lundi 10 mars 2014

Vientiane 2ème jour

7 mars 2014

Tel que convenu ce matin direction un hôpital. Mais en premier il faut que je réussisse à sortir du lit. J'ai des courbatures sur le corps comme si un train me serait passé dessus et évidemment mon bras m'élance.
Nous consultons le "Petit Futé" notre guide du routarde, pour connaître les hôpitaux recommandés. 
Ça commence mal, il est écrit " En cas de problème sérieux, il est conseiller de traverser la frontiere, que les soins médicaux dispensés en Thailande sont bien meilleurs qu'au Laos"
Bon on parle de problème sérieux. Dans mon cas une consultation avec un médecin et un rayon-X ferais l'affaire.
Sur la carte de la ville que j'ai, il y a pas très loin l'hôpital Mahosot et la clinique médical international.
Nous optons pour la clinique médical, un employé de la guesthouse ou nous logeons nous a dit qu'ils y font des radiographies.
C'est parti direction la clinique en tuk tuk.
La clinique se trouve sur une avenue principal le long du Mékong, mais seigneur ça annonce pas, s'il n'y avait pas la mention clinique médical sur l'enceinte du mur, on croirait l'endroit abandonné.
Les lieux sont fantomatique, il n'y a personne, il y a bien un comptoir, mais personne derrière. Nous sommes bien dans un lieux qui a déjà ressembler à un hôpital, mais là j'en suis pas certain.
Enfin arrive une infirmière, tout de blanc vêtu avec ça coiffe.
Elle ne comprend pas l'anglais, "pour une clinique international, on est mal parti".
Heureusement arrive une docteur, elle parle anglais et français (ça doit être elle la partie international).
Elle est très gentille, mais nous avise qu'ils ne font pas de radiographie. Elle nous invite a nous rendre à l'hôpital Mahosot tout près et nous indique la direction.
Nous quittons la clinique avec un certain soulagement, l'endroit est tellement sinistre et désuet.
En nous dirigeant vers l'hôpital Mahosot, je me rappelle ce que disait le guide "le petit futé" sur cette hôpital, "consultation à tarif avantageux, mais cette hôpital ne jouit pas forcément d'une très bonne réputation".
Il est trop tard pour traverser en Thailande, on continue et on constateras par nous même comment seront les services.
Arrivé à l'hôpital, en ouvrant la porte on se retrouve dans une grande salle d'attente, c'est plein de monde, et tout le monde nous regarde avec surprise. Faut dire que nous aussi nous sommes surpris, c'est encore plus sombre et triste que l'autre endroit.
Nous demandons a un homme qui semble être le garde de sécurité, c'est oû pour les consultations et devinez quoi?........y a rien compris. 
Une infirmière est venu à nous, nous a fait sortir et nous a indique une autre porte plus loin en nous disant de nous rendre à l'urgence.

Troisième essai, en entrant, devant nous, dans le fond, il y a un comptoir avec des infirmières (facilement reconnaissable en robe blanche et coiffe) et à côté un pupitre avec d'autre infirmières et deux hommes en blanc, discutant. 
Voyant mon bras en écharpe, une infirmière s'est diriger vers nous avec le sourire et nous a indiqué deux chaise devant un bureau dans une grande salle.
Cette grande salle c'est l'urgence, nous sommes assis devant un vieux bureau en bois, à attendre je ne sais quoi. 
Autour de nous des gens malades couchés dans des lits subissants des soins, sans aucune intimité.  
On se croirait vraiment de retour dans les années 1900. Les murs sont endommagés et auraient besoin d'être lavés, tapisserie arraché, les lavabos pour que le personnel se lave les mains, sont en vieux porcelaine, d'ailleurs tout est vieux, l'endroit est lugubre. On se croirait dans un hôpital du temps de la première guerre. 
Une infirmière est arrivé avec une feuille blanche ma gentiment fait comprendre d'y inscrire mon nom, date de naissance, nationalité et ou j'habitais ici.
Personne ne parle anglais. 
Un jeune homme avec un Sarraut et une infirmière viennent à moi, et commence à me manipuler le bras et me tâter l'épaule. Ils doivent certainement se fier aux grimaces que je fais, parce qu'ils ne comprennent pas l'anglais. 
Une autre infirmière viens me chercher avec un papier et me fait comprendre qu'ils vont me faire une radiographie, mais qu'avant je dois passer à la caisse pour payer la radio. (Pas de carte de crédit ici, du cash)
 La radio payé, je dois suivre un petit monsieur, qui nous conduit à la salle des radiographies. 
La technicienne en radiographie très gentille (parlant pas anglais) me fait entrer dans la salle des radios. 
Sans être un connaisseur, je peu facilement dire que c'est du vieux modèle (je parle des appareil évidemment).
Mais ce qui me surprend le plus, se sont les murs.......ils sont très sale, à l'exception des appareils, je dirais que le reste est sale.
Radio terminé retour à la salle d'urgence, mais on change de  pupitre, 
(j'ai compris qu'il y en a un pour l'accueil et l'autre pour les diagnostiques) très brillant. 
La notre petit médecin regarde la radio, me regarde, parle avec les infirmières, me regarde, tout le monde ries, me regarde, ça parle entre eux mais on ne comprend rien. 
Ça vas tu durer longtemps ce petit jeux là?
Là je comprend! Le pourquoi, personne n'est capable de nous expliquer les résultats de la radio. 
Je lui fait signe par geste mimique CASSÉ? non qu'il me répond....y'a ça de bon.
Pour faire un histoire courte un vieux médecin est arrivé à la rescousse, il nous a expliquer par petit mot, qu'il y avait de l'enflure, et nous remet une prescription que Manon s'empresse à regarder, anti-inflammatoire, anti-biotique, relaxant musculaire, pommade analgésique.
C'est le temps de quitter, mais avant faut passer à la caisse.
Consultation médical.............20,000 kip,   ($2.79)
Médicaments.........................27,000 kip.   ($3.77)
Radiographie.........................80,000 kip.   ($11.18)
Si je rajoute la consultation en clinique privé à Phonsavan 50,000 kip ($6.99)
Cette mésaventure nous auras coûté 177,000 kip.   ($24.74) 
J'espère que je vais être remboursé!!!
Depuis notre entré en urgence jusqu'à notre sortie le tout à duré au plus 90 minutes, dont 30 minutes de perdu, parce que on ne se comprenait pas. Le plus comique, le technicien à la pharmacie (100pieds de l'urgence) lui parle très bien l'anglais!!!
Regardons le côté positif, nous avons aimé l'expérience (pas d'être tombé en moto) de visiter une hôpital, autrement quand aurions nous pu visiter une salle d'urgence
en asie?
En résumé c'est un hôpital comme rarement nous aurons la possibilité d'en revoir.
C'est impensable un hôpital de ce genre au Canada, pourtant ici ça semble être la norme.
Au travers tout ça, malgré la barrière des langues, nous avons été bien accueilli et très bien traité.
Nous prenons le reste de la journée en pause et satisfait qu'il n'y ai rien de grave.
Le voyage peut se poursuivre.





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