samedi 8 mars 2014

Direction Vientiane la capital.

6 mars 2014

Malgré tout j'ai quand même passe une bonne nuit, couché sur le dos et le bras soulevé par un oreillé.
A 07:30hre. un tuk tuk nous attend devant notre Guesthouse pour nous conduire à la station de bus.
Nous prenons cette fois un petit bus de transport local. Un maximum de 27 passagers, 2 sièges d'un côté de l'allé et un siège de l'autre. Je suis assis dans le siège seul et je peu accoter mon bras sur un accoudoir. Les bancs sont quand même confortables. Manon est de l'autre côté de l'allé, avec deux sièges à elle seul.
Tout le long du trajet nous embarquons des gens et personne ne vas s'assoir avec Manon?????
Nous sommes les seuls étrangers dans le bus, et personne ne parle l'anglais.
Quand nous quittons Phonsavanh la route est en asphalte et assez droite.
Trente minutes plus tard, c'est la distribution des petits sacs à vomi, mauvais présage ça! On prend pas de chance on en prend chaque un, pis sort les gravols 
on sais jamais.
La on se met à monter et à prendre des courbes, ça recommence, je sais pas si ça vas être comme ça tout le long, mais on a pour huit heure de route.
Une chance que le paysage est beau, nous traversons souvent des villages.

Ici contrairement à la route que nous avons fait voilà deux jours, on dirait qu'est les villageois sont bûcherons, nous croisons beaucoup de camion transportant du bois. Le long des routes, nous voyons de petit moulin à scie. 
La circonférence de ces arbres est impressionnante, j'ai vue des camions ne transportant que 3 billots tellement ils étaient gros.
Le paysage est beau, plus beau que voilà deux jours et différent. 
Depuis que nous sommes parti de la ville chaque côté de la route c'est de la terre rouge et poussiéreuse.
Les villages que nous traversons sont tous sur cette terre rouge, la seul route pavé des villages est la grande route qui les traverses, les autres routes sont en terre.
La route principal est en meilleur condition ici, mais pas beaucoup plus.
Malgré les courbes ça vas bien, pour Manon et moi, mais les paysans qu'on embarque on de la difficulté. 
Le petit monsieur assis derrière Manon, à le corps sorti par la fenêtre, il ne supporte pas, la chemise grande ouverte en bédaine il essai de récupérer, sans succès, les petit sacs se font allé, "y en avait du lunch dans ce petit corps là".
C'est un villageois qui à été embarquer en montagne, lui y'a hâte d'arriver.
Vers l'heure du midi nous prenons une route secondaire et poussiéreuse et faisons une halte pour dîner.
Le petit monsieur lui y a pas faim.
Quand nous repartons, nous reprenons la route de poussière et reprenons les montagnes. Mais là tenez vous bien, c'est une route de terre, c'est très étroit, beaucoup de bosse et trous, il y a toujours des courbes.
Le chauffeur doit être très alertes, certain endroit seul un véhicules peut passer et pourtant on croise des camions et des citernes.
Les gens dans le bus se cache le nez et la bouche avec un linge, c'est une route de brousse.
Là je dois avouer que mon épaule me fait mal, je ne peut surtout pas accoter mon bras. Ça commence à être moins le fun.
Nous en avons eu pour une heure de route comme ça, Manon avait la chance de pouvoir s'étendre sur les deux sièges, vue que personne ne veux s'assoir avec.
J'étais soulagé quand nous sommes arrivé sur la route asphalté.
Nous sommes enfin arrivé à la station de bus de Vientiane après huit heure de route.
Tuk tuk et direction le centre ville pour se trouver une chambre. 
Ça nous a pris 20 minutes avant de trouver un endroit à bon prix, 100,000 kip ($13.98) salle de bain privé, eau chaude et air climatisé.
Pas d'excitation ce soir, demain direction l'hôpital.






































vendredi 7 mars 2014

Phonsavanh, Laos

5 mars 2014

Comme je disais hier, le Laos est un pays de poussière. En sortant de la chambre la poussière nous agresse.
Nous voulons visiter la plaine des jarres. C'est l'attraction ici, mais tout se trouve à l'extérieur de la ville. Il y a les tours organisés, ça le dit bien c'est organisé. Il y a visite artisanal, visite des sites de jarres (il y en a trois), visite d'un village Hmong, etc. 
Nous se qui nous intéresse c'est s'enfuir en campagne, voir le paysage, les gens dans leur quotidien, et la plaine des jarres no. 1, il semble que ce soit le plus intéressant.
Nous avons décidé d'un commun accord de louer une moto pour la journée. Pourquoi pas, jusqu'à date ça nous a réussi, et ça nous procure plus  d'autonomie.
Pour 120,000 kip ($16.77) nous avons un beau scooter ROSE (le ridicule ne tue pas).
Nous quittons vers 09:15hre. direction la plaine des jarres no.1.
Nous quittons la villes et sommes rapidement en campagne, et comme à nos habitudes, on ne trouve pas l'endroit, nous sommes rendu à la fourche pour la plaine des jarres no. 2 et 3. Un coup rendu ici, on est aussi bien d'aller les voirs. Nous devons faire entre 12 à 15 kilomètres sur un chemin de poussière pour nous rendre à destination.
Nous avons fait tout au plus 500 mètres, et nous rebroussons chemin. 
La poussière est aussi fine que de la farine, au premier véhicule croisé on a compris que c'est mission impossible.
Nous retournons sur nos pas et demandons la bonne route.
Bon, pour faire un histoire courte, nous avons trouvé les lieux. 
Comment on a pu manquer les indications, il y avait un immense panneau annonçant l'endroit, à croire que nous étions hypnotisé par notre environnement!.
C'est quoi la plaine des jarres.
Il s'agit d'une région d'où s'étend ici et là, sur une superficie 1,000 km2 d'immense jarres de pierres de toute dimension. 
L'origine de ces jarres suscite de la polimique parmis les chercheurs, l'hypothèse retenu pour l'instant, serait qu'il s'agisse d'urnes funéraires dans lesquelles les cendres des personnes y aurait été déposé. Se qui est certain c'est qu'elles seraient vieille de 2000 ans, et que les pierres proviennent d'une autre région.
Le site no. 1 est le site contenant le plus de jarres soit plus de 300, dont la plus grosse mesurant plus de 2 mètres et pesant environs 5.5 tonnes.
Ces origines demeurent un mystère.
En parcourant les plaines nous remarquons également des trous de bombes.
Il faut savoir que cette région fut l'une des plus bombarder par l'aviation américaine pendant la guerre du Vietnam, il y aurait eu plus de 500 attaques aériennes par mois à cette époque.
Il faut comprendre l'ampleur des bombardements dont le Laos à souffert pendant la guerre secrète (entre 1964 et 1973).
On dit que les bombardements américains équivaut à un bombardement toutes les 40 minutes jour et nuit, pendant 9 ans.
C'est commun lorsqu'on circule sur les routes de voir dans les champs, des trous cylindriques laissé par des obus. Il semblerait que 30% de ces bombes n'auraient pas explosé et encore aujourd'hui tous les ans des personnes se font tuer ou sont blessé par ces bombes enfouis dans le sol.
Bon terminé mon petit cour d'histoire, revenons à notre journée.
Après la visite des plaines nous reprenons la route et nous éloignons un peu plus de la ville. Il n'y a pas grand circulation, nous traversons champs et villages.
Ça c'est le genre de balade qu'on aime. 

On s'arrête devant une petite épicerie dans un village (dont je ne me rappelle plus du nom) pour dîner. 
La dame et son mari très gentils, nous on fait bouillir de l'eau pour notre cup a soupe, nous apporte des bols pour notre soupe et de l'eau pour les mains.
Lorsque nous retournons à notre chambre, il fait très chaud., 
Nous avons prévu partir demain pour Vientiane, nous ne pensions pas y aller, mais après lectures sur la ville, on a décidé de nous y arrêter, et même passer quelque jours de repos,
Je pars en moto à la recherche de billets de bus.

C'est ici que ça se gâte.
Il m'est arrivé une petite mésaventure avec la moto. 
Alors qu'un imbécile me coupe la route, j'ai chuté sur le pavé. 
<< Je sais y en a qui vont dire qu'il savait que ça m'arriverait.......y en a qui on le sourire.....y en a d'autre qui vont se dépêcher à le dire à d'autre.....>>
<< J'aurais certainement la chance un jour, moi aussi de rire de vous autre....>>

Une chance que j'étais pratiquement arrêté, la moto n'a rien, mais moi, un éraflure sur le côté du genoux gauche et sur la cheville, mais le plus beau c'est ma dislocation de l'épaule. C'est mon épaule gauche qui a (comme on dit) manger le coup. Quand je touche mon épaule je sens bien qu'elle n'est plus là ou elle devait être, et la clavicule pointe vers le ciel. 
Je suis reparti en moto vers la chambre, pour voir mon infirmière préféré.
Comment je vais lui annoncé ça?
<< Comment déjà de retour? >>
<< Ben j'ai eu un petit accident....je suis tombé en moto >>
<< La moto est correct, mais je pense que j'ai un problème avec mon épaule! >>
Je lui montre mon épaule.
<< Pense tu que t'es capable de la remettre en place? >>
<< Seigneur! >>
Nous voilà parti à rire comme des imbéciles.
<< Là arrête de jouer après faut aller à l'hôpital >>
S'il y a un endroit en Asie ou les gens disent qu'il vaut mieux éviter les hôpitaux, c'est le Laos. 
<< Mais est juste sorti, on doit être capable de la remettre à sa place >>
<< Niaise pas avec ça!.....Dit sur un ton qu'il vaut mieux ne pas répliquer >>
Bon ben, ça vas être le temps de tester nos assurances.
Nous contactons la croix bleu, très bon service en passant. Vue qu'il s'agit d'un accident de la route nous allons dépendre de la SAAQ, mais la croix bleu vas servir d'intermédiaire, je leur fait part que nous allons vers une clinique privé pas tellement loin et que nous allons garder contact par e-mail.
Nous partons à pied pour la clinique, je demande à Manon si on prend la moto!
Je vous ferais grâce de ce qu'elle m'a répondu, "elle n'attend pas à rire aujourd'hui".

Nous localisons un endroit ou il est inscrit "clinique" il y a un homme d'environs 65 ans assis derrière des fenêtres coulissantes (genre vendeur de cornet) nous nous trouvons sur le trottoire. Le monsieur fait glisser la vitre, je lui demande si c'est ici la clinique médical, il me dit oui, je lui dit que je voudrais voir le médecin.
Il me fait signe d'entrer, j'enlève mes sandales avant d'entrer, sacrilège, Manon ne les a pas enlevé, elle se l'ai fait dire ça pas pris de temps.
Il m'indique un petite chaise au côté de la porte d'entré. 
Deuxième sacrilège de Manon....elle lui demande si c'est lui le médecin.
( Tu parle d'une question. Évidemment que c'est lui! ça se vois, en gougounnes assis derrière un comptoire de crème glacé )
C'est le docteur Sivay Vongthongchit un chirurgien.
Il me manipule l'épaule, la travaille dans tous les sens, il n'y a pas de fracture selon lui, il n'est pas équipé pour des radiographies, il me remet l'épaule a sa place, me met le bras dans une écharpe. Sachant que nous partons pour Vientiane demain, se serait une bonne idée d'aller à l'hôpital.
Merci bonjour ça viens de nous coûter 50,000 kip pour une consultation de 45 minutes avec un chirurgien. Je vous laisse faire le calcul 7,153 kip = $1. Canadien.
Demain nous partons en bus pour un trajet de huit heures jusqu'à la capitale.
J'ai bien hâte de voir si je vais bien dormir.

PS: Je vais surveiller Facebook.......si vous voulez rester dans mes contacts, faites attention à ce que vous allez écrire......






































jeudi 6 mars 2014

Direction Phonsavanh, Laos

4 mars 2014

Hier nous avons décidé de quitter Luang Prabang, croyant qu'il n'y avait pas grand chose à voir. J'ai bien dit "croyant".
Nous avons pris nos billet de bus pour nous rendre à Phonsavanh. 
Pourquoi Cette destination plus tôt que Vang Vien.
Pour deux raison, la première c'est que tous les touristes se dirigent vers Vang Vien , raison de plus vous allez dire, ça doit être parcequ'il y a des choses à voir. 
On a pourtant fait le tour de plusieurs forum et fait de la lecture, et nous n'y voyons pas beaucoup d'intérêt.
La 2ème raison, nous voulons voir la campagne et le trajet pour Phonsavanh passe dans les montagnes.
Vers 08:00 hre. Notre tuk tuk viens nous chercher.  Nous sommes les premiers il doit faire la tournée et en ramasser neuf autre. C'est un tuk tuk pour huit personnes, mais c'est pas un problème pour notre chauffeur.
Je disais donc qu'il doit faire la tournée, c'est là qu'on s'est apperçu qu'on avait pas tout vue, au contraire.
 Nous sommes passé à côté du quartier historique. Nous en avons fait tout le tour sans entrer à l'intérieur. Nous avions un napperon comme carte de la ville, rien n'y était indiqué, et la ville est très avare de panneaux indicateur.
Avoir découvert ce quartier nous serions resté une journée de plus.
Juste avec la balade du tuk tuk, nous pouvons confirmer que les gens qui faisaient la comparaisons entre Hoi An au Vietnam avec  Luang Prabang avaient bien raison.
Il est trop tard pour revenir en arrière.
Bon rendu à notre station de bus, on découvre notre moyen de transport.
Une petite van, je ne me rappelle plus de la marque, mais elle est noir.
Tous les bagages sont ficelés sur le toit.
Chanceux nous ne sommes que neuf passagers.
C'est parti nous en avons pour six heures de routes de montagne.
En sortant de Luang Prabang ont se met à monter, et......les courbes commencent.

Nous recommençons le trajet que nous avons fait vers Pai dans les montagnes de la Thaïlande, la différence c'est qu'alors nous en avions pour 3 heures alors qu'aujourd'hui nous en avons pour 6 heures. Souhaitons nous bonne chance.
De la chance nous en aurons peut-être besoin, notre conducteur doit certainement être un ancien cascadeur.
Je sais, vous allez dire...<< coudons y trouve toujours à redire sur les chauffeurs >>
Vous avez raison c'est peut-être moi qui divague, c'est tout a fait normal de circuler d'un bord à l'autre de la route, de dépasser dans les courbes, de ne pas ralentir dans les villages, de suivre de près, de parler au téléphone en conduisant, d'accélérer et freiner brusquement, que voulez vous je suis pépère au volant.
Faut tenir compte également des hasards de la route. 
Routes très endommagés, trous, pavé manquant, réparations sans panneau l'annonçant. 
Les animaux maintenant, les poules sont tous en libertés, (je sais pas comment ils font pour les reconnaîtres), les chiens (moins que la thailande, mais aussi paresseux), des cochons, des chèvres et des vaches, tout se qu'il y a comme animaux domestiques, utilisent la route et pourtant je n'ai vue aucune carcasse d'animaux mort.
Les gens maintenant, adultes, vieillards, enfants, incluants très petits enfants, se retrouvent le long des routes, marchant, revenant de l'école, jouant et même assis sur la chaussé à jaser. 
Faut admettre que les maisons sont tout prêt de la chaussé, pas grand place, la montagne d'un côté et le ravin de l'autre.


Pour se qui est des véhicules, camions, autos, mini bus, motos et.....non très peu de vélos, (avec ces côtés et courbes, se serait un suicide) les gens arrête n'importe oû, et je dis bien n'importe oû, la plus part du temps dans une courbes. Ils arrêtent pour réparer un bris mécanique (couché sous le véhicule) pour pique niquer, ou tout simplement pour jaser. 
Dans les hasards de la route, j'oubliais les grosses pierres ou morceau de bois qui traine sur le pavé. Je me demandais souvent comment elle pouvaient rouler sur la route, ce n'est que plus tard que j'ai compris que ces pierres et morceaux de bois coince les roues des véhicules arrêté dans les côtes. Quand ils repartent ils ne se donnent pas le trouble des enlever de la route.
Notre chauffeur cascadeur lui, se promène dans tout ça, comme si de rien n'était, comme s'il voulait nous impressionner. 
Ben pour m'impressionner c'est réussit, mais peut-être pas de la façon qu'il voudrait!
Vous allez dire "Pis le paysage la dedans?"

Merveilleux, nous sommes dans la forêt, les gens qui habitent ici sons des montagnards de différente tribu, nous avons traverser au moins dix villages dans ces montagnes. C'est fascinant de voir comment ils réussissent à cultiver de petits lopins de terre, en flan de montagne, le long des routes, sur les rives des cours d'eau.
Se sont de petites gens à la peau basanés tanné par le soleil, mais des gens fiers. 
Quand on croise leur regard, on diraient qu'ils attendent simplement un sourire de notre part, pour nous le retourner. 
Pour nous, leur vie nous semble rude, pour eux c'est le quotidien. 
Je peu facilement avancer, qu'aucun d'entre nous ne voudrions changer de place avec eux, nous sommes biens dans notre monde de facilité.
Il ne faut pas oublier, nous sommes dans la région du Laos qui à subit le plus de bombardement américain, et que la Laos est le pays qui à reçu le plus de bombardements aérien, que tout autre pays dans le monde.
C'est pour ça que de temps à autre nous voyons dans les champs, des trous circulaires laissé par les bombes.
Nous trouvons le trajet assez difficile, mais comment captivant.
Oups, la passagère devant moi à vomi dans un sac, elle ouvre la fenêtre et lance le sac dehors (elle est Laotienne). Si je fais cette parenthèse c'est pour vous dire comment la notion d'environnement est étrange ici. 
Ils vont s'efforcer d'utiliser la nature à son meilleur, pour la culture, la pêche, l'élevage.
Par contre question environnement, il y a des déchets partout, bouteilles de vitre, de plastique et surtout des champs oû l'on vois des sacs de plastique par centaines, voler au vent. 
Ici acheté, se que vous voulez, il vous le met dans un sac de plastique?
Il y a beaucoup de dépotoirs à ciel ouvert.
Nous voyons de beau paysage entaché de déchets. 

Pourtant certain diront, "qui sommes nous pour juger les autres?"
Et ils n'auront pas tort. 

Nous arrivons enfin à Phonsavanh vers 17:00hre. il est temps. 
C'est une ville d'environs 50,000 habitants, la rue principale est très large et poussiéreuse.
Je retiens se que notre Gandhi Toulousain nous avait dit voilà deux jours.
"Le Laos est un pays de poussière", on commence a croire qu'il a raison, nous avons toujours un goût de poussière dans la bouche, et souvent nous voyons les gens se promener en se protégeant la bouche avec un mouchoir.
Il nous reste à trouver  un endroit ou coucher. Notre choix s'arrête sur le troisième Guesthouse que nous visitons, c'est comme un petit motel dans un fond de cour, c'est calme et pas chère 11.00$.







































mardi 4 mars 2014

Luang Prabang

3 mars 2014

Après un petit déjeuner à notre bungalow, on se donne une heure pour prendre nos messages et faire un peu de ménage dans notre comptabilité.
Après parti pour une marche en ville. Manon veux me montrer un temple qu'elle à vue hier lors d'une marche en solitaire (oui ça arrive que je la laisse partir seul, elle gagne de la confiance).
C'est un vieux temple le plus vieux de Luang Prabang, mais je soupçonne qu'elle m'a fait venir ici en ayant une idée derrière la tête. 
Il y a des vendeurs de bijoux près des temples et...par hasard......madame à vue un beau collier....... Elle ne me l'avait pas encore fait ce coup là, avec les temples!
Nous repartons le long de la rivière Nom Khan (cette rivière vas se jeter dans le Mékong) et découvrons un autre petit temple. 
A cet endroit nous sommes abordé par un jeune moine, qui veut discuter avec nous pour pratiquer son anglais. Nous échangeons, mais pas facile. Nous apprenons que tôt le matin, il par quêter de la nourriture, qu'il médite le matin, vas à l'école de moine, médite en fin de journée, apprend l'anglais et s'occupe de l'entretiens de sa chambre. Pas très palpitant. Pourtant toute la journée on vois des jeunes moines se promener partout dans la ville.
Nous partons rejoindre un pont de bambou qui traverse la rivière Nom Khan nous ne savons pas ce qu'il y a de l'autre côté, mais beaucoup de moine utilise ce petit pont. 

Ce pont ne dure que six mois, à la saison des pluies, le pont est défait car il risque d'être emporter par la crue de la rivière qui se gonfle.
De l'autre côté il y a un village avec peu d'animation. 
Nous y voyons deux temples dont un très vieux, pas entretenue, pratiquement laissé à l'abandon.
On se promène dans les rues de ce village et regardons comment les gens vivent.
On crois que la préoccupation majeur des gens, c'est la nourriture. Si ce n'est sur le pavé devant la maison, ou dans la cour, il y a très souvent, quelque chose qui cuit, ou de la nourriture qui sèche.
Nous retraversons le pont de bambou pour passer au marcher de fruits et légumes acheter se qui nous manque pour demain. 
On arrête devant un kiosque de jus et crêpe. Depuis le temps Manon veut essayer une crêpe, elle choisie une crêpe aux mangue et moi je prend un jus de mangue et ananas.
Alors que nous attendons, un monsieur âgé viens nous jaser, il est français et c'est une vraie machine à parler. Tout le temps que nous discutons, ça figure me fait penser à quelqu'un. Il a voyager beaucoup et lorsque nous abordons l'Inde il nous en parle beaucoup et nous dit qu'il a été accoster et photographier par des gens qui  reconnaissait en lui le mahatma Gandhi. C'est là que j'ai fait le lien, c'est incroyable comment il lui ressemble. Ça photo a même parue dans le journal la Dépêche sous le titre de "Le Gandhi Toulousain ". 
Vous pouvez voir l'article en demandant "Le Ganghi Toulousain" sur Google)
Après avoir laissé cette sympathique machine à parler, nous allons à la chambre pour dîner, il est 13:30hre et il fait terriblement chaud. 
Nous sommes très fatigués, on croit que la chaleur avec le voyagement nous épuise un peu. Nous prenons le restant de la journée à ne rien faire, encore une fois, j'en profite pour essayer de faire le ménage dans les photos, je dis bien essayer, mais avec le Wi-Fi qu'on a, y a rien qui avance......je reste tout ça là et je ne fait plus rien.
Nous ressortons pour souper à notre buffet préféré, c'est toujours un régal.





















lundi 3 mars 2014

Luang Prabang, Laos

2 mars 2014

Nous avons bien dormi, faut dire que nous avions pris nos précautions. Il y avait beaucoup de maringouin dans la chambre, ils ont beau jeux, on vois entre les planches des murs et plancher.
On en a parlé à notre petit monsieur qui est venu arroser d'insecticide l'intérieur et c'est très efficace on en a plus revu un seul.
Bon fini les maringouins, on passe à autre chose. 
On part à pieds à la découverte de la ville. 
Luang Prabang c'est la capital de la province du même nom.
Sur des forums de discutions, certaine personnes dit que cette ville ressemble à Hoi   
An au Vietnam, vue qu'on à fait Hoi An on pourras comparer.
Certaine rues sont vieilles et on garder de leur cachet.
Hier soir nous avons vue un temple tout illuminé sur les hauteurs de la ville.
Il nous faut trouver les marches pour monter. 
Nous trouvons des marches entre deux bâtisse, vraiment pas identifier.
Vue que ça monte...on vas monter. 
A moitié chemin, nous rejoignons des gens qui arrivent dont ne sais oû, c'est ici qu'il faut payer. Nous découvrons qu'au Laos il faut payer pour visiter les temples.
On a la moitié du chemin de fait, on vas payer.
Rendu en haut, ce qui est beau c'est pas les bouddhas (on en a vue d'autre) c'est la vue qu'on a sur la ville et le Mékong, c'est pour ça qu'on est monté, voir les paysage de haut nous fascine toujours.
Pour descendre nous découvrons un autre escalier, c'est l'escalier que les gens empruntent, (a croire qu'il y a juste nous qui ne fait jamais rien comme les autres!) Cette escalier nous conduit directement à un autre temple au pieds de la montagne.
Il est bien beau, mais pas question de payer pour le visiter. 
Nous sommes très près du marché, on vas en profiter pour acheter des fruits et légumes, pour déjeuner et dîner demain (oublier pas! On voyage à petit budget!).
C'est le fun ces marchés là, mais quand vous passez dans le rayon des viandes, passez vite et bouchez vous le nez. Si vous regardez bien, les tâches noirs sur la viande ce son des mouches, et y sont grasses ici.
Quand arrive midi on se trouve une place pour manger à l'ombre, une bonne cup a soup, c'est rendu qu'on aime ça.
On continue notre balade dans les rues, qui vas nous conduire à notre chambre. 
On fait comme les gens d'ici, la sieste.
Dans l'après-midi, la chaleur est intenable. 
On vas se trouver un petit café pour le Wi- Fi.
A notre guest house nous avons le Wi-fi, mais je suis après m'arracher les cheveux, y marche aux somnifères ça pas d'allure.
Autre fait que j'ai découvert. 
L'après-midi nous aimons prendre un café, glacé pour moi et latté chaud pour Manon. C'est pas le café de la Thaïlande, bennnnnn différent, avez-vous déjà bue un café instantané glacé avec du lait Carnetion?
......Essayez pas ça.
Mais ce que j'ai découvert, l'est le pourquoi je buvais souvent de la bière au Vietnam.
Ici le café Laotien est 16,000 kip et la grosse bière est 9,000 kip????  Comme au Vietnam, après l'eau, c'est la bière qui est la boisson la moins chère, et je peu vous dire qu'avec cette chaleur, une bonne bière froide rafraîchi plus qu'un café.
Temps que le soleil n'est pas caché derrière les montagnes, il vaut mieux rester à l'ombre.
L'heure du souper venu, nous retournons à notre buffet pour 10,000kip, c'est fou comme c'est bon, mais y a pas de viande, c'est végétarien.
Après souper j'en profite pour m'acheter une  belle chemise fabriqué au Laos, pour la somme de $5.00.




















dimanche 2 mars 2014

En bateau sur le Mékong

28 février 2014

PS: Désolé pour les gens qui attende avec  impatience nos comptes rendus quotidiens.
       Nous sommes au Laos, il y a des endroits au il n'y a pas de Wi-Fi, et des autres ou la poste est      
       plus rapide.

Nous quittons Huay Xai avec un peu de regret, c'est tranquille ici, on aurait bien aimé allé se promener dans les montagnes environnants, mais, pas de moto à louer dans le village.
Nous quittons notre chambre vers 09:30hre. sac à dos nous marchons 20 minutes sous un chaud soleil, pour rejoindre l'embarcadère. 
C'est ici que nous retrouvons notre bateau de "croisière".
Ils appellent ces bateaux des " slow boat".  Ce sont des bateau en bois d'environs 150 pieds de long, mais au plus 14 pieds de large. Ils embarquent entre 80 à 100 personnes, sans compter se qu'ils transportent sur le toit.
Notre bateau à comme bancs, des sièges de bus ou de van et ils ne sont pas fixés au plancher. On est tassé comme des sardines.
<< Pense tu qu'ils ont des veste de sauvetage? >>
<< J'en doute, j'en ai pas vue, garde ton sac à dos près de toi >>
<< Pourquoi, ils les entreposent en arrière >>
<< Justement, je veu l'avoir près de moi, je sais pas nager pis si on coule je m'accroche après mon sac, en espérant qui flotte >>
A 11:00hre. c'est le départ, nous sommes tassé, mais au moins nous avons le grand air. 
Nous descendons la rivière et le courant est rapide. 
Le soleil est radieux, le paysage est beaux, c'est ce qui compte, nous devrions en avoir pour six heures avant d'arriver à notre première escale Pak Beng.
Mais!...(il y a toujours un mais avec nous) c'est sans compter sur le bris mécanique que nous avons eu 15 minutes après notre départ. 
Notre bateau doit accoster en catastrophe sur la rive la plus près.
Impossible de continuer, nous devons attendre un autre bateau.
C'est quoi le problème? Pas moyen de le savoir, le capitaine et son matelot ne parle que le Thaï, là ils sont plus calme, mais tout a l'heure c'était la panique.
<< Tu peu lâcher ton sac André, y'a plus rien à craindre >>
<< C'est quoi tu veux insinuer? >>
<< Moi! rien.....mais tu te préparais à sauter à l'eau en tenant ton sac à bras de corps >>
<< Vas jamais dire ça, "ce qui ce passe dans le bateau reste dans le bateau" >>
Après 30 minutes l'autre bateau arrive.
C'est l'abordage, chacun pour soit. C'est a qui trouveras la meilleur place.
C'est évident qu'il n'y a pas de place assis pour tous. Nous réussissons à avoir deux places, dont une chaise en plastique (pour Manon). 
Mais au moins ce bateau ci est plus moderne et plus large, il y a des bancs avec tables. 
Faut avouer que ce contretemps nous est favorable, nous sommes moins tassé.
La "croisière" repart.
Là c'est vrai, nous repartons à l'aventure sur le Mékong.
Je reprend ou j'ai laissé, le soleil est radieux et les paysages sont beaux, vraiment beaux. On ne se lasse pas d'admirer le paysage.

Pour quelque kilometres à droite côté ouest c'est la Thaïlande, un peu plus riche, à la gauche côté est c'est le Laos, beaucoup plus campagnards.
C'est surprenant comment la rivière est rapide et qu'il y a beaucoup de récifs.
Nous avons un jeune mais habile capitaine, il connaît son affaire, de temps à autre il doit demander aux gens de se tasser d'un côté ou de l'autre pour balancer son bateau.
Nous arrivons à notre première escale Pak Beng. C'est ce que l'on peu appeller, sans méchanceté,
"un trou perdu", dans le vrai sens du mot.
En débarquant du bateau des gens vous attendent pour vous louer des chambres "cheap cheap".
Nous suivons un jeune monsieur qui nous dit qu'il a la chambre la plus cheap en ville (ben au village).
Je lui dit "nice and clean" yes yes qu'il me dit.
Arrivé à son guest house, seigneur ça fait dur, c'est sombre, la chambre est petite, pas très propre, la salle de bain est dans le passage et pas attrayante du tout.
Non merci, on n'est pas si mal pris que ça!
En sortant une dame nous accroche, elle a également une chambre, avec fan, lits jumeaux, salle de bain privé et eau chaude, pour le même prix que notre "CheapCheap". 
Après l'avoir visité, c'est très bien, nous la prenons, nous sommes à l'étage supérieur, avec balcon et face à la rue principale (la seul rue du village d'ailleurs).
Le grand luxe pour 50,000 kip ($6.90).
Nous marchons un peu le village.
Si ce n'était des bateaux qui font escales ici, ce village n'existerait pas, c'est vraiment pauvre. Les commerces sont localisés sur une distance d'au plus .5 kilomètres sur l'unique rue du village, et les gens semblent habiter de petites huttes dans les montagnes environnantes.
Pour souper on se paie la traité. On trouve un petit resto, évidemment sur la rue principale, Manon reprend son éternel chicken fried rice avec un verre de vin (je dis bien un verre parcequ'il n'on pas de couple à vin), moi je prend du LAP avec riz et une grosse "beerlao" bière local, le tout pour $11.09.
Après c'est dodo, demain on repart à 09:00hre. en bateau pour Luang Prabang.