( 24 et 25 avril 2014 )
C'est notre dernière journée à Agra, il est temps, je veux pas faire mon baveux mais le Taj Mahal on vas en faire un indigestion, il est temps qu'on bouge.
Nous allons écouler la journée en ne se fatiguant pas trop.
Avec la chaleur qu'il fait, juste à marcher dans les rues on est en sueur.
On vas profiter de la journée pour faire le ménage dans nos notes et photos.
Nous allons voir nos amis du " Café Coffee Day " ils ont appris a nous connaître tous les jours nous allions prendre notre café.
A 11:00hre nous devons quitter notre chambre, nous louons une petite chambre pour avoir un endroit pour se reposer et prendre une douche avant de partir.
Le trains doit quitter à 20:31hre.
A 19:45hre nous sommes à la gare, c'est la première fois que nous prenons le train le soir, il y a foule et beaucoup de policier armé de vieilles carabines 303 de la dernière guerre.
Je comprend pourquoi il y a temps de police, c'était journée d'élection à Agra et les policiers des environs ont été dirigé vers Ici.
Tous voyages avec le moyen de transport de leur choix.
(Pendant que j'écris ces lignes assis sur la banquette du train, un policier viens se planter debout près de moi, dans ma bulle et me regarde écrire durant quelque minute, c'est comme ça ici, ton intimité prend le bord)
Comme je disais, ils voyagent comme ils peuvent, et c'est gratuit.
Notre train n'est pas a l'heure et nous quittons avec un retard de 45 minutes.
Quand notre train arrivé, c'est la rué, les policiers sont les premiers à ce garrocher.
C'est gratuit pour eux, mais ils ne doivent pas prendre la place des gens, ils s'installent au hasard en espérant que personne n'ai réservé, ou reste dans l'allé a attendre que les gens s'installes.
Quand j'entre dans le train, je suis acceuilli par le canon d'une carabine.
Y sont malade, ils manipulent leur carabine comme si c'était de simple bâton, le canon de leurs armes est pointé dans toutes les directions et vers les gens.
Je suis certain que chez-nous, ils ne passent même pas leur permis de chasse.
Là, il nous reste a trouver nos places, un coup à l'intérieur du wagon, comme de raison c'est pas le bon wagon.
Les gens nous envoient d'un côté et de l'autre.
Les corridors sont obstrué, des policiers partout qui nous observe.....et moi j'essai d'éviter les canons pointés vers nous.
On trouve enfin notre compartiment de quatre lits. Il y a déjà trois personnes et avec nous ça fait cinq. Y en a un qui n'auras pas de lit, et ce ne seras pas nous.
Manon à le lit du haut je prend celui du bas, c'est seulement un petit rideau qui isole le compartiment.
Les policiers sont partout, une chose est certain, je pense pas me faire voler ici.
(On a plus de chance d'être blessé par arme à feu).
Manon grimpe sur son lit pour se coucher tôt.
Là, je m'aperçois que les policiers se cherche des endroits ou s'assoir, un policier s'assois sur le lit de mon voisin avec sa carabine.....aïe, le canon pointé vers lui.
J'ai compris que si je veux pas avoir d'intrus dans mon lit, je dois y voir maintenant.
Je prend mon sac à dos que J'installe sur mon lit a mes pieds et je m'étend pour dormir en faisant certain de prendre large.
Pensez-vous que j'ai dormi, IMPOSSIBLE, ça parle fort, ils allument et ferment la grosse lumière, les cellulaires se font aller, pis mon charmant voisin à décidé d'écouter un film sur son minipad, " mais pas d'écouteurs "???
Si seulement c'était un film en anglais, j'aurais pu suivre!
Mais non, c'est en hindi et je comprend que dale.
( Saviez vous qu'en Inde il y a 860 langues, mais l'hindi est la langue officiel du pays parlé par 400 millions d'indiens ).
C'est sans compter tous les policiers qui sont venu voir pour s'assoir....... mais c'est de valeur, y avait pas de place.
J'ouvrais légèrement un œil de temps a autre, quand je sentais une présence et je voyais les policiers tasser le rideau et me regarder. Ils parlaient entre eux, ça semblait les frustrer que je prenne toute la place....et moi ça me fesais plaisir.
<< Non mais, c'est pas parceque t'est policier que tout t'est permis, hein! >>
C'était bondé, il y en avait de couché sur le sol dans l'allé.
C'est pas croyable, nous sommes dans un wagon lit, et tous parlent fort comme si de rien n'était.
Ce n'est que vers 04:00hre du matin qu'on a eu un peu de calme, quand plusieurs policiers ont quitté le train.
Mais 06:00hre c'est reparti, ils allument la grosse lumière et ça parle fort.
Nous qui pensions bien dormir!
S'il n'y avait pas eu les élections, il n'y aurait pas eu ces policiers et je pense qu'on aurait réussit à bien dormir.
Là, la seul chose qu'on a hâte c'est d'arriver à Varanasi.
11:00hre. enfin arrivé à Varanasie.
Quand on sort de la gare on retrouve l'Inde qu'on connaît, (une chaleur écrasante + de 40 degré) et un vrai capharnaüm, je me demande si c'est pas pire qu'aux autres places?
Pour faire une histoire courte.....et parce que je suis fatigué, on vas sauté les entourloupettes des chauffeur de rickshaws.
On a visité cinq guest house pour enfin en trouver un qui est à notre goût, avec A/C évidemment.
Première chose qu'on fait.....on se couche, on est poké.
Vers la fin de l'après-midi, je décidé d'aller découvrir les environs. Nous sommes près du Gange et de ces gaths (des gaths se sont des escaliers dont les marches descendent jusqu'au Gange).
En sortant de notre GH nous sommes dans les petites ruelles de la vieille ville, elles sont tellement étroites qu'en ouvrant les bras en croix, je touche les murs.
J'arrive a un endroit ou il y a une ouverture entre les bâtisses, je peu voir le Gange.
En m'avançant je constate que je suis en haut d'une gath.
Je la descend jusqu'au Gange et là j'ai une belle vue sur les gaths qui longe le Gange.
Malgré la chaleur, emporté par la curiosité, j'avance sur les gaths.
Des gens se beigne et se lave, une dame lave son linge, un jeune lave de la vaisselle, d'autre jeunes son a la pêche, les animaux sont également lavé dans cette eau plus grise que verte.
Ma marche me conduit jusqu'à trois bûchés de crémation qui crépites.
Je vois les corps dans les flammes dont celui d'une femme.
Nous pouvons nous approcher près, mais la prise de photo n'est pas toujours apprécié.
Lorsqu'il ne restera que des cendres, elles seront poussé dans le Gange.
Le bois utilisé pour les bûchés est vendu au poids et selon l'essence du bois.
Après une heure de marche sur les Gaths, je retourne dans les rues de la vieille ville pour localiser les lieux.
En circulant dans unes des rues importante du vieux quartier, je vous le confirme...ici c'est le pire endroit que nous ayons vues.
Les égouts à ciel ouvert, c'est sale, ça pue, il y a un dépotoirs qui empiète dans la rue près des commerces ou les animaux vont fouiller et les gens y font leur besoin.
La pauvreté est très visible.
Je retourne rejoindre Manon qui récupère dans la chambre.
Demain je l'amène se promener sur les gaths.
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