jeudi 27 mars 2014

Bangkok 10e jour

27 mars 2014
 
Ce matin j'ai rendez-vous avec mon docteur à l'hôpital de Bangkok.
Le Dr. Yutthavat Tirakanoksathit (essayez de le dire une fois au complet sans vous trompez).
Mon rendez-vous est pour 09:45hre. mais pour être à temps je dois partir de l'hôtel à 08:00hre. J'ai quand même 10 kilomètres à faire!
Pendant ce temps Manon, vas rester à vagabonder dans le quartier, pas nécessaire pour elle de venir avec moi. Je vais faire ça çomme un grand.
N'ayant pas grand chose a vous racontez aujourd'hui, je vais vous expliquer le trajet que je dois faire pour rejoindre l'hôpital. 
Mon trajet est divisé en trois étapes.
La première c'est de l'hôtel à la station du sky Train la plus près.
La seconde c'est le trajet en SkyTrain.
La troisième c'est de la station du SkyTrain à l'hôpital.
En sortant de l'hôtel, je dois me choisir un tuk tuk parmis la panoplie qui s'offre à moi. 
Comment le choisir? J'ai arrêté de me fier à mon instinct pour ça, ÇA MARCHE PAS. 
J'ai eu beau prendre un chauffeur âgé ou jeune, un vieux bolide ou une cadillac, ils ont tous été à la même école de conduite, la "formule un".
Ce que je fais maintenant, en sortant de l'hôtel, je "fly" le premier qui passe et....
je m'en remet à lui, tout en espérant qu'il n'a pas rajouté des cours de cascades à son cours de conduite.
En partant, je sais assé vite à quoi m'en tenir sur mon chauffeur. 
Dois-je fermer les yeux, faire une prière, croiser les doigts ou encore sauté hors du tuk tuk à la première occasion. 
( Vous avez remarquer que RELAXER ne fait pas parti des choix à retenir ).
Selon la densité de circulation et l'expérience en cascade de mon pilote, nous en avons entre 20 à 30 minutes pour rejoindre la station National Stadium.
(C'est étrange habituellement en débarquant des tuk tuk j'ai toujours les jambes molles?)
Ici, c'est le trajet le plus facile, le SkyTrain. Le fonctionnement est le même que le métro de Montréal, à l'exception que les trains ici sont toujours à l'extérieur, sur des voies surélevés.

Ça me fait penser, Manon avait hâte de prendre le SkyTrain.
<< J'ai hâte je vais pouvoir voir la ville de haut >> qu'elle ma dit la première fois.
Arrivé à destination, je lui  avait demandé avec un petit sourire,
<< Pis Manon comment à été ta ride? As-tu vue la ville? >>
D'un air sérieux elle m'avait dit:
<< ... Y avait tellement de monde que la seul chose que j'ai vue c'est des "tsours" de bras....>>

De la station National Stadium je dois débarquer à Siam pour changer de vois et débarquer à Prhom Phong. Ce trajet ce fais en 15 à 20 minutes. Faut dire ici, que les trains sont très modernes, propres et climatisés.
D'ici j'ai 5 minutes de marches pour me rendre à la navette de l'hôpital qui part à tous les heures pour rejoindre l'hôpital.
Nous avons eu la chance de prendre cette navette la première fois que on a été en consultation à l'hôpital. On nous avait conseillé de la prendre de l'hôpital vers le SkyTrain. Si on n'avait pas fait ça, je n'aurais jamais trouvé ou la reprendre pour retourner à l'hôpital. 
La navette se stationne dans un fond de ruelle ou elle attend l'heure pour repartir vers l'hôpital.
Le trajet de la navette est d'une durée de 20 à 25 minutes. 
Aujourd'hui c'est la 6e fois que je prend cette navette, et je ne pourrais pas refaire seul le trajet. Pourtant je fais bien attention au trajet! C'est un vrai labyrinthe. Une chienne ne retrouverait pas son chiot. On circule dans des ruelles très étroites, souvent entre des murs de bétons aussi hauts que la vannette, avec des miroirs aux intersections pour voir venir dans tous les sens. Pas question de sortir le bras à l'extérieur, c'est l'hôpital garantie. De temps à autre nous croisons des ambulances qui emprunte le même itinéraire.
Ça ne doit pas être le seul trajet pour se rendre à l'hôpital? 
Je suis toujours surpris de nous voir arriver à l'hôpital en sortant d'une ruelle, mais c'est la seul que nous avons toujours utilisé.
Ma rencontre avec mon doc c'est très bien déroulé, il était accompagné d'un autre spécialiste et tous deux semblent satisfait du travail. Ils ont nettoyé ma plaie et changer mes pansements. Je vais être de retour le 4 avril pour mon dernier rendez-vous.
Dans la salle d'attente, j'ai socialisé avec un jeune suisse, il s'est blessé au genoux droit voilà quelque semaines, il est venu consulté et il doit se faire opérer, problème de ménisque. Il a tellement attendu et compensé avec son autre jambe, que maintenant il a des problèmes avec le genoux gauche. 
J'aime mieux avoir mon problème d'épaule, au moins je peu marcher.

Bon pour le retour à l'hôtel vous avez compris.....vous lisez en partant du bas et vous remontez vers le haut. Ça me tente pas de ma répéter.

Je veux juste rajouter, que nous passons souvent en tuk tuk devant les lieux des manifestations qu'on entend et voie dans les nouvelles. Le secteurs est cerné avec barricades, barbelés et policiers. Quand nous sommes passé près de ce secteur la première fois, il y avait encore plusieurs véhicules de polices renversés et endommagés. Ça fait penser à une zone de guerre.
Dans les prochains jours j'aimerais me rapprocher de ce secteur, par curiosité, mais de façon sécuritaire évidemment.
Pour souper on a manger deux gros épis de blé d'Inde cuit sur feu de bois avec beurre et sel. Et pour compléter le tout, un donair. On trouve de tout dans les gargotes mobiles.....même des bibittes!



mercredi 26 mars 2014

Bangkok 9e jour

( 26 mars 2014 )

Très mal dormi merci. Pas évident de dormir avec un bras en écharpe, et les médicaments que je prend me font dormir dans le jour, se qui fait que j'ai roulé toute la nuit.
J'ai comme défi de ne pas fermer l'œil aujourd'hui.
Ce matin avant les grosses chaleur on vas allé voir le Palais Royal, il semblerait que c'est quelque chose à voir.
Direction le quai, nous allons prendre le bateau taxi. On aime ça, ça nous donne un autre aperçu, c'est bien différent vue de la rivière. 
En dix minutes nous sommes arrivé.
Le terrain ou se trouve le palais royal est immense et ceinturé par un haut mur tout blanc. De la rue nous avons un apperçu de ce qui se trouve dans l'enceinte, ça promet.
Pour entrer, il nous faut être sobrement habillé. 
Mes pantalons trois quart et la camisole de Manon ne passent pas le test, pour ce qui est des pantalons à Manon, une militaire lui a fait baisser de la taille et ça été correct. 
( Je me demande si les jeunes "rappeurs" de chez nous avec pantalons en bas des fesses auraient passé eux? )
Il nous faut passer par le dressing room. Manon se vois remettre une belle chemise rose et moi je me retrouve avec un pantalon d'hôpital gris. 
On doit remettre un dépôt de 1000 baht (environs $30. ) qui seras remis quand on rapporteras les fringues.....Croyez moi, on a pas l'intention de partir avec!
Ça promet pour la visite, y vas faire chaud.
Le soleil est haut, un ciel sans nuage, après dix minutes de marche, nous sommes en sueurs.
Sur le terrain il y a des temples, des stupas, dont un très gros, et évidemment des palais, pas un, mais plusieurs.

La visite en vaut le déplacement.
Pour retourner, l'épaule ne me causant pas trop de mal, nous décidons de marcher, ne vous en faite pas, mon infirmières est d'accord. Mais au premier signe de douleur, c'est un retour en tuk tuk garantie.
Arrivé à notre hôtel, nous sommes mouillés comme si nous avions affronté une averse.
Un bon repos s'impose, mais pas question de dormir, mon infirmière y veille.....et me réveille.
Dans l'après-midi, période de relaxation au starbucks et un peu de magasinage pour Manon. Il me faut être en forme pour demain matin, je revois mon docteur.

mardi 25 mars 2014

Bangkok, 8e jour

( 25 mars 2014 )

Beaucoup mieux dormi et c'est étrange on a pas entendu l'appel à la prière de la mosquée........y en à un qui a oublié de mettre son cadran!
Tanné de resté confiné à ma chambre, on vas se permettre une balade dans les environs, j'ai la permission de mon infirmière.
Après déjeuner, direction....à gauche en sortant de l'hôtel. Il y a un petit canal enjambé par un pont, on vas allé voir ça.
En traversant le pont il y a un trottoir qui longe le canal en nous faisant passer près des maisons. C'est beaucoup plus tranquille, pas de véhicule qui circule.
On peu pas dire que le canal est propre, il y a plein de déchets et d'immondices qui flotte. Mais en faisant abstraction à ça, la balade le long du canal est relaxant.
Nous retraversons le canal par un autre pont et la ruelle nous conduit directement à un gros temple. Ce temple fait tout un quadrilatère délimité par un mur.
Sur la propriété de ce temple, il y a évidemment un temple, un gros stupas, de écoles pour moines, une clinique et des hébergements pour les moines.
En nous promenant dans l'enceinte du temple, un varan nous à fait sursauté, nous l'avons dérangé dans ça sieste.
Retour à la chambre, faut reposer cette épaules fragile.
L'après-midi, c'est tranquille, il fait trop chaud pour marcher en ville, mais un café glacé à l'air climatisé d'un petit resto, ça oui.
Manon part de son côté, un peu de magasinage et moi je vais me balader dans la jungle de Khao San Road.
Pour souper une petite marche jusqu'à la rue Rambruttri, Manon à trouvé une gargote pour manger des bons PatThai.
Retour à l'hôtel, l'épaule me rappel à l'ordre, et mon infirmière aussi. 



lundi 24 mars 2014

Bangkok, 7e jour

( 24 mars 2014 )

Une nuit difficile, faut dire que la chambre que l'on a donne sur la grand rue, on a des fenêtres et c'est comme si elles étaient ouvertes, en plus on est dimanche et il y en a sur le party.
Pas question de passer une autre nuit dans cette chambre, s'il ne peuvent nous la changer on trouveras un autre hôtel.
Mais pas de problème on à obtenu une autre chambre sur la même étage avec fenêtres sur le fond de cour, seul petit problème, je vais recommencer mes prières à 05:00hre le matin, il y a une mosquée tout près.
J'ai eu besoin des petites pilules pour le mal, je savais qu'elles serviraient.
Aujourd'hui je vais me ménager, j'ai pas le choix, c'est mon infirmière qui me la ordonné.
Faut dire que je suis rendu bionique, j'ai oublié de vous dire qu'ils m'ont mis une vis et une broche dans l'épaule, c'est certain que ça fait pas du bien quand ça désenfle.
Bon vue qu'on est poigné à Bangkok jusqu'au 4 avril, (dernier rendez-vous avec mon chirurgien) faut organiser nos affaires pour la suite du voyage.
On se rend à une agence qui vas voir à demander pour nous les visas pour l'Inde.
En faisant nos demandes aujourd'hui, nous obtiendrons nos visas le 8 avril. 
Ce qui veut dire, si tout vas bien et qu'on a le ok du docteur, nous devrions partir pour l'Inde le 9 avril.
A part ça c'est le repos, et des exercices à faire. Je vais me ménager jusqu'à jeudi le 27 mars, je revois mon chirurgien. 
Quand mon épaule m'envoie des petits signaux, mon infirmière me ramène à notre chambre pour un repos avec glace, et j'ai pas le droit de parole. 
(J'aimais mieux les petites infirmières thaïlandaise, elles étaient moins sévères).
On en a pour quelque jours à ne pas trop s'éloigner de notre chambre.
Pour souper, nous trouvons un petit resto Thaï sur la rue Thanon Rambruttri, bon choix, c'est une rue très achalandé, mais ce n'est pas la jungle comme ça voisine la Khao San Road. Leur spring roll, pat thaï et fried vegetable était excellent.
De retour tôt à la chambre, mon épaule me signal qu'elle a besoin de repos.

dimanche 23 mars 2014

Bangkok 6e jours

( 23 mars 2014 )

On à très bien dormi, j'ai eu quelque douleur pas plus. Je suis quand même surpris que je n'ai pas plus de mal. Je crois que ça vas venir, quand on a quitté l'hôpital on ma remis un petit sac plein de médicament, avec les possologies, à l'intérieur il y a plusieurs pilules pour le mal.
En plus ils m'ont remis un DVD de mon dossier dans lequel se retrouve mes radios.
Nous avons rencontrer le chirurgien, nous sommes dimanche et la salle d'attente de son bureau est plein de gens.
Il a pris le temps d'expliquer à Manon se qui à été fait et de nous montrer sur radio, la comparaison entre les radios avant et après.
Il désire me revoir dans quatre jours et le 4 avril.
Je quitte avec des exercices à faire, et le bras en écharpe pour six semaines.
Retour à notre hôtel dans le vieux quartier de Bangkok, près de la Khao San Road, retour dans la jungle.
Je ne ferais pas grand chose aujourd'hui, suite aux recommandations de mon infirmière privé. 
Elle me surveille de très près.

Bangkok 5e jours

( 22 mars 2014 )

C'est aujourd'hui que j'ai mon congé de l'hôpital. Mais seulement après mon antibiotique de 16:00hre.
Je vais passé la journée dans ma suite pour la dernière fois.
Manon est venu me rejoindre, ça vas être moins plate à deux.
A l'extérieur la température change, il fait sombre, on dirait bien qu'il vas y avoir de l'orage.
On entend gronder et la pluie se met a tomber. C'est la première fois qu'il pleut depuis notre passage en Malaisie voilà deux mois.
Nous en avons pour une heure de cette averse.
Je suis au 16e étage avec très belle vue sur l'héliport de l'hôpital, c'est la troisième fois que je vois l'hélicoptère atterrir pour transporter des malade en civières.
Au niveau transport, l'hôpital est très bien équipé, hélicoptère, ambulances, camions, autobus, vannettes, motos pour ne nommer que ceux là, on les voient passer identifiés au nom de l'hôpital.
Enfin je quitte l'hôpital mais seulement vers 18:30hre. ils m'ont proposé de rester une autre nuit, mais je n'ai pas voulu, j'étais bien, mais c'est quand même un hôpital.
On vas coucher dans une petite hôtel tout près de l'hôpital, demain matin je dois voir le chirurgien qui m'a opéré.

vendredi 21 mars 2014

Bangkok, 4ème jour

(21 mars 2014)

Je suis encore au Bangkok Médical Center dans ma luxueuse suite. 
Manon préfère allé à l'hôtel, je crois qu'elle en a assé vue des hôpitaux. 
L'hôtel se trouve a 2 minutes de l'hôpital, c'est la plus près et la moins chère.
Je n'ai aucune douleur, mais tout mon bras gauche jusqu'au coude est insensible, il est inerte, je ne peu pas le bouger.
A 07:00hre c'est le petit déjeuner, crêpes, yogourt, toast avec confiture, banane et jus. La journée précédente on vous demande de faire un choix parmi six mets différent pour chacun des repas et j'avoue que les portions sont généreuse.
Après déjeuner c'est la visite des médecins, l'anesthésiste, le médecin à l'interne, pour le chirurgien je vais le rencontrer à son bureau. Très sympathique, il m'explique comment c'est déroulé l'opération, me montre une radiographie prise après l'opération et nous la comparons avec l'autre avant. 
Il me garde une autre nuit, il veut faire certain que mon bras ne sois plus engourdie quand je partirais. J'ai pas a me plaindre.
Il me fait part que je peu continuer à voyager, mais je vais devoir porter un écharpe pendant six semaines.
On se revois demain et il vas me montrer des exercices à faire.
Pour se qui est de mes entraînements en musculation pas de problème, mais pas tout de suite.
Retour dans ma suite, pour le reste de la journée, c'est regarder la télé, le wi-fi, des marches dans les corridors avec Manon.
Les infirmières viennent régulièrement ma voir pour un suivie, pression, température, questions habituel, tout est toujours beau.
Du balcon de ma chambre je vois l'héliport, trois fois dans la journée je vois l'hélicoptère venir portes des patients, il y a tout un comité d'accueil pour les recevoir.
Ce n'est que vers 18:00hre que je commence à ressentir de la douleur, je peu bouger mon bras et ma mains, l'anesthésie s'estompe.
Je crois que la nuit seras plus longue.