemment sur la rue principale, Manon reprend son éternel chicken fried rice avec un verre de vin (je dis bien un verre parcequ'il n'on pas de couple à vin), moi je prend du LAP avec riz et une grosse "beerlao" bière local, le tout pour $11.09.
Après c'est dodo, demain on repart à 09:00hre. en bateau pour Luang Prabang.