mercredi 30 avril 2014

Varanasi, Uttar Pradesh, Inde, 6e jour.

( 30 avril 2014 )
05:30 hre. du matin je suis debout, je veux aller sur le Gange voir le soleil illuminer les ghats.
Manon avec son vilain rhume d'homme, préfère rester coucher.
Je me rend jusqu'au Gange, j'ai rendez-vous avec un batelier à 06:00 hre.
Son bateau à rame est très rudimentaire, fait tout en bois, un peu comme nos ancienne chaloupe, avec des planche de bois, cloués sur des bâtons de bambous servants d'avirons.
Que m'importe en autant qu'il flotte l'allé retour.
A l'instant ou nous quittons la rive, mon regard ne fixe que les ghats. 
Émerveillé par la splendeur du site. 
Le soleil s'imprimant sur ces pierres historiques, ne fait qu'emplifier le cachait mystique de ces lieux.
Il y a déjà de l'activité sur les ghats, des gens se lavent et purifie leur corps par un petit rituel dans les eaux du Gange. 
Nous passons devant le Main Ghat, ou tous les matins débutants à 05:30hre il y a attroupement pour une cérémonie, et ça ce répète également le soir.
Par la suite, on se laisse glisser jusqu'au cite de crémation principale, le ghats Manikarnika, ou il y a encore des bûchés en activités.
Je vous laisse admirer les photos.












Varanasi, Uttar Pradesh, Inde, 5e jour

( 29 avril 2014 )
Moi ça vas très bien ce matin, j'ai passé mon rhume à Manon.
Elle vas savoir c'est quoi un rhume d'homme!!!
Pour la première fois de notre voyage, nous sortons de la chambre à 10:00hre.
c'est la grâce matinée 
Nous allons dans les ruelles retrouver notre petit café.
Rien n'a changé, on se fait accoster par des jeunes nous demandant des roupis, il y a les démunis qui quêtent toujours aux mêmes endroits, la dame avec son bébé se trouve toujours près d'un petit resto, les holy mans qui s'offrent pour une pose en échange de roupis (évidemment) et certaines vaches sont toujours à la même place à la même heure.
Pour ce qui est des  "bouze" de vache, il y en a des fraîches du matins.
J'ai oublié de vous dire, on en retrouvent même sur les murs. 
Non, ce n'est pas les vaches qui lèvent la patte (ce serais dangereux de ce promener!) ici rien ne se perd. Les gens ramassent le fumier de vache qu'ils aplatissent sur les murs en galettes de la grosseur d'une soucoupe. 
Les galettes sèches au soleil et servent de combustion, c'est de là que viens le petit goût épicé dans la nourriture.
Au restaurant, nous avons juste le temps de dîner avant la panne d'électricité.
Nous écoulons le temps, pas question de retourner à l'hôtel, ou de se promener sur les ghats par cette chaleur.
En début d'après-midi l'électricité est de retour. 
Nous retournons à l'hôtel, y a pas grand chose à faire à part ça.
Pas chanceux, vers 13:30hre. nouvelle panne, plus d'air climatisé.
Vers 16:00hre. je part seul pour me balader au bord du Gange.
A cette heure le soleil à commencé son déclin, je peu marcher à l'ombre des Ghats.
Je me rend jusqu'au Ghat Manikarnika, ou les bûchers ne cessent de crépiter.

Je reviens en marchant dans les corridors et ruelles du vieux quartier en espérant que l'air conditionné fonctionne dans la chambre.
Aujourd'hui ça fait quatre mois que nous sommes parti, l'aventure ce poursuit, demain le Népal.





Varanasi, Uttar Pradesh, Inde 4e jour

( 28 avril 2014 )
Nous attendons aujourd'hui confirmation pour nos réservations de billets d'avions pour le Népal.
Je suis encore enrhumé, ça pas de maudit bon sens, je vais devoir me reposer aujourd'hui si je veux être en forme plus tard.
Mais se reposer quand on n'a pas d'air climatisé ou de ventilateur, c'est pas évidant.
Ici il y a panne d'électricité 4 à 5 fois par jours. Ça peu duré quelques minutes mais plus souvent quelques heures.
Selon un commerçant d'où nous allons prendre notre café, c'est fréquent vers 14:00 hre. le courant dans ce secteur ci, sera couper, par la suite c'est autour d'un autre secteur et ainsi de suite.
La panne dure alors jusqu'à 17:00 hre. C'est comme ça tous les jours dans les grandes chaleur.
Il n'y a qu'à Varanasi que c'est comme ça, il semble qu'à Bombay et Delhi, ils n'ont pas ce problème, ça reste a voir!
Toutes les nuits, il y a une panne.
Quand nous n'avons plus d'électricité, on se dirige à la fraîcheur des ruelles, d'où le soleil ne pénètre pas et on entre dans le premier petit café convenable pour boire un  délicieux lassi et regarder les gens.
Quand nous sommes tanné de ces lieux, et bien on change de place.
Nous revenons à notre chambre vers 13:30hre. pas d'électricité et il fait terriblement chaud.
On essai quand même de ce rafraîchir en prenant une bonne douche froide, et en ne bougeant pas, couché sur le lit.
Ne tenant plus nous repartons nous rafraîchir dans un restaurant pas tellement loin, ou l'on sait que même s'ils n'ont pas d'électricité, leurs ventilateurs murales eux fonctionnent.

Vers 17:30hre. on se dirige vers le Gange pour une balade en bateau.
Vue de l'eau les Ghats sont très différente. 
Notre batelier nous conduit jusqu'à la Ghat Manikarnika, lieux principale de crémation. Nous y voyons facilement une douzaines de bûchés.
Ici les feux sont constant, il y a des corps qui brûles, 24 heures sur 24. 
Les lieux sont sinistre. Ils nous aient interdit de photographier de trop près.
Des gens descendent un corps sur un brancard jusqu'au bord du Gange, nous ne voyons pas s'il s'agit d'un homme ou d'une femme. 
Ils le déposent à moitié sur la rive et moitié dans l'eau. Là les gens arrosent le corps avec les eaux du Gange et quitte en le laissant sur place.
Le corps sera plus tard, soit transporté sur un bûché pour y être incinéré, ou lesté d'un poids et immergé dans le Gange.
Les lépreux, les femmes enceintes, les enfants et les holy mans, ne sont pas incinérés. Leurs corps sont lestée´une grosse pierre et immergé au fond du Gange.
C'est pour cette raison que de temps à autre un corps gonflé pas les gaz émanant de la putréfaction, remonte à la surface.
Lorsque nous retournons à notre hôtel il fait noir.

Arrivé à notre chambre, pas d'électricité. Là je commence à avoir mon voyage.
Je rencontre un des employés qui semble être un boss, et lui fait comprendre mon désappointement. Si on avait su on aurait pris une chambre avec ventilateur seulement, la moitié du temps on a pas d'air climatisé. 
Sa réaction?.......Il s'en fout royalement.
Je lui demande s'il vas nous donner un crédit? 
Pourquoi c'est pas de ça faute, qu'il dit.

De toute façon il est immunisé contre nos plaintes, nous ne sommes pas les premiers à se plaindres. 

On a eu notre confirmation, nos billets d'avions sont réservés pour Katmandou au Népal. 
Nous quittons le 1er mai.

Je commence à avoir hâte de partir d'ici moi.....



mardi 29 avril 2014

Varanasi, Uttar Pradesh, Inde 3e jour.

( 27 avril 2014 )
Nous avons pris une décision ce matin, nous allons prendre notre temps ici pour essayer de récupérer,
<< La petite nature à André à poigné un gros rhume >>
<< Ben, c'est le 14 heures de trains qui m'ont magané, ça a affaiblie mon système immunitaire >>
<< Pauvre petite bête! moi aussi j'ai fait 14 heures de trains pis chu en forme >>
<< Ha oui! Ben le prochain voyage de nuit en train, c'est moi qui prend la couchette du haut, après on en reparlera >>
Comme je disais on vas rester pour récupérer, et la prochaine étape c'est Katmandou au Népal, nous essayons de réserver les billets par internet.
Notre décisions viens du fait que la chaleur est intolérable. 
A notre arrivé en Inde nous pouvions compter sur les avant-midi pour se promener jusque vers 13:00 hre. avant que les grosses chaleur arrive. 
L'après-midi nous récupérions à l'air climatisé de notre chambre, pour ressortir vers l'heure du souper.
Maintenant de bonne heure le matin il fait déjà chaud, et pas à peu près, on parle de 40 celcius et plus on avance dans la journée plus il fait chaud.
Ce matin nous sommes parti nous promener dans les ruelles et corridors de la vieille ville, à la recherche d'un peu de fraîcheur et à l'abris du soleil, et d'un petit café que nous avons vue hier.
Comme de raison....on s'est perdu!


Mais la vieille ville est bien ceinturé, qui fait que nous nous retrouvons.......a moins d'être vraiment bozo (NON ce n'est pas notre cas).
Nous nous sommes promené, dans les quartiers résidentiel, nous avons bien vue ou certaines gens habite. 
C'est indescriptible, les gens de ce quartier sont très pauvres. Pour certain la porte d'entré de leur habitation, ce n'est qu'un rideau, et il sont sur terre battu.
Les accès à leurs habitations sont petites et sombres, c'est comme si on entrais dans une grotte, un type de ma grandeur doit se pencher pour entrer.
Dans ces corridors beaucoup de circulation hétéroclite. 
Il y a des femmes biens habillés avec de jolies saris, (le femmes riches ou pauvres portent toujours de jolies sari, nous différençons leur classe par la quantité de bijoux qu'elles portent).
Les hommes eux se néglige un peu, il y a bien certain commerçants qui porte chemise et pantalon long, mais la camisole avec une jupette est populaire. 
Il y a les vendeurs ambulants poussant leur brouette souvent mal entretenue.   
Il y a les touristes (qui se font rare) et les autres venus vivre leur spiritualité. 
Il n'y a pas que les indiens qui viennent en pèlerinage ici, il y a également des jeunes nostalgiques de l'air hippie, drez, barbe longue, robes, collier et se promenant pieds nue.
Je dis souvent à Manon, est-ce que ces jeunes ce donne un air?  très très peu d'indien se promène pieds nus, à moins d'être vraiment pauvre (et encore) ou être un jeune enfants.
Tous les cinq pieds, il y a de la merde sur le sol, c'est impossible pour eux de ne pas se ramasser avec une croute brune entre les orteils!
Il y a les vrai de vrai, les vrais disciples indiens, nous les reconnaissons par leur grande barbe, leur turban, enveloppé d'un grand drap, assis la plus part du temps à méditer ou quêter, les gens les appellent les Holymans.
Et oui! Il y a ceux qui quête ou mendie et ça il y en a beaucoup.
C'est le plus difficile. La recommandation c'est de ne pas donner, car ça incite  encore plus les gens à mendier. Il y a des femmes avec leur petit enfant dans les bras qui implore votre pitié, il y a des malades, des personnes âgés et des jeunes enfants. 
C'est à ce demander si ce n'est pas entré dans les mœurs, les enfants nous abordes, hello, roupis? What your name? roupis? Where are you come from? Roupis? Nous disons non et ils repartent tout simplement, la plus part ce ne sont pas des jeunes démunis.
Parmis cette faune qui arpente les lieux, il ne faut évidemment pas oublier les plus importants, ceux qui dominent ces lieux, les chiens, oui! les chiens et les vaches sacré, que j'appelle plus tôt "sacré vache" ( vous avez compris que le sens des mots n'est pas le même ).
Je peu comprendre (ou essayé de comprendre) le lien qui relie la vache à leur religion, relié à la réincarnation. 


Mais! Les chiens eux? C'est quoi leur signification?  Pourquoi c'est permis pour eux d'être toujours dans nos jambes? 
Nous qui croyions qu'en thailande il y avait beaucoup de chien! On avait pas encore vue l'Inde. 
Mais je maintiens ce que j'ai déjà écrit, les chiens en thailande son quand même les plus paresseux du monde.
Mais les chiens indiens sont les plus gros sac à puces, ils sont toujours sur 3 pattes, la quatrième c'est pour ce gratter.
Étrangement ici les chiens bougent beaucoup plus, surtout sur les ghats ou on les retrouvent parfois en bande. Les chiens ont droit de se promener partout, et jamais nous ne voyons quelqu'un les chasser ou les frapper. 
Quand ils ont chaud que font-ils, ils s'assoient dans l'eau, mais pas n'importe ou, dans les égouts à ciel ouvert.
Maintenant que j'y pense, nous n'avons vue aucun chat à Varanasi! 
La ville appartiens aux chiens.....et aux vaches.
Mais, j'ai oublié! les singes, eux aussi sont présent, c'est en levant la tête que de temps a autre nous les voyons dans les hauteurs, sautant d'un côté à l'autre de la ruelle s'agrippant aux bâtisse, rarement ils vont descendre au sol.
<< Pis les chèvres André, t'as pas parlé des chèvres! >>
<< C'est ben vrai, y a les chèvres. J'en ai pas parlé parce que ce sont les moins dérangeantes. Elles prennent moins de place qu'une vache, elles sont moins bruyante que les chiens, et surtout leur crottes sont toutes petites >>
Nous retournons a notre chambre pour nous reposer, faut pas oublier, j'ai poigné un gros rhume.
MERDE, panne d'électricité, pas d'air climatisé ni de ventilateur.
On vas essayé de se reposer du mieux qu'on peut, mais faut pas bouger.

Je n'y tiens plus, une autre petite balade sur les ghats avant d'aller souper.











dimanche 27 avril 2014

Varanasi, Uttar Pradesh, Inde 2e jour

( 26 avril 2014 ).     " JE DEDIS CETTE JOURNÉE À MA MÈRE "
Il fait chaud, très chaud, si nous voulons aller sur les ghats, faut le faire le matin.
C'est le moment ou les ghats sont enveloppés par le soleil, mais c'est également le moment ou le soleil est le moins fort.....c'est ce qu'on pensait. 
Le fait de descendre des marches pour arriver au Gange est impressionnant. 
En plus le Gange est présentement à son bas niveau, selon les gens il se gonfle et double de volume à la mousson.
Nous sommes impressionné, ce n'est pas quelque chose de commun pour nous.
Chaque Ghat porte un nom, notre GH se trouve à 3 minutes à pied de la Shivala Ghat par lequel nous descendons.
Au sommet de ces ghats il y a soit un temple, ou tout simplement un hôtel dédié à un dieu hindou, ou il n'y a rien, les marches conduisent à un mur sans ouverture.
Il doit y avoir pour deux kilomètres de gaths bordent le Gange.
Varanasi est reconnu comme une ville sainte, une ville de pèlerinage.
Varanasi la ville mystique, empli de spiritualité.
Pour le moment il n'y a pas beaucoup de gens sur les gaths, c'est comprenable il fait très chaud.
Il y a des hommes et des femmes qui se baignent avec des gestes cérémonieux et d'autre que lave leur vêtements sur de grandes pierres plates à fleur d'eau.
Notre marche nous conduit jusqu'à la Kedar Ghat. C'est un des endroits ou il y a incinération des corps.
Il est tôt, il y a un bûché d'érigé sur un emplacement élevé, il n'y a pas encore de corps, un homme me dit qu'il s'agit d'un bûché pour un Bramhan, un homme important.  Pas tellement loin, un autre bûché n'est plus que cendres encore fumante.
Nous poursuivons notre marche qui nous conduit à la Main Ghat, ici il y a beaucoup de gens, ont dirait qu'ils attendent quelque chose.
C'est ici que matin et soir il y a des cérémonies, a ne pas manquer il semblerait, faudrait bien venir voir ça!
Mais là, il fait vraiment trop chaud. Pour nous protéger du soleil, nous montons une Ghat au hasard et débouchons dans un dédales de petits corridors (ça c'est encore plus petit qu'une ruelle).

C'est le fun et c'est spécial, il y a des petits commerces de toute sorte, yoga, massage, café, épicerie, articles d'offrandes et autres.
Il y a également des gens qui habitent ces corridors, il y a les vaches qui sortent d'on ne sait oû et prennent toute la place. 
Il y à le fumier que lui on sait d'où il viens et qu'il faut constamment éviter.
On s'arrête a un petit café pour récupérer et boire un petit lassi, très rafraîchissant.

Pour retourner à notre GH nous poursuivons notre aventure dans les corridors dont il est facile de ce perdre, et facile de ce retrouver.
Ces labyrinthes ce trouvent entre le Gange et la rue Mandapur, soit on sort dans la rue, ou soit retourne au Gange.
Il est temps d'arriver a notre chambre, il est midi et il fait plus de 40 degré celcius.
Un repos à l'air climatisé nous fait le plus grand bien, quand il n'y a pas de panne d'électricité, parce que c'est très fréquent, il y a facilement entre 4 à 5 pannes par jour, qui peuvent être de quelques minutes à quelques heures.
Dans l'après-midi, bravant la chaleur, je désire me rendre seul sur les ghats.
La raison est fort simple, je choisie ces lieux remplis de spiritualité pour moi aussi me recueillir et rappeler à ma mémoires ma mère que j'aime et qui nous a quitté.
C'est sur le Ghat de crémation que je m'assois pour méditer, un lieux irréaliste.
Il y a trois bûchés en activités et tout près un corps est allongé sur un brancard, enveloppé dans des linceuls multicolores.

Est ce bien approprié? Que sais je.
J'ai bien essayé de trouver un temple qui me permettrais ce recueillement, mais les quelques temples qu'il y a ici, ne sont pas invitants.
Les temples hindous ne sont pas aussi bien entretenus que les temples boudhistes.
Je m'assois sur un banc, et ferme les yeux.
Je revois les beaux moments passé avec ma mères.
Je lui demande de m'appuyer dans les moments dur de la vie.
Je lui dit que je regrette de ne pas lui avoir dit plus souvent, que je l'aimais quand j'en avais la chance.
Je préfère garder les yeux fermés, et n'écouter que le crépitement des flammes.

Il doit être temps de repartir, les larmes me viennent aux yeux......ça doit être la fumé des bûchés!

Je remonte dans les corridors à la recherche d'un coiffeur, ou plus tôt un barbier. 
J'en trouve un tout jeune, il fait la coupe au ciseau seulement, il est habile, la seul,chose que n'ai pas vraiment aimé, c'est ça couverte avec laquelle il nous recouvre. Elle sent le swing a plein nez.....
Une coupe de cheveux 60 roupis ( $1.09 je lui donne un petit pourboire de 40 roupis il est bien content $1.82 la coupe de cheveux).
Quand je reviens au GH je suis fier de montrer ma nouvelle coupe de cheveux à Manon.
<< Là, vas tu dire aux gens pourquoi tu t'es fait couper les cheveux? >>
<< Ben, c'est parce qu'il fait chaud! >>
<< Ça c'est vrai, mais sais tu vraiment pour ça? >>
<< Là! commence pas >>
<< Dit leur que le serveur au restaurant pensait que tu avais 73 - 74 ans >>
<< Lui y a besoin de faire ajuster ces lunettes.....>>
<< Y en portait pas! >>
<< Ben, y devrais.......fin de la discutions >>


                    " Petits mots à maman "
Le 28 décembre 2013, avant de partir j'ai été vous voir. 
Vous étiez belle, vous étiez impériale dans votre lit. Je me suis assis auprès de vous avec mes hésitations, mes petits problèmes, mes angoisses, mais vous aviez dépassé tout ça et vous me dominiez de votre silence. 
Vos yeux n'avait plus d'expression, vous étiez absente.

Avant de partir je vous ai dit adieu, craignant ne plus vous revoir, mais espérant me tromper.
Je suis parti à travers le monde avec mon petit sac à dos.
Je me rappellerais toujours ce que vous disiez quand je partais en voyage, "profitez en vous êtes jeunes et en santés".
Je revenais de voyage et j'aimais vous racontez ce que nous avions vue et vécus.

Mais, ce que je craignais le plus est arrivé. 

Vous aussi vous êtes parti avec votre sac à dos, mais pour un autre monde.
Un sac a dos, alourdi d'une vie bien rempli.
J'aurais tant aimé vous revoir à mon retour, vous embrassez et vous dire les mots que l'on ne dit jamais à ces parents......"je vous aime".

Je peu vous le certifier, ma mère ne ma m'a jamais quitté.....elle voyage avec nous.


samedi 26 avril 2014

Agra, Uttar Pradesh, Inde, 6e jour, direction Varanasi

( 24 et 25 avril 2014 )
C'est notre dernière journée à Agra, il est temps, je veux pas faire mon baveux mais le Taj Mahal on vas en faire un indigestion, il est temps qu'on bouge.
Nous allons écouler la journée en ne se fatiguant pas trop. 
Avec la chaleur qu'il fait, juste à marcher dans les rues on est en sueur.
On vas profiter de la journée pour faire le ménage dans nos notes et photos.
Nous allons voir nos amis du " Café Coffee Day " ils ont appris a nous connaître tous les jours nous allions prendre notre café.
A 11:00hre nous devons quitter notre chambre, nous louons une petite chambre pour avoir un endroit pour se reposer et prendre une douche avant de partir.
Le trains doit quitter à 20:31hre.
A 19:45hre nous sommes à la gare, c'est la première fois que nous prenons le train le soir, il y a foule et beaucoup de policier armé de vieilles carabines 303 de la dernière guerre.
Je comprend pourquoi il y a temps de police, c'était journée d'élection à Agra et les policiers des environs ont été dirigé vers Ici.
Tous voyages avec le moyen de transport de leur choix.

(Pendant que j'écris ces lignes assis sur la banquette du train, un policier viens se planter debout près de moi, dans ma bulle et me regarde écrire durant quelque minute, c'est comme ça ici, ton intimité prend le bord)

Comme je disais, ils voyagent comme ils peuvent, et c'est gratuit.
Notre train n'est pas a l'heure et nous quittons avec un retard de 45 minutes.
Quand notre train arrivé, c'est la rué, les policiers sont les premiers à ce garrocher.
C'est gratuit pour eux, mais ils ne doivent pas prendre la place des gens, ils s'installent au hasard en espérant que personne n'ai réservé, ou reste dans l'allé a attendre que les gens s'installes.
Quand j'entre dans le train, je suis  acceuilli par le canon d'une carabine. 
Y sont malade, ils manipulent leur carabine comme si c'était de simple bâton, le canon de leurs armes est pointé dans toutes les directions et vers les gens.
Je suis certain que chez-nous, ils ne passent même pas leur permis de chasse.
Là, il nous reste a trouver nos places, un coup à l'intérieur du wagon, comme de raison c'est pas le bon wagon.
Les gens nous envoient d'un côté et de l'autre.
Les corridors sont obstrué, des policiers partout qui nous observe.....et moi j'essai d'éviter les canons pointés vers nous.
On trouve enfin notre compartiment de quatre lits. Il y a  déjà trois personnes et avec nous ça fait cinq. Y en a un qui n'auras pas de lit, et ce ne seras pas nous.
Manon à le lit du haut je prend celui du bas, c'est seulement un petit rideau qui isole le compartiment.
Les policiers sont partout, une chose est certain, je pense pas me faire voler ici.
(On a plus de chance d'être blessé par arme à feu).
Manon grimpe sur son lit pour se coucher tôt.
Là, je m'aperçois que les policiers se cherche des endroits ou s'assoir, un policier s'assois sur le lit de mon voisin avec sa carabine.....aïe, le canon pointé vers lui.
J'ai compris que si je veux pas avoir d'intrus dans mon lit, je dois y voir maintenant.
Je prend mon sac à dos que J'installe sur mon lit a mes pieds et je m'étend pour dormir en faisant certain de prendre large.
Pensez-vous que j'ai dormi, IMPOSSIBLE, ça parle fort, ils allument et ferment la grosse lumière, les cellulaires se font aller, pis mon charmant voisin à décidé d'écouter un film sur son minipad, " mais pas d'écouteurs "???
Si seulement c'était un film en anglais, j'aurais pu suivre! 
Mais non, c'est en hindi et je comprend que dale.

( Saviez vous qu'en Inde il y a 860 langues, mais l'hindi est la langue officiel du pays parlé par 400 millions d'indiens ).

C'est sans compter tous les policiers qui sont venu voir pour s'assoir....... mais c'est de valeur, y avait pas de place.
J'ouvrais légèrement un œil de temps a autre, quand je sentais une présence et je voyais les policiers tasser le rideau et me regarder. Ils parlaient entre eux, ça semblait les frustrer que je prenne toute la place....et moi ça me fesais plaisir.
<< Non mais, c'est pas parceque t'est policier que tout t'est permis, hein! >>
C'était bondé, il y en avait de couché sur le sol dans l'allé.
C'est pas croyable, nous sommes dans un wagon lit, et tous parlent fort comme si de rien n'était.
Ce n'est que vers 04:00hre du matin qu'on a eu un peu de calme, quand plusieurs policiers ont quitté le train. 
Mais 06:00hre c'est reparti, ils allument la grosse lumière et ça parle fort.

Nous qui pensions bien dormir!
S'il n'y avait pas eu les élections, il n'y aurait pas eu ces policiers et je pense qu'on aurait réussit à bien dormir.

Là, la seul chose qu'on a hâte c'est d'arriver à Varanasi.

11:00hre. enfin arrivé à Varanasie.
Quand on sort de la gare on retrouve l'Inde qu'on connaît, (une chaleur écrasante + de 40 degré) et un vrai capharnaüm, je me demande si c'est pas pire qu'aux autres places?

Pour faire une histoire courte.....et parce que je suis fatigué, on vas sauté les entourloupettes des chauffeur de rickshaws.  
On a visité cinq guest house pour enfin en trouver un qui est à notre goût, avec A/C évidemment.
Première chose qu'on fait.....on se couche, on est poké.

Vers la fin de l'après-midi, je décidé d'aller découvrir les environs. Nous sommes près du Gange et de ces gaths (des gaths se sont des escaliers dont les marches descendent jusqu'au Gange).

En sortant de notre GH nous sommes dans les petites ruelles de la vieille ville, elles sont tellement étroites qu'en ouvrant les bras en croix, je touche les murs.
J'arrive a un endroit ou il y a une ouverture entre les bâtisses, je peu voir le Gange.
En m'avançant je constate que je suis en haut d'une gath.

Je la descend jusqu'au Gange et là j'ai une belle vue sur les gaths qui longe le Gange. 

Malgré la chaleur, emporté par la curiosité, j'avance sur les gaths. 
Des gens se beigne et se lave, une dame lave son linge, un jeune lave de la vaisselle, d'autre jeunes son a la pêche, les animaux sont également lavé dans cette eau plus grise que verte. 
Ma marche me conduit jusqu'à trois bûchés de crémation qui crépites.


Je vois les corps dans les flammes dont celui d'une femme. 
Nous pouvons nous approcher près, mais la prise de photo n'est pas toujours apprécié.
Lorsqu'il ne restera que des cendres, elles seront poussé dans le Gange.
Le bois utilisé pour les bûchés est vendu au poids et selon l'essence du bois.
Après une heure de marche sur les Gaths, je retourne dans les rues de la vieille ville pour localiser les lieux.

En circulant dans unes des rues importante du vieux quartier, je vous le confirme...ici c'est le pire endroit que nous ayons vues. 
Les égouts à ciel ouvert, c'est sale, ça pue, il y a un dépotoirs qui empiète dans la rue près des commerces ou les animaux vont fouiller et les gens y font leur besoin.
La pauvreté est très visible.

Je retourne rejoindre Manon qui récupère dans la chambre.
Demain je l'amène se promener sur les gaths.