mardi 29 avril 2014

Varanasi, Uttar Pradesh, Inde 3e jour.

( 27 avril 2014 )
Nous avons pris une décision ce matin, nous allons prendre notre temps ici pour essayer de récupérer,
<< La petite nature à André à poigné un gros rhume >>
<< Ben, c'est le 14 heures de trains qui m'ont magané, ça a affaiblie mon système immunitaire >>
<< Pauvre petite bête! moi aussi j'ai fait 14 heures de trains pis chu en forme >>
<< Ha oui! Ben le prochain voyage de nuit en train, c'est moi qui prend la couchette du haut, après on en reparlera >>
Comme je disais on vas rester pour récupérer, et la prochaine étape c'est Katmandou au Népal, nous essayons de réserver les billets par internet.
Notre décisions viens du fait que la chaleur est intolérable. 
A notre arrivé en Inde nous pouvions compter sur les avant-midi pour se promener jusque vers 13:00 hre. avant que les grosses chaleur arrive. 
L'après-midi nous récupérions à l'air climatisé de notre chambre, pour ressortir vers l'heure du souper.
Maintenant de bonne heure le matin il fait déjà chaud, et pas à peu près, on parle de 40 celcius et plus on avance dans la journée plus il fait chaud.
Ce matin nous sommes parti nous promener dans les ruelles et corridors de la vieille ville, à la recherche d'un peu de fraîcheur et à l'abris du soleil, et d'un petit café que nous avons vue hier.
Comme de raison....on s'est perdu!


Mais la vieille ville est bien ceinturé, qui fait que nous nous retrouvons.......a moins d'être vraiment bozo (NON ce n'est pas notre cas).
Nous nous sommes promené, dans les quartiers résidentiel, nous avons bien vue ou certaines gens habite. 
C'est indescriptible, les gens de ce quartier sont très pauvres. Pour certain la porte d'entré de leur habitation, ce n'est qu'un rideau, et il sont sur terre battu.
Les accès à leurs habitations sont petites et sombres, c'est comme si on entrais dans une grotte, un type de ma grandeur doit se pencher pour entrer.
Dans ces corridors beaucoup de circulation hétéroclite. 
Il y a des femmes biens habillés avec de jolies saris, (le femmes riches ou pauvres portent toujours de jolies sari, nous différençons leur classe par la quantité de bijoux qu'elles portent).
Les hommes eux se néglige un peu, il y a bien certain commerçants qui porte chemise et pantalon long, mais la camisole avec une jupette est populaire. 
Il y a les vendeurs ambulants poussant leur brouette souvent mal entretenue.   
Il y a les touristes (qui se font rare) et les autres venus vivre leur spiritualité. 
Il n'y a pas que les indiens qui viennent en pèlerinage ici, il y a également des jeunes nostalgiques de l'air hippie, drez, barbe longue, robes, collier et se promenant pieds nue.
Je dis souvent à Manon, est-ce que ces jeunes ce donne un air?  très très peu d'indien se promène pieds nus, à moins d'être vraiment pauvre (et encore) ou être un jeune enfants.
Tous les cinq pieds, il y a de la merde sur le sol, c'est impossible pour eux de ne pas se ramasser avec une croute brune entre les orteils!
Il y a les vrai de vrai, les vrais disciples indiens, nous les reconnaissons par leur grande barbe, leur turban, enveloppé d'un grand drap, assis la plus part du temps à méditer ou quêter, les gens les appellent les Holymans.
Et oui! Il y a ceux qui quête ou mendie et ça il y en a beaucoup.
C'est le plus difficile. La recommandation c'est de ne pas donner, car ça incite  encore plus les gens à mendier. Il y a des femmes avec leur petit enfant dans les bras qui implore votre pitié, il y a des malades, des personnes âgés et des jeunes enfants. 
C'est à ce demander si ce n'est pas entré dans les mœurs, les enfants nous abordes, hello, roupis? What your name? roupis? Where are you come from? Roupis? Nous disons non et ils repartent tout simplement, la plus part ce ne sont pas des jeunes démunis.
Parmis cette faune qui arpente les lieux, il ne faut évidemment pas oublier les plus importants, ceux qui dominent ces lieux, les chiens, oui! les chiens et les vaches sacré, que j'appelle plus tôt "sacré vache" ( vous avez compris que le sens des mots n'est pas le même ).
Je peu comprendre (ou essayé de comprendre) le lien qui relie la vache à leur religion, relié à la réincarnation. 


Mais! Les chiens eux? C'est quoi leur signification?  Pourquoi c'est permis pour eux d'être toujours dans nos jambes? 
Nous qui croyions qu'en thailande il y avait beaucoup de chien! On avait pas encore vue l'Inde. 
Mais je maintiens ce que j'ai déjà écrit, les chiens en thailande son quand même les plus paresseux du monde.
Mais les chiens indiens sont les plus gros sac à puces, ils sont toujours sur 3 pattes, la quatrième c'est pour ce gratter.
Étrangement ici les chiens bougent beaucoup plus, surtout sur les ghats ou on les retrouvent parfois en bande. Les chiens ont droit de se promener partout, et jamais nous ne voyons quelqu'un les chasser ou les frapper. 
Quand ils ont chaud que font-ils, ils s'assoient dans l'eau, mais pas n'importe ou, dans les égouts à ciel ouvert.
Maintenant que j'y pense, nous n'avons vue aucun chat à Varanasi! 
La ville appartiens aux chiens.....et aux vaches.
Mais, j'ai oublié! les singes, eux aussi sont présent, c'est en levant la tête que de temps a autre nous les voyons dans les hauteurs, sautant d'un côté à l'autre de la ruelle s'agrippant aux bâtisse, rarement ils vont descendre au sol.
<< Pis les chèvres André, t'as pas parlé des chèvres! >>
<< C'est ben vrai, y a les chèvres. J'en ai pas parlé parce que ce sont les moins dérangeantes. Elles prennent moins de place qu'une vache, elles sont moins bruyante que les chiens, et surtout leur crottes sont toutes petites >>
Nous retournons a notre chambre pour nous reposer, faut pas oublier, j'ai poigné un gros rhume.
MERDE, panne d'électricité, pas d'air climatisé ni de ventilateur.
On vas essayé de se reposer du mieux qu'on peut, mais faut pas bouger.

Je n'y tiens plus, une autre petite balade sur les ghats avant d'aller souper.











dimanche 27 avril 2014

Varanasi, Uttar Pradesh, Inde 2e jour

( 26 avril 2014 ).     " JE DEDIS CETTE JOURNÉE À MA MÈRE "
Il fait chaud, très chaud, si nous voulons aller sur les ghats, faut le faire le matin.
C'est le moment ou les ghats sont enveloppés par le soleil, mais c'est également le moment ou le soleil est le moins fort.....c'est ce qu'on pensait. 
Le fait de descendre des marches pour arriver au Gange est impressionnant. 
En plus le Gange est présentement à son bas niveau, selon les gens il se gonfle et double de volume à la mousson.
Nous sommes impressionné, ce n'est pas quelque chose de commun pour nous.
Chaque Ghat porte un nom, notre GH se trouve à 3 minutes à pied de la Shivala Ghat par lequel nous descendons.
Au sommet de ces ghats il y a soit un temple, ou tout simplement un hôtel dédié à un dieu hindou, ou il n'y a rien, les marches conduisent à un mur sans ouverture.
Il doit y avoir pour deux kilomètres de gaths bordent le Gange.
Varanasi est reconnu comme une ville sainte, une ville de pèlerinage.
Varanasi la ville mystique, empli de spiritualité.
Pour le moment il n'y a pas beaucoup de gens sur les gaths, c'est comprenable il fait très chaud.
Il y a des hommes et des femmes qui se baignent avec des gestes cérémonieux et d'autre que lave leur vêtements sur de grandes pierres plates à fleur d'eau.
Notre marche nous conduit jusqu'à la Kedar Ghat. C'est un des endroits ou il y a incinération des corps.
Il est tôt, il y a un bûché d'érigé sur un emplacement élevé, il n'y a pas encore de corps, un homme me dit qu'il s'agit d'un bûché pour un Bramhan, un homme important.  Pas tellement loin, un autre bûché n'est plus que cendres encore fumante.
Nous poursuivons notre marche qui nous conduit à la Main Ghat, ici il y a beaucoup de gens, ont dirait qu'ils attendent quelque chose.
C'est ici que matin et soir il y a des cérémonies, a ne pas manquer il semblerait, faudrait bien venir voir ça!
Mais là, il fait vraiment trop chaud. Pour nous protéger du soleil, nous montons une Ghat au hasard et débouchons dans un dédales de petits corridors (ça c'est encore plus petit qu'une ruelle).

C'est le fun et c'est spécial, il y a des petits commerces de toute sorte, yoga, massage, café, épicerie, articles d'offrandes et autres.
Il y a également des gens qui habitent ces corridors, il y a les vaches qui sortent d'on ne sait oû et prennent toute la place. 
Il y à le fumier que lui on sait d'où il viens et qu'il faut constamment éviter.
On s'arrête a un petit café pour récupérer et boire un petit lassi, très rafraîchissant.

Pour retourner à notre GH nous poursuivons notre aventure dans les corridors dont il est facile de ce perdre, et facile de ce retrouver.
Ces labyrinthes ce trouvent entre le Gange et la rue Mandapur, soit on sort dans la rue, ou soit retourne au Gange.
Il est temps d'arriver a notre chambre, il est midi et il fait plus de 40 degré celcius.
Un repos à l'air climatisé nous fait le plus grand bien, quand il n'y a pas de panne d'électricité, parce que c'est très fréquent, il y a facilement entre 4 à 5 pannes par jour, qui peuvent être de quelques minutes à quelques heures.
Dans l'après-midi, bravant la chaleur, je désire me rendre seul sur les ghats.
La raison est fort simple, je choisie ces lieux remplis de spiritualité pour moi aussi me recueillir et rappeler à ma mémoires ma mère que j'aime et qui nous a quitté.
C'est sur le Ghat de crémation que je m'assois pour méditer, un lieux irréaliste.
Il y a trois bûchés en activités et tout près un corps est allongé sur un brancard, enveloppé dans des linceuls multicolores.

Est ce bien approprié? Que sais je.
J'ai bien essayé de trouver un temple qui me permettrais ce recueillement, mais les quelques temples qu'il y a ici, ne sont pas invitants.
Les temples hindous ne sont pas aussi bien entretenus que les temples boudhistes.
Je m'assois sur un banc, et ferme les yeux.
Je revois les beaux moments passé avec ma mères.
Je lui demande de m'appuyer dans les moments dur de la vie.
Je lui dit que je regrette de ne pas lui avoir dit plus souvent, que je l'aimais quand j'en avais la chance.
Je préfère garder les yeux fermés, et n'écouter que le crépitement des flammes.

Il doit être temps de repartir, les larmes me viennent aux yeux......ça doit être la fumé des bûchés!

Je remonte dans les corridors à la recherche d'un coiffeur, ou plus tôt un barbier. 
J'en trouve un tout jeune, il fait la coupe au ciseau seulement, il est habile, la seul,chose que n'ai pas vraiment aimé, c'est ça couverte avec laquelle il nous recouvre. Elle sent le swing a plein nez.....
Une coupe de cheveux 60 roupis ( $1.09 je lui donne un petit pourboire de 40 roupis il est bien content $1.82 la coupe de cheveux).
Quand je reviens au GH je suis fier de montrer ma nouvelle coupe de cheveux à Manon.
<< Là, vas tu dire aux gens pourquoi tu t'es fait couper les cheveux? >>
<< Ben, c'est parce qu'il fait chaud! >>
<< Ça c'est vrai, mais sais tu vraiment pour ça? >>
<< Là! commence pas >>
<< Dit leur que le serveur au restaurant pensait que tu avais 73 - 74 ans >>
<< Lui y a besoin de faire ajuster ces lunettes.....>>
<< Y en portait pas! >>
<< Ben, y devrais.......fin de la discutions >>


                    " Petits mots à maman "
Le 28 décembre 2013, avant de partir j'ai été vous voir. 
Vous étiez belle, vous étiez impériale dans votre lit. Je me suis assis auprès de vous avec mes hésitations, mes petits problèmes, mes angoisses, mais vous aviez dépassé tout ça et vous me dominiez de votre silence. 
Vos yeux n'avait plus d'expression, vous étiez absente.

Avant de partir je vous ai dit adieu, craignant ne plus vous revoir, mais espérant me tromper.
Je suis parti à travers le monde avec mon petit sac à dos.
Je me rappellerais toujours ce que vous disiez quand je partais en voyage, "profitez en vous êtes jeunes et en santés".
Je revenais de voyage et j'aimais vous racontez ce que nous avions vue et vécus.

Mais, ce que je craignais le plus est arrivé. 

Vous aussi vous êtes parti avec votre sac à dos, mais pour un autre monde.
Un sac a dos, alourdi d'une vie bien rempli.
J'aurais tant aimé vous revoir à mon retour, vous embrassez et vous dire les mots que l'on ne dit jamais à ces parents......"je vous aime".

Je peu vous le certifier, ma mère ne ma m'a jamais quitté.....elle voyage avec nous.


samedi 26 avril 2014

Agra, Uttar Pradesh, Inde, 6e jour, direction Varanasi

( 24 et 25 avril 2014 )
C'est notre dernière journée à Agra, il est temps, je veux pas faire mon baveux mais le Taj Mahal on vas en faire un indigestion, il est temps qu'on bouge.
Nous allons écouler la journée en ne se fatiguant pas trop. 
Avec la chaleur qu'il fait, juste à marcher dans les rues on est en sueur.
On vas profiter de la journée pour faire le ménage dans nos notes et photos.
Nous allons voir nos amis du " Café Coffee Day " ils ont appris a nous connaître tous les jours nous allions prendre notre café.
A 11:00hre nous devons quitter notre chambre, nous louons une petite chambre pour avoir un endroit pour se reposer et prendre une douche avant de partir.
Le trains doit quitter à 20:31hre.
A 19:45hre nous sommes à la gare, c'est la première fois que nous prenons le train le soir, il y a foule et beaucoup de policier armé de vieilles carabines 303 de la dernière guerre.
Je comprend pourquoi il y a temps de police, c'était journée d'élection à Agra et les policiers des environs ont été dirigé vers Ici.
Tous voyages avec le moyen de transport de leur choix.

(Pendant que j'écris ces lignes assis sur la banquette du train, un policier viens se planter debout près de moi, dans ma bulle et me regarde écrire durant quelque minute, c'est comme ça ici, ton intimité prend le bord)

Comme je disais, ils voyagent comme ils peuvent, et c'est gratuit.
Notre train n'est pas a l'heure et nous quittons avec un retard de 45 minutes.
Quand notre train arrivé, c'est la rué, les policiers sont les premiers à ce garrocher.
C'est gratuit pour eux, mais ils ne doivent pas prendre la place des gens, ils s'installent au hasard en espérant que personne n'ai réservé, ou reste dans l'allé a attendre que les gens s'installes.
Quand j'entre dans le train, je suis  acceuilli par le canon d'une carabine. 
Y sont malade, ils manipulent leur carabine comme si c'était de simple bâton, le canon de leurs armes est pointé dans toutes les directions et vers les gens.
Je suis certain que chez-nous, ils ne passent même pas leur permis de chasse.
Là, il nous reste a trouver nos places, un coup à l'intérieur du wagon, comme de raison c'est pas le bon wagon.
Les gens nous envoient d'un côté et de l'autre.
Les corridors sont obstrué, des policiers partout qui nous observe.....et moi j'essai d'éviter les canons pointés vers nous.
On trouve enfin notre compartiment de quatre lits. Il y a  déjà trois personnes et avec nous ça fait cinq. Y en a un qui n'auras pas de lit, et ce ne seras pas nous.
Manon à le lit du haut je prend celui du bas, c'est seulement un petit rideau qui isole le compartiment.
Les policiers sont partout, une chose est certain, je pense pas me faire voler ici.
(On a plus de chance d'être blessé par arme à feu).
Manon grimpe sur son lit pour se coucher tôt.
Là, je m'aperçois que les policiers se cherche des endroits ou s'assoir, un policier s'assois sur le lit de mon voisin avec sa carabine.....aïe, le canon pointé vers lui.
J'ai compris que si je veux pas avoir d'intrus dans mon lit, je dois y voir maintenant.
Je prend mon sac à dos que J'installe sur mon lit a mes pieds et je m'étend pour dormir en faisant certain de prendre large.
Pensez-vous que j'ai dormi, IMPOSSIBLE, ça parle fort, ils allument et ferment la grosse lumière, les cellulaires se font aller, pis mon charmant voisin à décidé d'écouter un film sur son minipad, " mais pas d'écouteurs "???
Si seulement c'était un film en anglais, j'aurais pu suivre! 
Mais non, c'est en hindi et je comprend que dale.

( Saviez vous qu'en Inde il y a 860 langues, mais l'hindi est la langue officiel du pays parlé par 400 millions d'indiens ).

C'est sans compter tous les policiers qui sont venu voir pour s'assoir....... mais c'est de valeur, y avait pas de place.
J'ouvrais légèrement un œil de temps a autre, quand je sentais une présence et je voyais les policiers tasser le rideau et me regarder. Ils parlaient entre eux, ça semblait les frustrer que je prenne toute la place....et moi ça me fesais plaisir.
<< Non mais, c'est pas parceque t'est policier que tout t'est permis, hein! >>
C'était bondé, il y en avait de couché sur le sol dans l'allé.
C'est pas croyable, nous sommes dans un wagon lit, et tous parlent fort comme si de rien n'était.
Ce n'est que vers 04:00hre du matin qu'on a eu un peu de calme, quand plusieurs policiers ont quitté le train. 
Mais 06:00hre c'est reparti, ils allument la grosse lumière et ça parle fort.

Nous qui pensions bien dormir!
S'il n'y avait pas eu les élections, il n'y aurait pas eu ces policiers et je pense qu'on aurait réussit à bien dormir.

Là, la seul chose qu'on a hâte c'est d'arriver à Varanasi.

11:00hre. enfin arrivé à Varanasie.
Quand on sort de la gare on retrouve l'Inde qu'on connaît, (une chaleur écrasante + de 40 degré) et un vrai capharnaüm, je me demande si c'est pas pire qu'aux autres places?

Pour faire une histoire courte.....et parce que je suis fatigué, on vas sauté les entourloupettes des chauffeur de rickshaws.  
On a visité cinq guest house pour enfin en trouver un qui est à notre goût, avec A/C évidemment.
Première chose qu'on fait.....on se couche, on est poké.

Vers la fin de l'après-midi, je décidé d'aller découvrir les environs. Nous sommes près du Gange et de ces gaths (des gaths se sont des escaliers dont les marches descendent jusqu'au Gange).

En sortant de notre GH nous sommes dans les petites ruelles de la vieille ville, elles sont tellement étroites qu'en ouvrant les bras en croix, je touche les murs.
J'arrive a un endroit ou il y a une ouverture entre les bâtisses, je peu voir le Gange.
En m'avançant je constate que je suis en haut d'une gath.

Je la descend jusqu'au Gange et là j'ai une belle vue sur les gaths qui longe le Gange. 

Malgré la chaleur, emporté par la curiosité, j'avance sur les gaths. 
Des gens se beigne et se lave, une dame lave son linge, un jeune lave de la vaisselle, d'autre jeunes son a la pêche, les animaux sont également lavé dans cette eau plus grise que verte. 
Ma marche me conduit jusqu'à trois bûchés de crémation qui crépites.


Je vois les corps dans les flammes dont celui d'une femme. 
Nous pouvons nous approcher près, mais la prise de photo n'est pas toujours apprécié.
Lorsqu'il ne restera que des cendres, elles seront poussé dans le Gange.
Le bois utilisé pour les bûchés est vendu au poids et selon l'essence du bois.
Après une heure de marche sur les Gaths, je retourne dans les rues de la vieille ville pour localiser les lieux.

En circulant dans unes des rues importante du vieux quartier, je vous le confirme...ici c'est le pire endroit que nous ayons vues. 
Les égouts à ciel ouvert, c'est sale, ça pue, il y a un dépotoirs qui empiète dans la rue près des commerces ou les animaux vont fouiller et les gens y font leur besoin.
La pauvreté est très visible.

Je retourne rejoindre Manon qui récupère dans la chambre.
Demain je l'amène se promener sur les gaths.








jeudi 24 avril 2014

Agra, Uttar Pradesh, Inde 5e jour

( 23 avril 2014 )
Manon me fait part qu'elle à eu des brulements d'estomac cette nuit.
<< Je connais un bon régime pour ça.....le régime à l'eau >>
<< Ben non c'est pas la même chose que toi, c'est des brulements d'estomac, c'est pas le vas vite >>
<< Regarde....quand je suis malade, tu t'occupe de moi >>
<< Là c'est toi qui est malade, reste moi m'occuper de toi >>
<< Le régime à l'eau c'est bon pour ça >>
<< Aie! L'infirmière icite c'est moi, toi t'es juste une police, compris? >>
<< C'est ça, si c'est bon pour moi, c'est pas bon pour toi, hein? >>

Opération achat de billets de train pour Varanasi.
Je pars seul pour la gare sachant que ça peut être long.
Quand je suis venu à la gare hier, on nous a dit de revenir aujourd'hui à 09:00hre.
A 09:10hre. J'étais à la gare, et le type au guichet, me dit de revenir à 10:00 hre???
Demandez moi pas pourquoi!  je sais pas et j'aime mieux pas le savoir.

Pour patienter j'entre en gare ou les trains arrive, je m'assois sur un banc et regarde les gens.
La façon dont c'est fait les quais sont surélevés d'environs trois pieds par rapport aux railles de trains. 
Les gens plus tôt que d'utiliser les passerelles, beaucoup d'entre eux, vont sauter du quai sur la voie ferré et remonter de l'autre côté, jeune comme vieux, homme comme femme. Ce qui est amusant, c'est de voir l'indifférence des hommes à aider les femmes même âge à remonter sur le quai. 
Face à moi, de l'autre côté de la voie ferré, une maman, reconduit son jeune enfant au bord du quai, les fesses dans ma direction, pour qu'il fasse un beau pipi sur la track!
Tout a coup, entre en gare par un extrémité un troupeau de singe (environs une trentaine) certain marchant sur la voie ferré, d'autre directement sur les quais, comme si de rien n'était, sous l'indifférence des gens. 
J'en vois près d'une dizaine se promener sur les poutres au dessus des gens.
Parmi eux il y a des singes adultes, des plus jeunes, des femelles avec leur petits.
Il semble tous se diriger dans la même direction, ramassant au passage des restes de nourriture trouvé sur leur route.
Tous ressortent à l'autre extrémité, leur promenade a duré environs 15 minutes.
Malheureusement pour une rare fois, je n'avais pas ma camera.

Bon c'est l'heure il est 10:00hre. je dois retourner au guichet pour mes billets.
Au guichet pour les touristes (car il y a un guichet pour les touristes et l'autre à côté c'est pour le local) il y a un groupe de six personnes au comptoir et plus à l'autre.
Il faut que je vous explique comment c'est fait.

Dans une grande salle, il y a un grand comptoir vitré d'environs 100pieds. 
Il y a une possibilité d'une dizaine de guichet, mais évidemment seul deux comptoirs sont ouvert.
Vous me suivez bien.
Bon! A hauteur du visage (visage indien) il y a un trou dans la vitre gros comme un pamplemousse, et une dizaine de pouces sous ce trou au niveau du comptoir, il y a une autre ouverture elle aussi de la grosseur d'un demi-pamplemousse (un gros pamplemousse) c'est ici qu'on a affaire avec le préposé.
Comme je vous disais il y a un groupe de six personnes au comptoir no.1, se sont tous des indiens, touristes? Allé don savoir!
J'ai bien dit un groupe, pas une ligne de six personnes, mais un tas ou tous veulent parler en même temps et remettre leur papiers en même temps.

J'ai oublié de vous dire, que pour avoir un billet de train vous avez une formule à compléter, date, heure, endroit de départ, nom du train, no. du train, endroit d'arrivé, noms, adresse, etc,etc, et fournir une photocopie de votre passeport. 

Bordel! Je veux juste un billet de train.......

Bon, le tout complété,  je me colle au tas, je dis bien collé. 
Là au diable notre espace vital, comme on dit, tout le monde est dans ma bulle.
Trois quatre personnes parlent au préposé en même temps et tend par le trou de vitre leur papier. Je suis plus grands que tous les gens d'au moins une tête, se qui fait que je vois tout. Ça parle fort, le préposé n'a pas le sourire, (de toute façon il ne l'on jamais).
Je ne m'en fais pas je suis confortablement bien collé sur la dame devant moi, et de toute façon ils étaient la avant, je vais attendre mon tour.

Vous me suivez toujours et imaginez un peu la scène.

Mais là arrive de chez pas oû, un indien d'une trentaine d'années et bien habillé qui veut se faufiler et tend le bras par dessus les gens pour vouloir passer ces papiers par le trou de la vitre. 
" Là c'est assez " ça fait 10 minutes que je suis poigné icite dans ce bordel, les gens s'empile au tour de moi et là ce oiseau là veut passer devant tout le monde.
Ces papiers ne se sont pas rendu à la vitre, parce que sont bras est retourné vers lui. Il a été surpris que je lui retire le bras et je met mon bras de travers devant lui appuyer sur le comptoir.
Il me dit des choses que je ne comprend pas (une chance pour lui) et me montre ces papiers.
<< Je m'en fout, de tes papiers, attend ton tour, on était icite avant toé, pis j'aime mieux te dire que j'ai encore un bras de valide >>
Y a rien compris, mais ça ma fait du bien.
La j'ai compris que si je fais pas comme eux, ce soir je vais être encore devant le trou comme un niaiseux.
Du moment que j'ai une chance, je glisse mes papiers par le trou, mais l'enfant de nénane, y en profite que j'ai mon bras valide à l'intérieur pour glisser par une fente sous la vitre ces papiers à l'intérieur. Une chance que le préposé à pris mes papiers en premier, je commençais à être malin, j'en tremblais de rage. 
Quand je viens a bout de me rendre au trou, "c'est mon tour" je m'accote sur le comptoir, j'ouvre mes bras j'en prend large, pis j'ai le visage dans le trou pour parler au préposé.
" J'ai le contrôle de la place"
Je pense que le préposé à vue que je commençais à perdre patience, de toute façon à longueur de bras que j'ai, mes papiers étaient rendu sous son nez.
Là, dépêchez-vous parceque j'ai une petite madame dans mon dos qui essai de passer par tous les moyens, à gauche, à droite, je lui donne pas de chance, pis à en chiale un coup, à vas finir par me grimper sur le dos.

Enfin! j'ai mes billets c'est pas si difficile que ça!
Quand je me retire du comptoir c'est comme quand on enlevé le bouchon du bain, c'est la cohue vers le trou, ils doivent être une douzaine, tout le monde parle en même temps.

Pourtant les autres fois à Delhi et Jaipur c'était pas fou de même.
J'avoue que j'ai abusé un peu de mon physique.......
Mais.......bon dieu ça fait du bien!

A l'extérieur de la gare, il fait très chaud, plus on avance dans les jours, plus il fait chaud tôt l'avant-midi, il fait 40 degré et ça commence à grimper en après-midi.

Je suis de retour à notre hôtel fier de montrer à Manon les deux billets de train pour Varanasi. Deux couchettes première classes un trajet de 14 heures départ demain à 20:37 hre.
 On a ben hâte de voir ça.

Je m'étend sur le lit pour décompresser un peu. 
En sortant de la gare c'est pas dans la cohue des rues de la ville qu'on peu relaxer et surtout pas dans un tuk tuk.
 
Dans l'après-midi nous parlons voyage avec Markus un allemand rencontré dans un café, possiblement le seul petit café convenable de la ville.
Un jeune homme fort sympathique, nous avons parlé pendant près de deux heures.
Un autre contact. L'Allemagne!  on sais jamais?

En soirée c'est avec un jeune québécois d'origine cambodgienne que nous avons souper. Un jeune autre jeune homme sympathique, mais lui on a pas pris ces coordonné, il habite Montréal. 







mardi 22 avril 2014

Agra, Uttar Pradesh, 4e jour

( 22 avril 2014 )
Ça vas un peu mieux ce matin, grâce au bon soins de mon infirmière.
Mais elle ne me lâche pas, je continue mon régime à l'eau.
J'ai eu droit a une demi banane pour déjeuner. Un test pour voir si ça vas passer.
A près une demi heure tout est ok.
<< Bon je peu déjeuner? >>
<< Pas question, on continue le régime, on verras plus tard >>
<< Tu veux ma mort, j'ai juste bue de l'eau hier. A voyager comme ça sa coûteras pas cher >>
<< File tu assé bien pour qu'on aille visiter le fort Agra >>
<< Ben oui! mais apporte quand même le rouleau de papier de toilette >>
On a pris le même rickshaw qu'hier, mais là il sait a quoi s'en tenir et je lui redis, 
<< Tu vas ou je te dis d'aller pas de détour >>
<< Ok, ok, ok >>
De toute façon c'est toujours ok avec eux.
Nous arrivons au fort Agra. c'est le plus grand fort de l'Inde, il a trois kilomètres de superficie, dont seulement un kilomètre est accessible au publique, les deux autre sont occupés par l'armé. 

Cette imposante citadelle de grès rouge est érigé au bord de la rivière Yamuna et fut construit par l'empereur Akbar en 1565.
Construit en premier pour être un bâtiment militaire, il devint par la suite transformé en palais par Shah Jahan, celui la même qui à fait ériger le Taj Mahal.

Mais en 1658 Shah Jahan fut renversé par son fils et fut emprisonné jusqu'à ça mort à la citadelle.
Cette citadelle est beaucoup plus belle que le fort Rouge de Delhi.

Ce qu'il est remarquable avec chacune des grandes villes que l'on fait en Inde, c'est que le scénario ce répète. 
Les Maharadjas, les palais, les forts, les tombes et les temples. C'est classique.
Mais nous sommes toujours impressionné quand même.
Après la visite du fort, on se dirige vers la gare pour l'achat de billets de train pour Varanasi.
Mais c'est jamais facile, d'une gare à l'autre ça change, et ici faut surveiller, y en a toujours qui essai de passer devant toi.
Quand on viens a bout de ce faire servir, et qu'on obtiens les renseignements désiré, faut revenir demain pour faire la réservation???

Bon pour dîner, devinez quoi, on à découvert un McDonald.
Et devinez quoi? Manon n'a pas voulu que j'en mange.
Elle m'a mangé un chicken burger avec frite et coke, sous le nez, alors que moi, assis à ces côtés dans le McDonald, j'avais ma bouteille d'eau et mangeais une banane.
Si c'est pas de la cruauté mental ça!

Au souper venu j'ai enfin droit à un végé fried rice.
Il était tout simplement délicieux.
Assis sur la terrasse de l'hôtel, je délecte ce bon petit riz avec une vue magnifique sur le Taj Mahal.
On verras ce soir si ça passe bien.
  

Agra, Uttar Pradesh, 3e jour

( 21 avril 2014 )

Ça vas pas trop bien ce matin, disons que depuis hier ça ma gargouille dans l'estomac. 
Je préfère ne pas me tenir trop loin des toilettes.
Mon infirmière me met à l'eau, même pas droit à une saveur dans l'eau.
Nous avions prévu allé voir le fort Agra, mais on vas garder ça pour demain.
Vers 10:00hre. je me sens bien, on devrait être bon pour un petit tour de ville en rickshaw.
C'est toujours le fun de ce faire balader en ville, c'est plus vite, on se fait moins achaler, pis c'est pas nous qui avons le stress du trafic.
Ici comme à Delhi et Jaipur c'est la cohue dans les rues, et ici ils ont plus de vache dans les rues.
Les gens promènent dans les rues leur troupeaux de 6 à 8 bêtes, et vont les faire paître le long de la rivière qui traverse la ville.

Ce sont des bêtes imposantes, mais très docile.
Dans ces même pâturages, les gens ramassent les excréments de ces bêtes, (la merde quoi) qu'ils aplatissent comme une assiette, qu'ils font sécher, et qui serviras de combustion.
Ils devraient ramasser ce qui traine dans les rues, parce que les bêtes n'attendent pas d'être arrivé pour lâcher du leste. 

Après deux heures de brassage de rickshaw, on dit a notre chauffeur de nous conduire à notre hôtel. 
Il fait un détour et nous arrête devant un commerce de tissu.
<< Aie bonhomme j'ai dit à l'hôtel >>
Il veut que l'on entre dans le magasin, même si on achète pas.
<< Y en ai même pas question, moi ce que je veux c'est ma chambre et ma toilette au plus maudit, ça presse >>
Les rickshaws on des commissions lorsqu'ils conduisent des gens à des commerces, même si les gens n'achète pas.
Arrivé à la chambre, je suis surveillé par mon infirmière, pas moyen de grignoter le moindre petit biscuit.
Je suis à l'eau jusqu'à demain.










dimanche 20 avril 2014

Agra, Uttar Pradesh, Inde 2e jour

( 20 avril 2014 )
<< Un mois aujourd'hui. >>
<< Quoi ça? >>
<< Ben ça fait un mois que je me suis fait opéré >>
<< Tu vas tu en faire une fête national? >>
<< Ben non! Mais il ne me reste que deux semaines encore à supporter mon attelage, pis après bye bye >>
<< Ben ça! Ça vas dépendre de moé, si je vois que tu en a encore besoin tu vas continuer à le 
  porter >>
......................" On verras ben ça "

Aujourd'hui c'est la visite du TAJ MAHAL, on se trouve à cinq minutes de la porte d'entré sud.

Notre hôtel à la meilleur vue sur LE TAJ (les familier l'appelle LE TAJ) et c'est certainement nous dans tout l'hôtel qui avons la plus belle vue a partir de notre chambre, nous sommes les seul a avoir le wi-fi dans la chambre, pis à Ben y penser je pense que nous avons une suite. Ça compense pour les affreuses chambres qu'on a des fois.
Ça c'est la vue de notre chambre, pis assis sur le coin de la galerie, c'est un voyeur.
Ça court partout sur les toits, une vrai peste.

Pour entrer au TAJ c'est pas donné, on nous remet une bouteille d'eau et des chaussettes à enfiler dans les pieds lorsque l'on entre dans le mausolée.. 
Nous y allons de bonne heure pour éviter la chaleur de l'après-midi.

Pour traverser la première porte, nous devons passer à la fouille et au détecteur de métal.
Mon attelle les intrigues, surtout le coussinet pour appuyer le bras.
<< Aie, les gars si vous voulez le confisquer, je vous le donne tout de suite! >>
Pas chanceux, ils me le laissent pour la visite.
Traversé cette première porte, on se retrouvent dans une court a traverser pour arriver à une seconde et immense porte.
C'est la porte "sud" qui donne accès au jardin. 
La porte est tellement grande qu'elle dissimule a nos yeux ce qui ce trouve derrière.
Lorsque l'on avance vers son arche, nous ne voyons que la lumière éclatante du soleil traverser son orifice. 
En s'avançant sous le portique, nos yeux s'ajuste à la brillance du jour et subitement apparaît à nos yeux éblouis, le plus belle édifice du monde, le TAJ MAHAL.
Cette merveille que nous avons tant entendu parlé et vue seulement en image, se trouve devant nous.  
Ce magnifique et gigantesque monument, un chef d'œuvre architecturale, fait de marbre blanc, fut édifier par l'empereur Shahi Jahan pour recevoir le corps de sa 3ème épouse, morte en mettant au monde leur 14e enfant en 1631.
La construction entreprise en 1632, s'acheva en 1653.
On dit de ce monument qu'il est aussi immaculé aujourd'hui qu'à l'époque de sa construction.
Seul les véhicules non polluants peuvent s'approcher à 200 mètres du mausolée. 
Plus nous nous approchons, plus nous prenons conscience de l'immensité des lieux.

Nous traversons les jardins, le regard rivé à cette merveille.
Nous prenons des photos, sachant pourtant bien, que les plus belles images seront ceux restés à jamais gravés dans nos cœurs. 
Pour entré dans le mausolée, nous enfilons nos chaussettes. 
Arrivé au pieds de ce monument, nous sommes émerveillé par son gigantesque,
la beauté du marbre, les sculptures. 
A l'intérieur, il n'y a que deux tombeaux ou les gens circulent tout au tour.
Les murs sont incrusté de pierres semi-précieuses formant de superbe motifs, sur les murs il y a des citations du coran en jaspe incrusté.
(Désolé aucune photo permis à l'intérieur)
Pour nous la beauté se trouve à l'extérieur.
On se balade dans le parc, en ne ce lassant pas d'admirer ce chef d'œuvre dédier à l'amour.

C'est un peu avec regret que nous quittons ces lieux pour retrouver la cohue des rues de l'Inde.
C'est deux mondes, séparé seulement par un mur, une richesse fabuleuse d'un côté et une extrême pauvreté de l'autre.

Le temps des Maharadjas est-il terminé?.........J'en doute!