( 23 avril 2014 )
Manon me fait part qu'elle à eu des brulements d'estomac cette nuit.
<< Je connais un bon régime pour ça.....le régime à l'eau >>
<< Ben non c'est pas la même chose que toi, c'est des brulements d'estomac, c'est pas le vas vite >>
<< Regarde....quand je suis malade, tu t'occupe de moi >>
<< Là c'est toi qui est malade, reste moi m'occuper de toi >>
<< Le régime à l'eau c'est bon pour ça >>
<< Aie! L'infirmière icite c'est moi, toi t'es juste une police, compris? >>
<< C'est ça, si c'est bon pour moi, c'est pas bon pour toi, hein? >>
Opération achat de billets de train pour Varanasi.
Je pars seul pour la gare sachant que ça peut être long.
Quand je suis venu à la gare hier, on nous a dit de revenir aujourd'hui à 09:00hre.
A 09:10hre. J'étais à la gare, et le type au guichet, me dit de revenir à 10:00 hre???
Demandez moi pas pourquoi! je sais pas et j'aime mieux pas le savoir.
Pour patienter j'entre en gare ou les trains arrive, je m'assois sur un banc et regarde les gens.
La façon dont c'est fait les quais sont surélevés d'environs trois pieds par rapport aux railles de trains.
Les gens plus tôt que d'utiliser les passerelles, beaucoup d'entre eux, vont sauter du quai sur la voie ferré et remonter de l'autre côté, jeune comme vieux, homme comme femme. Ce qui est amusant, c'est de voir l'indifférence des hommes à aider les femmes même âge à remonter sur le quai.
Face à moi, de l'autre côté de la voie ferré, une maman, reconduit son jeune enfant au bord du quai, les fesses dans ma direction, pour qu'il fasse un beau pipi sur la track!
Tout a coup, entre en gare par un extrémité un troupeau de singe (environs une trentaine) certain marchant sur la voie ferré, d'autre directement sur les quais, comme si de rien n'était, sous l'indifférence des gens.
J'en vois près d'une dizaine se promener sur les poutres au dessus des gens.
Parmi eux il y a des singes adultes, des plus jeunes, des femelles avec leur petits.
Il semble tous se diriger dans la même direction, ramassant au passage des restes de nourriture trouvé sur leur route.
Tous ressortent à l'autre extrémité, leur promenade a duré environs 15 minutes.
Malheureusement pour une rare fois, je n'avais pas ma camera.
Bon c'est l'heure il est 10:00hre. je dois retourner au guichet pour mes billets.
Au guichet pour les touristes (car il y a un guichet pour les touristes et l'autre à côté c'est pour le local) il y a un groupe de six personnes au comptoir et plus à l'autre.
Il faut que je vous explique comment c'est fait.
Dans une grande salle, il y a un grand comptoir vitré d'environs 100pieds.
Il y a une possibilité d'une dizaine de guichet, mais évidemment seul deux comptoirs sont ouvert.
Vous me suivez bien.
Bon! A hauteur du visage (visage indien) il y a un trou dans la vitre gros comme un pamplemousse, et une dizaine de pouces sous ce trou au niveau du comptoir, il y a une autre ouverture elle aussi de la grosseur d'un demi-pamplemousse (un gros pamplemousse) c'est ici qu'on a affaire avec le préposé.
Comme je vous disais il y a un groupe de six personnes au comptoir no.1, se sont tous des indiens, touristes? Allé don savoir!
J'ai bien dit un groupe, pas une ligne de six personnes, mais un tas ou tous veulent parler en même temps et remettre leur papiers en même temps.
J'ai oublié de vous dire, que pour avoir un billet de train vous avez une formule à compléter, date, heure, endroit de départ, nom du train, no. du train, endroit d'arrivé, noms, adresse, etc,etc, et fournir une photocopie de votre passeport.
Bordel! Je veux juste un billet de train.......
Bon, le tout complété, je me colle au tas, je dis bien collé.
Là au diable notre espace vital, comme on dit, tout le monde est dans ma bulle.
Trois quatre personnes parlent au préposé en même temps et tend par le trou de vitre leur papier. Je suis plus grands que tous les gens d'au moins une tête, se qui fait que je vois tout. Ça parle fort, le préposé n'a pas le sourire, (de toute façon il ne l'on jamais).
Je ne m'en fais pas je suis confortablement bien collé sur la dame devant moi, et de toute façon ils étaient la avant, je vais attendre mon tour.
Vous me suivez toujours et imaginez un peu la scène.
Mais là arrive de chez pas oû, un indien d'une trentaine d'années et bien habillé qui veut se faufiler et tend le bras par dessus les gens pour vouloir passer ces papiers par le trou de la vitre.
" Là c'est assez " ça fait 10 minutes que je suis poigné icite dans ce bordel, les gens s'empile au tour de moi et là ce oiseau là veut passer devant tout le monde.
Ces papiers ne se sont pas rendu à la vitre, parce que sont bras est retourné vers lui. Il a été surpris que je lui retire le bras et je met mon bras de travers devant lui appuyer sur le comptoir.
Il me dit des choses que je ne comprend pas (une chance pour lui) et me montre ces papiers.
<< Je m'en fout, de tes papiers, attend ton tour, on était icite avant toé, pis j'aime mieux te dire que j'ai encore un bras de valide >>
Y a rien compris, mais ça ma fait du bien.
La j'ai compris que si je fais pas comme eux, ce soir je vais être encore devant le trou comme un niaiseux.
Du moment que j'ai une chance, je glisse mes papiers par le trou, mais l'enfant de nénane, y en profite que j'ai mon bras valide à l'intérieur pour glisser par une fente sous la vitre ces papiers à l'intérieur. Une chance que le préposé à pris mes papiers en premier, je commençais à être malin, j'en tremblais de rage.
Quand je viens a bout de me rendre au trou, "c'est mon tour" je m'accote sur le comptoir, j'ouvre mes bras j'en prend large, pis j'ai le visage dans le trou pour parler au préposé.
" J'ai le contrôle de la place"
Je pense que le préposé à vue que je commençais à perdre patience, de toute façon à longueur de bras que j'ai, mes papiers étaient rendu sous son nez.
Là, dépêchez-vous parceque j'ai une petite madame dans mon dos qui essai de passer par tous les moyens, à gauche, à droite, je lui donne pas de chance, pis à en chiale un coup, à vas finir par me grimper sur le dos.
Enfin! j'ai mes billets c'est pas si difficile que ça!
Quand je me retire du comptoir c'est comme quand on enlevé le bouchon du bain, c'est la cohue vers le trou, ils doivent être une douzaine, tout le monde parle en même temps.
Pourtant les autres fois à Delhi et Jaipur c'était pas fou de même.
J'avoue que j'ai abusé un peu de mon physique.......
Mais.......bon dieu ça fait du bien!
A l'extérieur de la gare, il fait très chaud, plus on avance dans les jours, plus il fait chaud tôt l'avant-midi, il fait 40 degré et ça commence à grimper en après-midi.
Je suis de retour à notre hôtel fier de montrer à Manon les deux billets de train pour Varanasi. Deux couchettes première classes un trajet de 14 heures départ demain à 20:37 hre.
On a ben hâte de voir ça.
Je m'étend sur le lit pour décompresser un peu.
En sortant de la gare c'est pas dans la cohue des rues de la ville qu'on peu relaxer et surtout pas dans un tuk tuk.
Dans l'après-midi nous parlons voyage avec Markus un allemand rencontré dans un café, possiblement le seul petit café convenable de la ville.
Un jeune homme fort sympathique, nous avons parlé pendant près de deux heures.
Un autre contact. L'Allemagne! on sais jamais?
En soirée c'est avec un jeune québécois d'origine cambodgienne que nous avons souper. Un jeune autre jeune homme sympathique, mais lui on a pas pris ces coordonné, il habite Montréal.