vendredi 16 mai 2014

Katmandou Népal, 6e jour.

( 15 mai 2014 )
Aujourd'hui je dois encore travailler sur nos photos, courriers, résumés, mais avant tout....go pour le café. 
Toujours au même endroit, on a adopté la place, et on fait toujours d'étrange rencontre. 
Ce matin nous discutons avec une Italienne, elle doit être de notre âge.
Nous parlons de tout et de rien, et pour parler, elle est capable, elle est quand même intéressante.
Avant de m'écraser encore avec mon ipad, je pars pour une bonne marche en direction du Durbar Square, c'est le dernier de la trilogie que je n'ai pas vue. 
Manon préfère rester et se balader dans les rues, j'ai comme idée que sa garde robe n'est pas complété.
Pour me rendre au Square je sors des limite du quartier de Thamel.
Je retrouve les rues de Patan et Bhaktapur. 

Rues endommagés, édifices qui laissent à désirer, poussière, déchets, le vrai quotidien quoi!
Il me faut au plus trente minutes de marche pour arriver au Durbar Square.
Ici le square est différent de Bhaktapur et Patan. 
A Bhaktapur, le square est plus grand et plus aéré, en réalité il y a trois squares.
A Patan le square est plus petit, tout se trouve au même endroit, c'est propre et il y a plus de sculpture.
Ici à Katmandou, dans le square on se sent compressé, les résidences des gens semblent empiéter sur le square, il y a tellement de rues qui rejoints le square qu'il y a beaucoup de vas et viens et les lieux sont sale.


Malgré tout c'est un lieux à voir pour son histoire et ces bâtiments. 
Dans le square il y a un contraste architecturaux au niveau du palais royal qui jure avec les lieux. 
En 1908 le roi régnant à décidé d'ajouter au palais royal, un extension du style néoclassique importé d'Europe???
Comme on dit par chez-nous.......ça fit pas dans le décor.

Je sors du square pour me balader dans les rues animés des environs. Il y a du monde c'est incroyable et des commerces de toutes sortes et aussi loin que je puisse voir.
WOW, sa bouge plus ici que dans le quartier de Thamel.
Bhaktapur et Patan, c'est de la petite gomme à comparé à ici.
Il serait facile de se perdre dans les rues, juste à prendre une ruelle s'éloigner un peu des grandes artères, et le tour est joué.
Je retourne au square par une autre porte. 
Je m'assois près d'un temple et de l'autre côté de la rue il y a deux Holymans (ici ils les appellent des Baba).
Il y en a un à la barbe blanche, qui est multicolore au niveau de son habillement, et pour se qui est de son maquillage, il ferait honte à Patof. 
Il a tout le visage peinturé orange avec des traits blanc et jaune dans le front, la barbe blanche, un collier de fleurs dans le cou, des cheveux blanc et long avec un bouquet de fleurs sur la tête. 
Les baba s'installent ici pour que les gens les prennent en photos, moyennant quelques roupis.
Une dame qui les accompagnes voyant que je les observaient, traverse la rue viens à moi et m'invite à aller prendre des photos, elle me dit que se sont des baba, des hommes sages, elle ne comprend pas pourquoi je ne vais pas les voirs?
"C'est bien simple, ce que je vois ce sont des personnes qui profitent du caractère spirituel que dégage l'image des Holymans, pour s'en faire un petit commerce en abusant de la naivité des gens".
(Désolé, c'est un opinion qui n'engage que moi).

Il est midi passé ça fait plus de deux heures que je suis parti et il commence à faire très chaud.
Sur le chemin de retour je passe dans la rue des optométrices (tsé les faiseurs de lunettes) il y en a plusieurs.
J'entre dans une des boutiques, non pas pour me faire d'autre lunette, mais je veux m'acheter des lunettes de soleil pour l'Australie. 
Moi qui ne porte jamais de lunette de soleil (j'aurais peut-être du, j'aurais moins de plis dans le front) j'ai dit au vendeur que j'en voulais des cheaps, que de toute façon  de retour chez-moi je ne les porterais pas. 
Il m'en a sorti plusieurs, mais je lui demandais à chaque fois s'il y en avait des plus cheap. 
La plus cheap qu'il m'a sortie coûte 600 roupis ($6.97) c'est eux que je veux, de toute façon, y en avait pas de plus cheap, j'ai pas barguiné.
Pour l'après-midi, nous l'avons passé encore sur le ipad, y avait un sacré désordre la dedans.
Pour souper, rien de spécial, de la pizza.
Je pense qu'on commence à avoir hâte de quitter pour l'Australie.
Au couché vers 21:00hre. il s'est mis a pleuvoir, ça fait du bien et c'est le fun à entendre tomber.
Ça vas bien dormir.




Katmandou Népal, 5e jours

( 14 mai 2014 )
Aie! aujourd'hui j'ai vraiment pas grand chose à dire.
On s'est même pas fait réveiller par les pigeons ni par les chiens, pas de prière dans des haut-parleurs, pas de fanfare, je vous dit rien.
On s'en plaint pas, on a très bien dormis.
Un bon petit café ça réveille.
Au café on a rencontré une anglaise, mais une vraie, une British. 
Elle est venue se marier avec un Népalais, elle prévois vivre ici dix ans.
Elle nous parle d'un monastère qu'elle fréquente et que ça lui à fait beaucoup de bien, qu'elle à mis de l'ordre dans sa tête. 
<< Tant mieux pour elle >>
<< T'es méchant André >>
<< Quoi! J'ai rien dit de méchant......mais à devrait continuer à travailler sur son cas >>
Je passe toute l'avant-midi dans le jardin du Guesthouse à mettre de l'ordre......
non! pas dans ma tête mais dans mon ipad. 
Je suis vraiment en retard dans tout.
Pendant ce temps Manon est partie refaire ça garde-robe.
Ce trouver un nouveau look pour l'Australie.
Aie!!! elle m'a dit ça hier aussi???

A son retour, elle vide son sac à dos et fait le ménage dans ces vieilleries qu'elle dit.
La poubelle est pleine.
Après dîner c'est la promenade, relaxation (j'ai pas dit méditation) on ne fait rien.
On veut vraiment être en forme pour l'Australie.

Pour souper c'est moi qui choisi la place, j´ai trouvé un petit resto casse-croute ou il font d'excellent raps au falafel, tout simplement délicieux. 
Le seul désagrément c'est qu'il faut s'assoir sur des buches et qu'il n'y a pas de table.

Katmandou, Népal, 4e jour

( 13 mai 2014 )
Nous avons passé une bonne nuit, jusqu'à ce que des pigeons viennent batifoler sous notre fenêtre.
Tout le monde sait reconnaître le son que fait les pigeons, un timide roucoulement.
C'est beau, c'est jolie......pis c'est agaçant à 05:00hre. du matin.
Celui qui est juché sous notre fenêtre, est tenace, il y a certainement une pigeonne dans le coin, y roucoule avec cœur.
 " Là, dépêche toi à gagner ta pigeonne, fait ce que t'as a faire, pis foutez le camps et laissé nous dormir".
On réussit malgré tout à se rendormir.
A notre réveil, plus de pigeon......il la gagné, ou il s'est fait dumpé.
Aujourd'hui je consacre ma journée à envoyer nos résumés, envoyé nos e-mail, mettre de l'ordre dans les photos, facebook, la comptabilité, tout se que je n'ai pu faire ces derniers jours.
Mais avant un bon café. 
Nous avons une marche ce 15 minutes pour nous rendre à notre café préféré, mais ça fait rien, en marchant dans les rues du quartier de Thamel, ça nous replonge dans l'ambiance animés des rues de Katmandou. 

Soyons franc, Thamel est le coin touristique de Katmandou, c'est les magasins d'équipement pour du treck et pour les souvenirs.
Ce n'est pas dans ce quartier que nous voyons le quotidiens des gens.

Retour à notre Guesthouse, je m'installe confortablement dans le jardin avec mon ipad.
Les premiers messages que j'ai, c'est pour m'aviser que le canadien de Montréal ont vaincu Boston 4-0, la série est donc 3-3.
<< Ça! ça m'écoeure, une bonne série d'hockey comme ça, pis chu poigné à regarder du criquet à la télé >>
<< Pis t'as pas fini, le hockey est pas trop populaire en Australie >>
<< Je sais, mais ils ont du rugby c'est un peu plus virile que le "criquet" quand même >>

Tout ça pour dire que j'ai passé une partie de la journée à pitonner sur mon ipad.

Pendant ce temps Manon à été magasiner, une nouvelle garde-robe et des articles nécessaires pour l'Australie en autant que ça rentre dans nos sacs à dos.

En fin d'après-midi nous partons à la recherche des "book store" de livres usagés, pour se procurer de la lectures en français (se qui est rare ici) pour l'Australie. 

De retour à notre Guesthouse on se fait un petit 5 à 7 sur le toit de l'édifice.
Faut bien que je poursuive mon régime.

Pour souper nous optons pour des sandwichs, on est tanné de manger au restaurant. Pis y son bonne les sandwichs avec du fromage de Yack, mmmmmm.
 







mercredi 14 mai 2014

Direction, retour Katmandou

( 12 mai 2014 )
Ce matin nous quittons Patan pour retourner à Katmandou.
Suman doit venir nous chercher vers 10:00hre. 
Nous allons prendre notre café à notre petit Yala café pour la dernière fois.
Notre ami Dan est la et nous le remercions du bon service qu'on a eu.
Réglé comme un horloge, à 10:00hre. notre ami Suman arrive.
Il est toujours de bon humeur et à le don de nous faire rire.
Nous procèdons à une séance de photo sur le Durbar Square, Suman tiens absolument a avoir un souvenir.
Nous en profitons pour prendre également une photo du gentil gérant du Yala hôtel, toujours serviable et souriant.
Il me demande d'écrire dans son livres d'hôte, une petite note sur notre appréciation de l'hôtel. C'est volontier que je le fait, nous avons vraiment aimé la place et merveilleusement bien situé, d'ailleurs c'est le seul hôtel directement sur le Durbar Square.
Après nous rejoignons notre taxi qui nous attend aux portes du Square.
Un petit Suzuki, magané, intérieurs de portes arraché, et sans être un bon mécanicien (à vrai dire chu nul en mécanique) juste à entendre le bruit que son volant fait quand il tourne, je peu dire qu'il est temps de rajouter de l'huile à power stearing.

Un peu plus tard, de retour dans Katmandou la pollué, on est poignée encore dans le trafique. C'est incroyable l'émanation des gaz rejeté par les véhicules. Les gens y peuvent ben passer leur temps à cracher.
*****<< Avis au cœur sensible, veillez vous abstenir de lire les prochaines lignes, car elles comportent un langages cru à la limite du mal de cœur >>

Je me rappelle vous avoir parlez des gens en Indes qui se racles la gorges pour cracher, et bien ici c'est la même chose qui se produit. Pis je pense qu'ils sont capable d'aller chercher ça plus loin encore.
Mais le champion toute catégorie, c'est notre ancien gérant de l'hôtel à Bhaktapur, lui c'était tout les vingts minutes. 
Il commençait par se "gourmer" par le nez, en raclant tout se qu'il peut contenir, et continuait sur un même élan en allant se racler la gorge, il mélangeait le tout et quand il crachait........on sentait qu'il en avait plein la bouche. 
S'il n'y avait que ça. 
Évidemment un gourmage de cette nature se doit d'être fait dans les normes, avec un niveau sonore élevé, pour que tous dans les environs sache, c'est qui le mâle dominant.

*****<< Cœur sensible, reprendre la lecture ici >>
Vous vous demandez certainement ou je veux en venir avec cette démonstration.
C'est simple, tous les jours, au delà de 50 fois, nous voyons ou entendons les gens, de tout âges, hommes, femmes, enfants se racler la gorge et cracher au sol. 
(Seul les jeunes filles semblent avoir de la retenue).
Quand c'est le temps de cracher, certain vont le faire avec un minimum de retenu, mais d'autre y vont au hasard de la route, si bien que lorsqu'on entend racler, on surveille de quel direction vas venir le projectile.
C'est depuis notre arrivé en Inde que le cracha des gens, fait parti intégrante des bruits associés à l'Asie. C'est moins pire au Népal.
De retour chez nous, lorsque nous entendrons quelqu'un cracher, involontairement nous penserons à l'Asie, les champions du crachât.

Mais, la triste réalité dans tout ça, c'est que ces gens son victimes. 
Victimes d'un air vicié.
Victimes d'une pollution extrême.
Victimes de ça propre croissance démographique.
Victimes d'habiter une ville surpeuplé.
Victimes d'avoir un espérance de vie de 66 ans.
Ce sont des victimes....de la vie.
<< Et puis tiens! moi aussi je cracherait bien au sol >>

Notre taxi nous conduit au Potala Guesthouse situé en plein cœur du quartier de Thamel.
Nous avisons Suman que les chambres à 4000 roupis sont trop cher pour notre budget. Il vas négocier pour nous et reviens avec un coût de 2000 roupis la nuit si nous restons les 6 jours. Ça nous conviens.
C'est ici que Suman nous quitte, nous réglons avec lui ces dépenses et ces déplacements. Ils semblent nous apprécié autant que nous l'apprécions. 
C'est des poignées de mains, des accolades, il nous serres dans ces bras. 
Autant les Népalais peuvent être réservés, autant il peuvent être démonstratif.
On nous avait dit de Suman, "n'est pas peur tu vas voir, il vas vous dorlotez".
C'est bien se qu'il a fait.
Ce que nous avons aimé le plus de Suman, c'est qu'il nous considérait comme ces amis et non comme des touristes.
Nous allons garder une petite place dans nos cœurs pour un Népalais apellé Suman Thapa.
 Dans l'après-midi, une tâche importante m'attend, je dois trouver des billets d'avion pour l'Australie.
Pour avoir un accès plus rapide avec l'Internet, je me rend dans un cyber café et pour 35 roupis l'heure je peu faire mes recherches. (.42 cent/hre)
Les billets les moins cher je les obtiens par l'entremise d'Expedia une agence française.
Imaginé, nous Canadien, nous trouvant au Népal, par l'entremise d'une compagnie Française, on s'envolent pour l'Australie avec Air Malésia.
Je trouve ça assez spécial.
On termine la journée la dessu avec une bonne bière.
Oui, le régime à l'eau est fini, on passe au régime de bière (MON régime).

Patan, Népal, 4e jour

( 11 mai 2014 )
05:30hre Y sont de bonne heure sur la flûte ce matin, les parades sont commencés.
Mais ça pas duré longtemps, juste assez pour nous réveiller.
On retourne dans les bras de Morphée. 
Vous allez dire, pourquoi une parade si tôt? 
Je sais pas, pis chu pas certain de vouloir le savoir!
Vers 07:00hre on se fait réveiller, par l'animation dans le square, il y a déjà de gens d'arriver.
Bon ben on a compris on vas se lever.
Direction le Yala café.

Pour ceux qui s'inquiète de ma santé, ce matin je vais trrrrrès bien, c'est juste le fromage de mon spaghetti qui ma travaillé le corps, je répète ce que j'ai dit à Manon, je vais trrrrrès bien.

Ici beaucoup de commerce porte le nom de Yala, dont notre hébergement, le Yala hôtel, le Yala restaurant. 
Notre ami du café Dan (faut dire qu'il est tout petit ce café, il n'y a que cinq tabouret, de quoi devenir intime) je disais donc que notre ami Dan (son nom est Dan Bdr Kunwarus) nous fait part que Yale est un "nick name" du quartier ou on se trouve. J'en profite également pour poser des questions à Dan sur certain rituel, dont les pétales ou brindille que les gens se mettent dans les cheveux. Il me dit que c'est juste une question d'esthétique. Pour se qui est de toucher le temple ou l'autel, une statue, ou encore toucher le cadre de porte en entrant dans le temple, ce sont des rituels et se n'est pas tous les gens qui le font.
Il y a les gens qui ont une marque au haut du front, qui signifie qu'ils vont se marier, il y a ceux qui ont une marque plus bas près des yeux pour la chance, mais cettémarque représente aussi le 3ème œil?
Je lui demande pourquoi on ne retrouve pas des vaches dans les rues comme en Inde. 
Il me dit que les vaches sont sacré, mais ici ils se trouvent dans les champs ou ils sont protégé jusqu'à leur mort. 

A part ça, pas grand chose sur le programme aujourd'hui.
On vas essayé de trouver un café internet pour réserver nos billets d'avion pour l'Australie.
Ça fait trois jours qu'on essai avec le wifi.....quand on peu l'avoir. Pis quand on réussit à l'avoir......c'est l'Internet qu'on a pas.
Ha oui! Faut aussi penser au coupure de courant, entre 8 à 15 heures par jours.
Comble de malheur le seul café internet des environs est fermé le dimanche.

Bon ben, retournons à notre passe temps favoris les balades dans les rues.
Nous essayons toujours de pousser un peu plus loin nos excursions dans le quotidien des gens et essayons de trouver de nouvelle rues.

En fin d'après-midi ayant une petite faim, je me procure un sac de fruit sec que je dévore avec avidité.
<< Ben! Maudite marde!..>>
<< Quoi qu'est ce qu'il y a? >>
<< Je viens encore de perdre une autre dent! Mais la c'est une canine >>
<< Coudons, mon dentier as tu poigner le scorbu, pour perdre toutes les dents comme ça? >>
<< Comment t'as fait ça? >>
<< J'ai juste croquée dans des fruits secs >>
<< Passe moi la "super colle" pis arrête de rire >>
A ben y penser, cette "super colle" est une bonne investissement, je l'apporte en Australie.

Nous soupons sur une terrasse sur le toit d'un restaurant avec vue sur le Burbar Square. Soyons raisonnable, un petit riz au poulet seulement. J'ai pas eu de problème avec mon trou de pète aujourd'hui et j'en veux pas.
Nous terminons la soirée sur le Square à faire comme les gens d'ici.
On s'assoie devant le palais royal et on regarde les gens passer.
On se fait beaucoup regarder, surtout Manon qui a une jupe. Lorsqu'elle est assis ces genoux sont à la vue. Tanné de se faire regarder elle se recouvre les genoux de son châle.
Ici le regard des gens n'est pas aussi pénétrant qu'en Inde. S'il te fixe, tu leur envoie un beau sourire qui à pour effet de les dérider.
On a beaucoup de questionnement en voyant les gens. On se demande comment ils surviennent à leur besoin. Certain semble mieux nantis que d'autre. 
Lorsque l'on vois des gens vraiment démuni, que l'on reconnaît par leur habillement, il est étrange de constater que ce sont la plus part du temps des gens avec le teint très foncé?
Mais ces gens démunis ne quête pas, ils travaillent, nous les voyons faire les tâches ingrates, éboueurs, balayeurs, ramasse les bouts de cartons et de plastique.
Il semble qu'ici la loi des castes existe encore, même si le gouvernement la abolie. 


Patan, Népal, 3e jour

( 10 mai 2014 )
Le chien à recommencé la nuit passé, mais ça pas duré longtemps, j'ai eu peur qu'il se doit reposé dans la journée pour être en forme pour la nuit.
Mais non, on a passé une belle nuit. On a bien dormis.

Et pis non, j'ai pas passé la nuit aux toilettes.
Pis oui! ma dent à très bien collé avec de la "super colle".

Ce matin je me lance, pour déjeuner. 
Un morceau de pain/gâteau tartiné de nutella.
Un seul (je suis raisonnable), et pas question que Manon parte seul pour prendre son café, je l'accompagne et me paie un bon capucino.
Mon estomac se porte bien, je vais le tester aujourd'hui.

Nous partons encore dans les rues de la ville, c'est ce qu'on aime faire, ça nous fait découvrir. 


J'en profite pour m'acheter deux chandails. 
Imaginé j'ai maigri, j'ai l'air d'un échalote, j'ai acheté les seul XL qu'il avait en magasin, pis il me font juste, c'est vous dire, c'est pas du gros monde ici.
De toute façon, si nous voulons faire des ajustements sur nos vêtements, on a juste à trouver une couturière dans la rue.
Pour dîner je me permet un spaghetti à la viande. 
Pas méchant, mais ils l'ont gratiné avec un fromage.....pas gras!........mais très très gras, là c'est vrai que je vais tester mon estomac. 

C'est samedi et il y a de l'activité dans le square. 
Beaucoup de gens locaux, le square c'est définitivement le lieux de rencontre.
Les gens s'assois sur les piliers des temples et des pagodes pour jaser et surtout observer les autres (ça semble être leur passe temps).
Des jeunes s'amusent à grimper sur les statues à l'entré des pagodes, d'autre s'amusent a frapper du pied des bouteilles en plastique vide et courir dans le square.
De temps à autre, il y a des groupes d'homme paradant avec tambours, cymbales, flûtes ou trompettes qui traversant le square, entraînant des personnes à leur suite.

Je ne sais pas la signification de leur parade, mais ça semble vouloir accompagner la fête religieuse de Rato Machhendranath, dieu indien.
Ne me demandé pas c'est le dieu de quoi? je ne le sais pas, j'ai fouiller dans mon petit livre que j'ai acheté en Inde " comprendre l'hindouisme " et je l'ai pas trouvé?
Pis de toute façon je me retrouve plus dans ce livre. 
Il y a tellement de dieux. Après dix pages de lectures, j'étais déjà perdu.
Qui est le fils de qui? 
Il ou elle a fait quoi?
Il ou elle est marié avec qui?
Ils ont eu des enfants qui sont eux aussi devenus des dieux?
Que viens faire bouddha dans l'hindouisme?
Il y a un dieu avec une face de singe, et un autre avec une tête d'éléphant.
Des dieux pour les jours de la semaines, des dieux pour les mois, des dieux pour le soleil, pour la nuit, pour le vent, pour la pluie, un dieu noir, un autre bleu, etc........Je pourrais continuer longtemps.
Une chance qu'il n'y a pas de fête pour chacun des dieux, les gens seraient toujours sur le party. 

Vers la fin de la journée, nous allons a la fontaine situé dans le Durbar Square.
C'est la fontaine Manga Hiti, il s'agit d'un grand bassin carré dans lequel les gens descendent pour aller puiser de l'eau s'écoulant de la bouche de trois gargotes superbement sculpté.
Les femmes, hommes, enfants et vieillards, y font la queue avec leur bidon pour y puiser ce précieux liquide.

C'est assez impressionnant de voir ces femmes transporter ces lourds bidons sur leur dos, à la manière des porteurs en montagne.
Pas surprenant de voir régulièrement des personnes âgés complètement courbé vers l'avant.
Toute la journée, les gens viennent y puiser leur eau. Au Népal 50% de la population n'ont pas accès à l'eau dans leur demeure.
Ce que j'aime des Népalais, se sont des gens fiers et je l'ai dit souvent, sympathique, s'ils vous regardent d'un air sérieux. Souriez leur et ils vous retourneront votre sourire.

Pour souper nous sortons du square, soyons raisonnable, juste un hamburger au poulet et frites.

Quand nous revenons dans le Square, c'est full de monde, il y en a quelques millier.
C'est l'enchaînement des parades, les groupes de musiciens défilent l'un à la suite de l'autre. 
Ce n'est pas le genre de parade que l'on connaît avec fanfare en uniforme, défilant au pas de marche. Les hommes (parce que je vous ai dit qu'il n'y avait que des hommes) sont habillés sobrement, marchant d'un pas décontenancé sans rythme. 
C'est le fun à voir et écouter.
La fanfare est formé des hommes de la même famille.
Tout se tintamarre (excusé cette musique) c'est pour fêter Rato Machhendranath.
<< J'ai trouvé! dans l'Internet, Rato Machhendranath est le dieux de la pluie (chu dont bon) >>

Dans la soirée, le ventre me gargouille. J'y ai été trop fort.
Retour à la case départ....... Régime à l'eau.

lundi 12 mai 2014

Patan, Népal, 2e jour

" Désolé pour le délai d'envoie pour mes résumés quotidiens. Des problèmes technique hors de notre contrôle, font en sorte de vous priver de nos passionnants récits. Ne vous angoissez point de ne pas recevoir de nos nouvelles régulièrement, nous allons possiblement vivre la même situation en Australie causé par les distances et les accès au wifi ".

( 9 mai 2014 )
Mauvaise nuit, y a un maudit chien qui a pris le contrôle du square, y jappe après tout se qui passe. 
On a rien contre les chiens qui cours après leur queue, ni contre les chiens qui dorment partout, ni même contre les chiens qui copulent en pleine rue, mais les chiens qui jappent après leur ombre, surtout en plein nuit, là donnez-moi un baby gun quelqu'un, juste pour lui pincer une fesse, faite quelque chose avec! 
Ici tu n'entend jamais quelqu'un crier après un chien......même si y jappe la nuit.

" Ça doit être mon régime à l'eau qui me rend agressif "
Surtout que Manon est partie prendre son café......."elle".
Pis moé chu poigné dans ma chambre à surveiller les réactions de mon trou de pète, avec une merveilleuse vue sur le Durbar Square........ça me fait une belle jambe!
Bon assez joué à l'enfant, j'ai rien de mieux à faire que de me recoucher........
" Oui, c'est certainement mon régime à l'eau qui me rend agressif "

Dans l'avant-midi on se permet quand même une balade sur le square et ces environs. 
Dans les rues environnants on revoie sensiblement se qu'on a vues dans les rues des autres villes.
Les édifices sont agés et défraîchis, dont certains sont des monuments racontant une partie de l'histoire du pays.



On n'est pas dans des quartier chics, ça c'est certain.
Notre balade nous conduit jusqu'à un square ou il y a plein de petites van. 
Ça semble être la station d'autobus local.
Dans ce square il y a deux gros chariots sur lesquels se trouve un immense sapin de Noël, ce n'est pas vraiment un sapin, mais c'est la première impression que ça ma donné en le voyant.

Autour de ces chariots, il semble y avoir tout un rituel, des feux brûles sur le sol, les gens font des signes au dessus de ces feux comme s'ils s'abreuvaient de la fumé. Sur le chariot d'autre gens verse un peu d'eau dans les mains des personnes, qui le reverse sur leur tête, d'autre vont seulement toucher le chariot. 
Des rituels on en vois tous les jours dans le rues.
Se peut-être, le vieil homme qui a un brindille derrière l'oreille, la femme ou l'homme avec des pétales de fleurs ou des brindilles sur sa tête, la dame qui lance du riz parterre en marmonnant, la cloche qu'ils font sonner en passant devant un autel, ou toucher l'autel, ou saluer l'autel les mains jointes, d'autre vont toucher le temple avec leur tête, d'autre avec leur main, avant d'entrer dans le temple certain vont toucher les trois côtés du portique.
Ce sont des gens vraiment croyant, en plus des rituels, faut pas oublier la présence au temple le matin et le soir.
Y a pas beaucoup de touriste dans les rues, les quelques rare se retrouvent dans le Square et ne vont pas beaucoup à l'extérieur.
Pourtant ça nous semble très sécuritaire, mais on ne sortira quand même pas dans les rues la nuit.
Ce qui est rassurant c'est que les Népalais, sont sympathique et sont peut-être les gens les plus souriants que l'on a rencontré en Asie.
Lui c'est notre gérant du Yala Hôtel.
L'heure du midi approche.
<< C'est quoi qu'on vas manger? >>
<< Là tu le fait exprès? >>
<< Ho! excuse moi, mon chéri, j'y pensais plus! >>
( Elle m'appelle "mon chéri" dans deux cas. Quand elle veut mon accord sur quelque chose et quand elle veut rire de moi. Présentement j'opterai pour le deuxième cas )
<< Si tu sais pas quoi manger, je veux bien partager mon repas avec toi >>
<< Non, sais tu, je dois surveiller ma ligne.....mon chéri >>
<< Non, rajoute plus de "mon chéri"......Je m'en vais à la chambre, évacuer les litres d'eau que j'ai ingurgité ce matin. Pis si tu me trouve étendu sans vie sur le lit, c'est que je me suis noyé >>
Je passe mon après-midi à me reposer, pas nécessairement moi, mais mon estomac.
Je ne suis pas ressorti de la journée. 
J'en ai profité pour faire un somme ça fait du bien, surtout qu'il n'y avait pas de chien qui jappait. 

Sur l'heure du souper j'ai faim.
Mon infirmière me conseille que je devrais m'abstenir de manger ce soir.
Je réussi à négocier une poignée de fruit sec que j'avais acheté voilà deux jours.
Mais......j'aurais du écouter mon infirmière.
<< ......A non! >>
<< Quoi? qu'est ce qu'il y a? >> 
<< Tabarnac!.......c'est tu juste à moé que les bad luck arrive >>
V´la tu pas Manon qui part à rire de moi.
<< C'est pas drôle merde, j'ai perdu une dent de mon dentier >>
<< Pis pas n'importe quel! Une palette en avant......pis arrête de rire >>
<< Regarde toi dans le miroir, tu vas voir pourquoi je ris >>
<< J'ai l'air du gars qui c'est battu, mais qui a perdu, pis en plus ze zozote en parlant >>
Se qui fait rire encore plus Manon......évidemment.
<< Je sais se que je fais tout à l'heure, le tour des commerces à la recherche de "super colle" >>