mercredi 12 mars 2014

Direction Siem Reap, Cambodge

11 mars 2014

Toute une journée devant nous. 
Debout très tôt, nous packtons nos affaires. Nous quittons Vientiane pour Paksé dans le sud du Laos, tel que prévu. 
Nos billets d'avion sont réservés, mais comme discuté hier, nous voulons poursuivre notre route jusqu'à Siem Reap au Cambodge. Mais pour ça il faudras qu'il y ai des billets disponibles sur le vol quittant Paksé.
On se paie un bon déjeuner, parce que la journée peut être incertaine, et à 
09:00hre. direction, l'aéroport.
Pour une aéroport international, dans une capital, c'est pas très grand.
En arrivant je me dirige tout de suite à l'agence Lao Airline (pas difficile à trouver, ils sont seul).
Je suis chanceux, le préposé parle anglais. 
Je lui demande s'il y à un vol qui part de Paksé pour rejoindre Siem Reap aujourd'hui et s'il y a encore des billets.
Oui, le vol qui part de Paksé quitté à 13:10hre.
Je lui dit que notre vol de Vientiane arrivé à Paksé à 12:20hre. que nous n'avons pas beaucoup de temps pour transféré d'avion, il me garanti que ça ce fait bien.
Nous voilà avec une réservation de billets pour un second vol dans la même journée.
Pour faire certain de gagner du temps, nous conservons nos sac à dos dans l'avion.
Nous avons un avion de 150 places, très moderne, et possiblement neuf.
Plus d'espace pour les jambes que dans les avions d'Air Transat, ça c'est sur. Des appuis tête ajustable comme dans les autos, et en plus les côté de ces appuis tête sont rabattables vers l'avant pour supporter la tête.
Je dois me confesser......je craignais qu'on embarque dans une vielle avions, à l'image des bus du pays, d'être tassé comme des sardines, et pourquoi pas.... Avoir  un cascadeur comme pilote.......
Ben non.....une heure de vol, calme et paisible, on a même eu droit à une petite collation (3 morceaux de sandwich coupé en triangle, 2 morceaux de pommes, un morceau de papaye et un café).....je me retiens de dire quoi que ce soit sur la collation, c'est gratuit (j'aime pas les papayes, j'ai fait du troc avec Manon pour une pointe de sandwich).
Aussitôt parti, aussitôt arrivé. 
L'aéroport de Paksé, est encore plus petite que Vientiene. 
On dois se dépêcher pour aller chercher nos billets, passer au contrôle, une pause de dix minutes et nous rembarquons dans un autre avion, ça c'est vite. En plus nous partons avec 10 minutes d'avance.
Pour l'Asie, être en avance c'est rare!
Ce n'est pas le même modèle d'avion, cette fois-ci c'est un deux gros moteurs à hélices. Il semble en bonne condition.....et les hôtesses sont jolie.
J'ai compris depuis longtemps que plus les avions prennent de l'âge, plus les hôtesses sont jeunes et jolies, c'est juste un moyen de détourner notre attention.
Nous avons encore droit à un collation, et surprise! 
C'est encore les petites sandwich en triangles 2 morceaux de pomme et un morceau de fruit que je connais pas, mais c'est pas une papaye.
Ce vol-ci à pris encore moins de temps que le premier.
Vol et atterrissage parfait, le commandant nous annonce que nous sommes arrivé à l'aéroport de Siem Reap au Cambodge et qu'il fait 38o celsius .
En sortant de l'avion la chaleur nous agresse.
Maintenant pour entrer au Cambodge il nous faut notre visa. 
Nous ne sommes pas seul à le demander, papier à remplir, passer à la caisse 
$40. US et le tour est joué. Aussi facile que ça.
Là il nous faut trouver un endroit ou s'héberger.
Nous prenons un taxi, pour nous conduire dans le vieux quartier.
Le chauffeur nous dit connaître un endroit cheap cheap (du déjà entendu).
Il nous y conduit, l'extérieur paraît bien, il demande $15.us pour la chambre avec air climatiser. On veu voir la chambre, le gérant nous y conduit. 
Chambre sombre avec trois grands lit, chambre de bain vétuste et pas très propre. 
Avec en bonus, une immense coquerelle, je dit bien.....une maudite grosse coquerelle, sur le mur, je montre au gérant la grosse bête. 
Il l'arrose avec la douche téléphone, la pousse avec ces pieds elle résiste, il danse pour ne pas qu'elle lui monte sur les pieds....
<< Regarde, on vas te laisser danser avec la coquerelle, pendant ce temps là nous autre on vas allé voir ailleurs, ok? >>
Nous trouvons le "I Win Hostel" il demande $15.US la chambre, nous négations pour $13.US avec air climatisé. C'est une très grande chambre avec deux lits double, les murs doivent avoir 11 pieds de haut. Et nous sommes tout près des marchés et quartier animé.
Nous sommes sortie dans la soirée pour se trouver un resto.
C'est fou comme c'est animé, des restos, des bars, il y en a partout, on dirait que tout le monde est sur le party, surtout à la noirceur venu, tout est illuminé.













mardi 11 mars 2014

Vientiane 5e jour.

Vientiane 5e jour

10 mars 2014

Aujourd'hui encore une journée relax, on se promène en ville sans but précis.
Avec la chaleur qu'il fait, c'est certain qu'en après-midi on se trouve une planque avec l'air climatisé.
Dans notre balade nous avons rencontré un jeune couple, qui comme nous (oui, jeune comme nous) ont entrepris un voyage d'un an.
Ils revenaient de Paksé dans le sud du Laos, se sont promenés sur le plateau des Bolovens et ont été dans la région des 4,000 îles. C'est justement là qu'on se rend demain par avion.
Ils ont aimés mais pas plus, ils n'ont pas été impressionné par les lieux.
Ils nous ont également parlé de l'Inde, comment c'est assez particulier, comment il y à foule et surtout de la chaleur qu'il feras aux mois de mai et juin.
C'est là que moi, je prend conscience de la chaleur qui seras insoutenable à la date que nous avons prévu être en Inde.
Manon m'en avait parlé, mais je me disais que ça seras pas si pire.
C'était facile dire ça quand on était au Québec, mais là on le vie.
Nous sommes à des température de 32 celsius et je trouve pas ça drôle.
Il nous faut écouter notre corps, prendre du repos, boire beaucoup d'eau et ralentir notre vitesse de croisière.
De retour à notre chambre, nous sommes en réflexion.
Si nous partons pour Paksé et qu'il n'y a pas vraiment de quoi nous intéresser là.
Pourquoi on y vas?
Si nous voulons allé en Inde, ne devrions nous pas devancer des étapes pour ne pas arriver en Inde dans les grosses chaleur de l'été.
Au souper on en discute encore et notre décisions est prise. 
On ne reste pas à Paksé et le sud du Laos, on continue notre route jusqu'au Cambodge, direction Angkor et ces temples.
C'est demain que tout vas se jouer. 
Vas-t-on pouvoir nous rendre au Cambodge dans la même journée?

lundi 10 mars 2014

Vientiane 4ème jour

9 mars 2014

Nous sommes en bonne forme ce matin. Tellement qu'on à décidé d'aller déjeuner au resto. Ce seras la deuxième fois de notre voyage qu'on déjeune au resto.
Une petite marche de 10 minutes nous conduit à un petit càfé que Manon avait repérer (je pense qu'elle avait planifié son coup).
Assis à siroter un bon café américaine, nous discutons sur notre prochaine destination. Dans nos recherches, nous ne trouvons aucun endroit qui pourrais nous intéresser dans le milieux du Laos, nous en venons à un consenti us sur la façon de rejoindre le sud du pays, l'avion deviendra notre choix.
Aussitôt dit, aussitôt fait, nous partons mardi matin par Laos Airline, destination Pakxé.
Qu'est ce qu'il y a à Pakxé?  On verras ça rendu là.
Là pour l'instant nous sommes en forme, il fait plus frais le matin (je devrais plus tôt dire moins chaud) profitons en pour visiter le quartier. 
Nous passons près d'un parc ou il y a une grosse statue d'un homme fesant face au Mékong, mais pas moyen de savoir c'est qui? les inscriptions sont en Laotien.
De l'autre côté du parc c'est l'arrière du Palais Présidentielle, nous longeons les murs pour arriver dans ça façade et découvrir un beau palais tout blanc.

Faisant face au palais, c'est l'avenue Lanexang et l'on peu voir au loin le monument Patouxay.
Notre balade nous amène à repasser devant l'hôpital Mahosot, que de bons souvenirs....( J'ai bien hâte de voir quand je n'aurais plus l'enflure à mon épaule, je trouve que ma clavicule pointe un peu trop vers le ciel!, mais mon bras bouge bien dans tous les sens ).
Dans le quartier ou on se trouve, il y a deux temples, dont un très vieux, le Ho Pra Keo, très peu coloré, mais du beau travail de sculptures.

<< Ça y est! Te voilà reparti sur les temples, tu dois être en forme? >>
<< tu sais bien, je suis tanné de voir des temples, mais.....je peu pas faire autrement! faut que j'aille      voir si ce temple là, pis comme je te dis, y a toujours un petit quelque chose de différent >>
<< Ben celui là vas le voir moi je t'attend assis à l'ombre >>
Après quelque photos, je rejoins Manon et c'est le temps de retourner à la chambre climatisé.
Nous prenons la pause pour l'après-midi, ça nous fait du bien et pourquoi se presser.
Pour souper, on est tanné du riz et des nouilles, pourquoi pas un bon hamburger avec frites. Une petite bière et une coupe de vin avec ça? 



















Vientiane 3ème jour

8 mars 2014

Aujourd'hui petite excursion en ville, qu'est ce qu'il y a à voir en ici.
On ne se fatigueras pas trop on vas prendre un tuk tuk.
On veux allé voir leur Arc de Triomphe, et oui! et il se trouve sur les Champs Elysées, tout comme a Paris.
En réalité c'est le monument Patouxay, se trouvant sur l'avenue Lanexang, mais les gens d'ici se font un point d'honneur à le comparer à son grand frère de Paris.
Mais le paradoxe, c'est qu'il s'agit d'un monument bâti entre 1957 et 1969, dédié aux personnes ayant combattu lors de l'indépendance du pays envers la France.
On a bien hâte de voir ça!
Surprise! C'est un monument immense, ressemblant à l'Arche de Triomphe de Paris. Il se trouve au bout de l'avenue, vues de loin émergeant du smog de la ville, il est surprenant. Et vue de près il l'ai encore plus. 
Je ne veux pas dire des grossièretées mais.....ça nous change des éternelles Temples.
C'est de loin le plus beau monument de notre voyage.
La promenade dans le parc ou il se trouve est relaxant, même si on se trouve en plein circulation de chaque côté.
Nous retournons à notre gîte pour dîner.
Il fait trop chaud pour ressortir, nous sommes fatiguer et décidons de nous reposer aujourd'hui.
Je crois que la balade dans les montagnes et ma blessure, fait en sorte que nos corps nous envoient des signaux de fatigue.
C'est décidé on ne bouge plus, et on récupère.
Désolé, c'est une petite journée, elle sera courte à lire, pis pitonner avec une seul main c'est long











Vientiane 2ème jour

7 mars 2014

Tel que convenu ce matin direction un hôpital. Mais en premier il faut que je réussisse à sortir du lit. J'ai des courbatures sur le corps comme si un train me serait passé dessus et évidemment mon bras m'élance.
Nous consultons le "Petit Futé" notre guide du routarde, pour connaître les hôpitaux recommandés. 
Ça commence mal, il est écrit " En cas de problème sérieux, il est conseiller de traverser la frontiere, que les soins médicaux dispensés en Thailande sont bien meilleurs qu'au Laos"
Bon on parle de problème sérieux. Dans mon cas une consultation avec un médecin et un rayon-X ferais l'affaire.
Sur la carte de la ville que j'ai, il y a pas très loin l'hôpital Mahosot et la clinique médical international.
Nous optons pour la clinique médical, un employé de la guesthouse ou nous logeons nous a dit qu'ils y font des radiographies.
C'est parti direction la clinique en tuk tuk.
La clinique se trouve sur une avenue principal le long du Mékong, mais seigneur ça annonce pas, s'il n'y avait pas la mention clinique médical sur l'enceinte du mur, on croirait l'endroit abandonné.
Les lieux sont fantomatique, il n'y a personne, il y a bien un comptoir, mais personne derrière. Nous sommes bien dans un lieux qui a déjà ressembler à un hôpital, mais là j'en suis pas certain.
Enfin arrive une infirmière, tout de blanc vêtu avec ça coiffe.
Elle ne comprend pas l'anglais, "pour une clinique international, on est mal parti".
Heureusement arrive une docteur, elle parle anglais et français (ça doit être elle la partie international).
Elle est très gentille, mais nous avise qu'ils ne font pas de radiographie. Elle nous invite a nous rendre à l'hôpital Mahosot tout près et nous indique la direction.
Nous quittons la clinique avec un certain soulagement, l'endroit est tellement sinistre et désuet.
En nous dirigeant vers l'hôpital Mahosot, je me rappelle ce que disait le guide "le petit futé" sur cette hôpital, "consultation à tarif avantageux, mais cette hôpital ne jouit pas forcément d'une très bonne réputation".
Il est trop tard pour traverser en Thailande, on continue et on constateras par nous même comment seront les services.
Arrivé à l'hôpital, en ouvrant la porte on se retrouve dans une grande salle d'attente, c'est plein de monde, et tout le monde nous regarde avec surprise. Faut dire que nous aussi nous sommes surpris, c'est encore plus sombre et triste que l'autre endroit.
Nous demandons a un homme qui semble être le garde de sécurité, c'est oû pour les consultations et devinez quoi?........y a rien compris. 
Une infirmière est venu à nous, nous a fait sortir et nous a indique une autre porte plus loin en nous disant de nous rendre à l'urgence.

Troisième essai, en entrant, devant nous, dans le fond, il y a un comptoir avec des infirmières (facilement reconnaissable en robe blanche et coiffe) et à côté un pupitre avec d'autre infirmières et deux hommes en blanc, discutant. 
Voyant mon bras en écharpe, une infirmière s'est diriger vers nous avec le sourire et nous a indiqué deux chaise devant un bureau dans une grande salle.
Cette grande salle c'est l'urgence, nous sommes assis devant un vieux bureau en bois, à attendre je ne sais quoi. 
Autour de nous des gens malades couchés dans des lits subissants des soins, sans aucune intimité.  
On se croirait vraiment de retour dans les années 1900. Les murs sont endommagés et auraient besoin d'être lavés, tapisserie arraché, les lavabos pour que le personnel se lave les mains, sont en vieux porcelaine, d'ailleurs tout est vieux, l'endroit est lugubre. On se croirait dans un hôpital du temps de la première guerre. 
Une infirmière est arrivé avec une feuille blanche ma gentiment fait comprendre d'y inscrire mon nom, date de naissance, nationalité et ou j'habitais ici.
Personne ne parle anglais. 
Un jeune homme avec un Sarraut et une infirmière viennent à moi, et commence à me manipuler le bras et me tâter l'épaule. Ils doivent certainement se fier aux grimaces que je fais, parce qu'ils ne comprennent pas l'anglais. 
Une autre infirmière viens me chercher avec un papier et me fait comprendre qu'ils vont me faire une radiographie, mais qu'avant je dois passer à la caisse pour payer la radio. (Pas de carte de crédit ici, du cash)
 La radio payé, je dois suivre un petit monsieur, qui nous conduit à la salle des radiographies. 
La technicienne en radiographie très gentille (parlant pas anglais) me fait entrer dans la salle des radios. 
Sans être un connaisseur, je peu facilement dire que c'est du vieux modèle (je parle des appareil évidemment).
Mais ce qui me surprend le plus, se sont les murs.......ils sont très sale, à l'exception des appareils, je dirais que le reste est sale.
Radio terminé retour à la salle d'urgence, mais on change de  pupitre, 
(j'ai compris qu'il y en a un pour l'accueil et l'autre pour les diagnostiques) très brillant. 
La notre petit médecin regarde la radio, me regarde, parle avec les infirmières, me regarde, tout le monde ries, me regarde, ça parle entre eux mais on ne comprend rien. 
Ça vas tu durer longtemps ce petit jeux là?
Là je comprend! Le pourquoi, personne n'est capable de nous expliquer les résultats de la radio. 
Je lui fait signe par geste mimique CASSÉ? non qu'il me répond....y'a ça de bon.
Pour faire un histoire courte un vieux médecin est arrivé à la rescousse, il nous a expliquer par petit mot, qu'il y avait de l'enflure, et nous remet une prescription que Manon s'empresse à regarder, anti-inflammatoire, anti-biotique, relaxant musculaire, pommade analgésique.
C'est le temps de quitter, mais avant faut passer à la caisse.
Consultation médical.............20,000 kip,   ($2.79)
Médicaments.........................27,000 kip.   ($3.77)
Radiographie.........................80,000 kip.   ($11.18)
Si je rajoute la consultation en clinique privé à Phonsavan 50,000 kip ($6.99)
Cette mésaventure nous auras coûté 177,000 kip.   ($24.74) 
J'espère que je vais être remboursé!!!
Depuis notre entré en urgence jusqu'à notre sortie le tout à duré au plus 90 minutes, dont 30 minutes de perdu, parce que on ne se comprenait pas. Le plus comique, le technicien à la pharmacie (100pieds de l'urgence) lui parle très bien l'anglais!!!
Regardons le côté positif, nous avons aimé l'expérience (pas d'être tombé en moto) de visiter une hôpital, autrement quand aurions nous pu visiter une salle d'urgence
en asie?
En résumé c'est un hôpital comme rarement nous aurons la possibilité d'en revoir.
C'est impensable un hôpital de ce genre au Canada, pourtant ici ça semble être la norme.
Au travers tout ça, malgré la barrière des langues, nous avons été bien accueilli et très bien traité.
Nous prenons le reste de la journée en pause et satisfait qu'il n'y ai rien de grave.
Le voyage peut se poursuivre.





samedi 8 mars 2014

Direction Vientiane la capital.

6 mars 2014

Malgré tout j'ai quand même passe une bonne nuit, couché sur le dos et le bras soulevé par un oreillé.
A 07:30hre. un tuk tuk nous attend devant notre Guesthouse pour nous conduire à la station de bus.
Nous prenons cette fois un petit bus de transport local. Un maximum de 27 passagers, 2 sièges d'un côté de l'allé et un siège de l'autre. Je suis assis dans le siège seul et je peu accoter mon bras sur un accoudoir. Les bancs sont quand même confortables. Manon est de l'autre côté de l'allé, avec deux sièges à elle seul.
Tout le long du trajet nous embarquons des gens et personne ne vas s'assoir avec Manon?????
Nous sommes les seuls étrangers dans le bus, et personne ne parle l'anglais.
Quand nous quittons Phonsavanh la route est en asphalte et assez droite.
Trente minutes plus tard, c'est la distribution des petits sacs à vomi, mauvais présage ça! On prend pas de chance on en prend chaque un, pis sort les gravols 
on sais jamais.
La on se met à monter et à prendre des courbes, ça recommence, je sais pas si ça vas être comme ça tout le long, mais on a pour huit heure de route.
Une chance que le paysage est beau, nous traversons souvent des villages.

Ici contrairement à la route que nous avons fait voilà deux jours, on dirait qu'est les villageois sont bûcherons, nous croisons beaucoup de camion transportant du bois. Le long des routes, nous voyons de petit moulin à scie. 
La circonférence de ces arbres est impressionnante, j'ai vue des camions ne transportant que 3 billots tellement ils étaient gros.
Le paysage est beau, plus beau que voilà deux jours et différent. 
Depuis que nous sommes parti de la ville chaque côté de la route c'est de la terre rouge et poussiéreuse.
Les villages que nous traversons sont tous sur cette terre rouge, la seul route pavé des villages est la grande route qui les traverses, les autres routes sont en terre.
La route principal est en meilleur condition ici, mais pas beaucoup plus.
Malgré les courbes ça vas bien, pour Manon et moi, mais les paysans qu'on embarque on de la difficulté. 
Le petit monsieur assis derrière Manon, à le corps sorti par la fenêtre, il ne supporte pas, la chemise grande ouverte en bédaine il essai de récupérer, sans succès, les petit sacs se font allé, "y en avait du lunch dans ce petit corps là".
C'est un villageois qui à été embarquer en montagne, lui y'a hâte d'arriver.
Vers l'heure du midi nous prenons une route secondaire et poussiéreuse et faisons une halte pour dîner.
Le petit monsieur lui y a pas faim.
Quand nous repartons, nous reprenons la route de poussière et reprenons les montagnes. Mais là tenez vous bien, c'est une route de terre, c'est très étroit, beaucoup de bosse et trous, il y a toujours des courbes.
Le chauffeur doit être très alertes, certain endroit seul un véhicules peut passer et pourtant on croise des camions et des citernes.
Les gens dans le bus se cache le nez et la bouche avec un linge, c'est une route de brousse.
Là je dois avouer que mon épaule me fait mal, je ne peut surtout pas accoter mon bras. Ça commence à être moins le fun.
Nous en avons eu pour une heure de route comme ça, Manon avait la chance de pouvoir s'étendre sur les deux sièges, vue que personne ne veux s'assoir avec.
J'étais soulagé quand nous sommes arrivé sur la route asphalté.
Nous sommes enfin arrivé à la station de bus de Vientiane après huit heure de route.
Tuk tuk et direction le centre ville pour se trouver une chambre. 
Ça nous a pris 20 minutes avant de trouver un endroit à bon prix, 100,000 kip ($13.98) salle de bain privé, eau chaude et air climatisé.
Pas d'excitation ce soir, demain direction l'hôpital.






































vendredi 7 mars 2014

Phonsavanh, Laos

5 mars 2014

Comme je disais hier, le Laos est un pays de poussière. En sortant de la chambre la poussière nous agresse.
Nous voulons visiter la plaine des jarres. C'est l'attraction ici, mais tout se trouve à l'extérieur de la ville. Il y a les tours organisés, ça le dit bien c'est organisé. Il y a visite artisanal, visite des sites de jarres (il y en a trois), visite d'un village Hmong, etc. 
Nous se qui nous intéresse c'est s'enfuir en campagne, voir le paysage, les gens dans leur quotidien, et la plaine des jarres no. 1, il semble que ce soit le plus intéressant.
Nous avons décidé d'un commun accord de louer une moto pour la journée. Pourquoi pas, jusqu'à date ça nous a réussi, et ça nous procure plus  d'autonomie.
Pour 120,000 kip ($16.77) nous avons un beau scooter ROSE (le ridicule ne tue pas).
Nous quittons vers 09:15hre. direction la plaine des jarres no.1.
Nous quittons la villes et sommes rapidement en campagne, et comme à nos habitudes, on ne trouve pas l'endroit, nous sommes rendu à la fourche pour la plaine des jarres no. 2 et 3. Un coup rendu ici, on est aussi bien d'aller les voirs. Nous devons faire entre 12 à 15 kilomètres sur un chemin de poussière pour nous rendre à destination.
Nous avons fait tout au plus 500 mètres, et nous rebroussons chemin. 
La poussière est aussi fine que de la farine, au premier véhicule croisé on a compris que c'est mission impossible.
Nous retournons sur nos pas et demandons la bonne route.
Bon, pour faire un histoire courte, nous avons trouvé les lieux. 
Comment on a pu manquer les indications, il y avait un immense panneau annonçant l'endroit, à croire que nous étions hypnotisé par notre environnement!.
C'est quoi la plaine des jarres.
Il s'agit d'une région d'où s'étend ici et là, sur une superficie 1,000 km2 d'immense jarres de pierres de toute dimension. 
L'origine de ces jarres suscite de la polimique parmis les chercheurs, l'hypothèse retenu pour l'instant, serait qu'il s'agisse d'urnes funéraires dans lesquelles les cendres des personnes y aurait été déposé. Se qui est certain c'est qu'elles seraient vieille de 2000 ans, et que les pierres proviennent d'une autre région.
Le site no. 1 est le site contenant le plus de jarres soit plus de 300, dont la plus grosse mesurant plus de 2 mètres et pesant environs 5.5 tonnes.
Ces origines demeurent un mystère.
En parcourant les plaines nous remarquons également des trous de bombes.
Il faut savoir que cette région fut l'une des plus bombarder par l'aviation américaine pendant la guerre du Vietnam, il y aurait eu plus de 500 attaques aériennes par mois à cette époque.
Il faut comprendre l'ampleur des bombardements dont le Laos à souffert pendant la guerre secrète (entre 1964 et 1973).
On dit que les bombardements américains équivaut à un bombardement toutes les 40 minutes jour et nuit, pendant 9 ans.
C'est commun lorsqu'on circule sur les routes de voir dans les champs, des trous cylindriques laissé par des obus. Il semblerait que 30% de ces bombes n'auraient pas explosé et encore aujourd'hui tous les ans des personnes se font tuer ou sont blessé par ces bombes enfouis dans le sol.
Bon terminé mon petit cour d'histoire, revenons à notre journée.
Après la visite des plaines nous reprenons la route et nous éloignons un peu plus de la ville. Il n'y a pas grand circulation, nous traversons champs et villages.
Ça c'est le genre de balade qu'on aime. 

On s'arrête devant une petite épicerie dans un village (dont je ne me rappelle plus du nom) pour dîner. 
La dame et son mari très gentils, nous on fait bouillir de l'eau pour notre cup a soupe, nous apporte des bols pour notre soupe et de l'eau pour les mains.
Lorsque nous retournons à notre chambre, il fait très chaud., 
Nous avons prévu partir demain pour Vientiane, nous ne pensions pas y aller, mais après lectures sur la ville, on a décidé de nous y arrêter, et même passer quelque jours de repos,
Je pars en moto à la recherche de billets de bus.

C'est ici que ça se gâte.
Il m'est arrivé une petite mésaventure avec la moto. 
Alors qu'un imbécile me coupe la route, j'ai chuté sur le pavé. 
<< Je sais y en a qui vont dire qu'il savait que ça m'arriverait.......y en a qui on le sourire.....y en a d'autre qui vont se dépêcher à le dire à d'autre.....>>
<< J'aurais certainement la chance un jour, moi aussi de rire de vous autre....>>

Une chance que j'étais pratiquement arrêté, la moto n'a rien, mais moi, un éraflure sur le côté du genoux gauche et sur la cheville, mais le plus beau c'est ma dislocation de l'épaule. C'est mon épaule gauche qui a (comme on dit) manger le coup. Quand je touche mon épaule je sens bien qu'elle n'est plus là ou elle devait être, et la clavicule pointe vers le ciel. 
Je suis reparti en moto vers la chambre, pour voir mon infirmière préféré.
Comment je vais lui annoncé ça?
<< Comment déjà de retour? >>
<< Ben j'ai eu un petit accident....je suis tombé en moto >>
<< La moto est correct, mais je pense que j'ai un problème avec mon épaule! >>
Je lui montre mon épaule.
<< Pense tu que t'es capable de la remettre en place? >>
<< Seigneur! >>
Nous voilà parti à rire comme des imbéciles.
<< Là arrête de jouer après faut aller à l'hôpital >>
S'il y a un endroit en Asie ou les gens disent qu'il vaut mieux éviter les hôpitaux, c'est le Laos. 
<< Mais est juste sorti, on doit être capable de la remettre à sa place >>
<< Niaise pas avec ça!.....Dit sur un ton qu'il vaut mieux ne pas répliquer >>
Bon ben, ça vas être le temps de tester nos assurances.
Nous contactons la croix bleu, très bon service en passant. Vue qu'il s'agit d'un accident de la route nous allons dépendre de la SAAQ, mais la croix bleu vas servir d'intermédiaire, je leur fait part que nous allons vers une clinique privé pas tellement loin et que nous allons garder contact par e-mail.
Nous partons à pied pour la clinique, je demande à Manon si on prend la moto!
Je vous ferais grâce de ce qu'elle m'a répondu, "elle n'attend pas à rire aujourd'hui".

Nous localisons un endroit ou il est inscrit "clinique" il y a un homme d'environs 65 ans assis derrière des fenêtres coulissantes (genre vendeur de cornet) nous nous trouvons sur le trottoire. Le monsieur fait glisser la vitre, je lui demande si c'est ici la clinique médical, il me dit oui, je lui dit que je voudrais voir le médecin.
Il me fait signe d'entrer, j'enlève mes sandales avant d'entrer, sacrilège, Manon ne les a pas enlevé, elle se l'ai fait dire ça pas pris de temps.
Il m'indique un petite chaise au côté de la porte d'entré. 
Deuxième sacrilège de Manon....elle lui demande si c'est lui le médecin.
( Tu parle d'une question. Évidemment que c'est lui! ça se vois, en gougounnes assis derrière un comptoire de crème glacé )
C'est le docteur Sivay Vongthongchit un chirurgien.
Il me manipule l'épaule, la travaille dans tous les sens, il n'y a pas de fracture selon lui, il n'est pas équipé pour des radiographies, il me remet l'épaule a sa place, me met le bras dans une écharpe. Sachant que nous partons pour Vientiane demain, se serait une bonne idée d'aller à l'hôpital.
Merci bonjour ça viens de nous coûter 50,000 kip pour une consultation de 45 minutes avec un chirurgien. Je vous laisse faire le calcul 7,153 kip = $1. Canadien.
Demain nous partons en bus pour un trajet de huit heures jusqu'à la capitale.
J'ai bien hâte de voir si je vais bien dormir.

PS: Je vais surveiller Facebook.......si vous voulez rester dans mes contacts, faites attention à ce que vous allez écrire......