samedi 26 avril 2014

Agra, Uttar Pradesh, Inde, 6e jour, direction Varanasi

( 24 et 25 avril 2014 )
C'est notre dernière journée à Agra, il est temps, je veux pas faire mon baveux mais le Taj Mahal on vas en faire un indigestion, il est temps qu'on bouge.
Nous allons écouler la journée en ne se fatiguant pas trop. 
Avec la chaleur qu'il fait, juste à marcher dans les rues on est en sueur.
On vas profiter de la journée pour faire le ménage dans nos notes et photos.
Nous allons voir nos amis du " Café Coffee Day " ils ont appris a nous connaître tous les jours nous allions prendre notre café.
A 11:00hre nous devons quitter notre chambre, nous louons une petite chambre pour avoir un endroit pour se reposer et prendre une douche avant de partir.
Le trains doit quitter à 20:31hre.
A 19:45hre nous sommes à la gare, c'est la première fois que nous prenons le train le soir, il y a foule et beaucoup de policier armé de vieilles carabines 303 de la dernière guerre.
Je comprend pourquoi il y a temps de police, c'était journée d'élection à Agra et les policiers des environs ont été dirigé vers Ici.
Tous voyages avec le moyen de transport de leur choix.

(Pendant que j'écris ces lignes assis sur la banquette du train, un policier viens se planter debout près de moi, dans ma bulle et me regarde écrire durant quelque minute, c'est comme ça ici, ton intimité prend le bord)

Comme je disais, ils voyagent comme ils peuvent, et c'est gratuit.
Notre train n'est pas a l'heure et nous quittons avec un retard de 45 minutes.
Quand notre train arrivé, c'est la rué, les policiers sont les premiers à ce garrocher.
C'est gratuit pour eux, mais ils ne doivent pas prendre la place des gens, ils s'installent au hasard en espérant que personne n'ai réservé, ou reste dans l'allé a attendre que les gens s'installes.
Quand j'entre dans le train, je suis  acceuilli par le canon d'une carabine. 
Y sont malade, ils manipulent leur carabine comme si c'était de simple bâton, le canon de leurs armes est pointé dans toutes les directions et vers les gens.
Je suis certain que chez-nous, ils ne passent même pas leur permis de chasse.
Là, il nous reste a trouver nos places, un coup à l'intérieur du wagon, comme de raison c'est pas le bon wagon.
Les gens nous envoient d'un côté et de l'autre.
Les corridors sont obstrué, des policiers partout qui nous observe.....et moi j'essai d'éviter les canons pointés vers nous.
On trouve enfin notre compartiment de quatre lits. Il y a  déjà trois personnes et avec nous ça fait cinq. Y en a un qui n'auras pas de lit, et ce ne seras pas nous.
Manon à le lit du haut je prend celui du bas, c'est seulement un petit rideau qui isole le compartiment.
Les policiers sont partout, une chose est certain, je pense pas me faire voler ici.
(On a plus de chance d'être blessé par arme à feu).
Manon grimpe sur son lit pour se coucher tôt.
Là, je m'aperçois que les policiers se cherche des endroits ou s'assoir, un policier s'assois sur le lit de mon voisin avec sa carabine.....aïe, le canon pointé vers lui.
J'ai compris que si je veux pas avoir d'intrus dans mon lit, je dois y voir maintenant.
Je prend mon sac à dos que J'installe sur mon lit a mes pieds et je m'étend pour dormir en faisant certain de prendre large.
Pensez-vous que j'ai dormi, IMPOSSIBLE, ça parle fort, ils allument et ferment la grosse lumière, les cellulaires se font aller, pis mon charmant voisin à décidé d'écouter un film sur son minipad, " mais pas d'écouteurs "???
Si seulement c'était un film en anglais, j'aurais pu suivre! 
Mais non, c'est en hindi et je comprend que dale.

( Saviez vous qu'en Inde il y a 860 langues, mais l'hindi est la langue officiel du pays parlé par 400 millions d'indiens ).

C'est sans compter tous les policiers qui sont venu voir pour s'assoir....... mais c'est de valeur, y avait pas de place.
J'ouvrais légèrement un œil de temps a autre, quand je sentais une présence et je voyais les policiers tasser le rideau et me regarder. Ils parlaient entre eux, ça semblait les frustrer que je prenne toute la place....et moi ça me fesais plaisir.
<< Non mais, c'est pas parceque t'est policier que tout t'est permis, hein! >>
C'était bondé, il y en avait de couché sur le sol dans l'allé.
C'est pas croyable, nous sommes dans un wagon lit, et tous parlent fort comme si de rien n'était.
Ce n'est que vers 04:00hre du matin qu'on a eu un peu de calme, quand plusieurs policiers ont quitté le train. 
Mais 06:00hre c'est reparti, ils allument la grosse lumière et ça parle fort.

Nous qui pensions bien dormir!
S'il n'y avait pas eu les élections, il n'y aurait pas eu ces policiers et je pense qu'on aurait réussit à bien dormir.

Là, la seul chose qu'on a hâte c'est d'arriver à Varanasi.

11:00hre. enfin arrivé à Varanasie.
Quand on sort de la gare on retrouve l'Inde qu'on connaît, (une chaleur écrasante + de 40 degré) et un vrai capharnaüm, je me demande si c'est pas pire qu'aux autres places?

Pour faire une histoire courte.....et parce que je suis fatigué, on vas sauté les entourloupettes des chauffeur de rickshaws.  
On a visité cinq guest house pour enfin en trouver un qui est à notre goût, avec A/C évidemment.
Première chose qu'on fait.....on se couche, on est poké.

Vers la fin de l'après-midi, je décidé d'aller découvrir les environs. Nous sommes près du Gange et de ces gaths (des gaths se sont des escaliers dont les marches descendent jusqu'au Gange).

En sortant de notre GH nous sommes dans les petites ruelles de la vieille ville, elles sont tellement étroites qu'en ouvrant les bras en croix, je touche les murs.
J'arrive a un endroit ou il y a une ouverture entre les bâtisses, je peu voir le Gange.
En m'avançant je constate que je suis en haut d'une gath.

Je la descend jusqu'au Gange et là j'ai une belle vue sur les gaths qui longe le Gange. 

Malgré la chaleur, emporté par la curiosité, j'avance sur les gaths. 
Des gens se beigne et se lave, une dame lave son linge, un jeune lave de la vaisselle, d'autre jeunes son a la pêche, les animaux sont également lavé dans cette eau plus grise que verte. 
Ma marche me conduit jusqu'à trois bûchés de crémation qui crépites.


Je vois les corps dans les flammes dont celui d'une femme. 
Nous pouvons nous approcher près, mais la prise de photo n'est pas toujours apprécié.
Lorsqu'il ne restera que des cendres, elles seront poussé dans le Gange.
Le bois utilisé pour les bûchés est vendu au poids et selon l'essence du bois.
Après une heure de marche sur les Gaths, je retourne dans les rues de la vieille ville pour localiser les lieux.

En circulant dans unes des rues importante du vieux quartier, je vous le confirme...ici c'est le pire endroit que nous ayons vues. 
Les égouts à ciel ouvert, c'est sale, ça pue, il y a un dépotoirs qui empiète dans la rue près des commerces ou les animaux vont fouiller et les gens y font leur besoin.
La pauvreté est très visible.

Je retourne rejoindre Manon qui récupère dans la chambre.
Demain je l'amène se promener sur les gaths.








jeudi 24 avril 2014

Agra, Uttar Pradesh, Inde 5e jour

( 23 avril 2014 )
Manon me fait part qu'elle à eu des brulements d'estomac cette nuit.
<< Je connais un bon régime pour ça.....le régime à l'eau >>
<< Ben non c'est pas la même chose que toi, c'est des brulements d'estomac, c'est pas le vas vite >>
<< Regarde....quand je suis malade, tu t'occupe de moi >>
<< Là c'est toi qui est malade, reste moi m'occuper de toi >>
<< Le régime à l'eau c'est bon pour ça >>
<< Aie! L'infirmière icite c'est moi, toi t'es juste une police, compris? >>
<< C'est ça, si c'est bon pour moi, c'est pas bon pour toi, hein? >>

Opération achat de billets de train pour Varanasi.
Je pars seul pour la gare sachant que ça peut être long.
Quand je suis venu à la gare hier, on nous a dit de revenir aujourd'hui à 09:00hre.
A 09:10hre. J'étais à la gare, et le type au guichet, me dit de revenir à 10:00 hre???
Demandez moi pas pourquoi!  je sais pas et j'aime mieux pas le savoir.

Pour patienter j'entre en gare ou les trains arrive, je m'assois sur un banc et regarde les gens.
La façon dont c'est fait les quais sont surélevés d'environs trois pieds par rapport aux railles de trains. 
Les gens plus tôt que d'utiliser les passerelles, beaucoup d'entre eux, vont sauter du quai sur la voie ferré et remonter de l'autre côté, jeune comme vieux, homme comme femme. Ce qui est amusant, c'est de voir l'indifférence des hommes à aider les femmes même âge à remonter sur le quai. 
Face à moi, de l'autre côté de la voie ferré, une maman, reconduit son jeune enfant au bord du quai, les fesses dans ma direction, pour qu'il fasse un beau pipi sur la track!
Tout a coup, entre en gare par un extrémité un troupeau de singe (environs une trentaine) certain marchant sur la voie ferré, d'autre directement sur les quais, comme si de rien n'était, sous l'indifférence des gens. 
J'en vois près d'une dizaine se promener sur les poutres au dessus des gens.
Parmi eux il y a des singes adultes, des plus jeunes, des femelles avec leur petits.
Il semble tous se diriger dans la même direction, ramassant au passage des restes de nourriture trouvé sur leur route.
Tous ressortent à l'autre extrémité, leur promenade a duré environs 15 minutes.
Malheureusement pour une rare fois, je n'avais pas ma camera.

Bon c'est l'heure il est 10:00hre. je dois retourner au guichet pour mes billets.
Au guichet pour les touristes (car il y a un guichet pour les touristes et l'autre à côté c'est pour le local) il y a un groupe de six personnes au comptoir et plus à l'autre.
Il faut que je vous explique comment c'est fait.

Dans une grande salle, il y a un grand comptoir vitré d'environs 100pieds. 
Il y a une possibilité d'une dizaine de guichet, mais évidemment seul deux comptoirs sont ouvert.
Vous me suivez bien.
Bon! A hauteur du visage (visage indien) il y a un trou dans la vitre gros comme un pamplemousse, et une dizaine de pouces sous ce trou au niveau du comptoir, il y a une autre ouverture elle aussi de la grosseur d'un demi-pamplemousse (un gros pamplemousse) c'est ici qu'on a affaire avec le préposé.
Comme je vous disais il y a un groupe de six personnes au comptoir no.1, se sont tous des indiens, touristes? Allé don savoir!
J'ai bien dit un groupe, pas une ligne de six personnes, mais un tas ou tous veulent parler en même temps et remettre leur papiers en même temps.

J'ai oublié de vous dire, que pour avoir un billet de train vous avez une formule à compléter, date, heure, endroit de départ, nom du train, no. du train, endroit d'arrivé, noms, adresse, etc,etc, et fournir une photocopie de votre passeport. 

Bordel! Je veux juste un billet de train.......

Bon, le tout complété,  je me colle au tas, je dis bien collé. 
Là au diable notre espace vital, comme on dit, tout le monde est dans ma bulle.
Trois quatre personnes parlent au préposé en même temps et tend par le trou de vitre leur papier. Je suis plus grands que tous les gens d'au moins une tête, se qui fait que je vois tout. Ça parle fort, le préposé n'a pas le sourire, (de toute façon il ne l'on jamais).
Je ne m'en fais pas je suis confortablement bien collé sur la dame devant moi, et de toute façon ils étaient la avant, je vais attendre mon tour.

Vous me suivez toujours et imaginez un peu la scène.

Mais là arrive de chez pas oû, un indien d'une trentaine d'années et bien habillé qui veut se faufiler et tend le bras par dessus les gens pour vouloir passer ces papiers par le trou de la vitre. 
" Là c'est assez " ça fait 10 minutes que je suis poigné icite dans ce bordel, les gens s'empile au tour de moi et là ce oiseau là veut passer devant tout le monde.
Ces papiers ne se sont pas rendu à la vitre, parce que sont bras est retourné vers lui. Il a été surpris que je lui retire le bras et je met mon bras de travers devant lui appuyer sur le comptoir.
Il me dit des choses que je ne comprend pas (une chance pour lui) et me montre ces papiers.
<< Je m'en fout, de tes papiers, attend ton tour, on était icite avant toé, pis j'aime mieux te dire que j'ai encore un bras de valide >>
Y a rien compris, mais ça ma fait du bien.
La j'ai compris que si je fais pas comme eux, ce soir je vais être encore devant le trou comme un niaiseux.
Du moment que j'ai une chance, je glisse mes papiers par le trou, mais l'enfant de nénane, y en profite que j'ai mon bras valide à l'intérieur pour glisser par une fente sous la vitre ces papiers à l'intérieur. Une chance que le préposé à pris mes papiers en premier, je commençais à être malin, j'en tremblais de rage. 
Quand je viens a bout de me rendre au trou, "c'est mon tour" je m'accote sur le comptoir, j'ouvre mes bras j'en prend large, pis j'ai le visage dans le trou pour parler au préposé.
" J'ai le contrôle de la place"
Je pense que le préposé à vue que je commençais à perdre patience, de toute façon à longueur de bras que j'ai, mes papiers étaient rendu sous son nez.
Là, dépêchez-vous parceque j'ai une petite madame dans mon dos qui essai de passer par tous les moyens, à gauche, à droite, je lui donne pas de chance, pis à en chiale un coup, à vas finir par me grimper sur le dos.

Enfin! j'ai mes billets c'est pas si difficile que ça!
Quand je me retire du comptoir c'est comme quand on enlevé le bouchon du bain, c'est la cohue vers le trou, ils doivent être une douzaine, tout le monde parle en même temps.

Pourtant les autres fois à Delhi et Jaipur c'était pas fou de même.
J'avoue que j'ai abusé un peu de mon physique.......
Mais.......bon dieu ça fait du bien!

A l'extérieur de la gare, il fait très chaud, plus on avance dans les jours, plus il fait chaud tôt l'avant-midi, il fait 40 degré et ça commence à grimper en après-midi.

Je suis de retour à notre hôtel fier de montrer à Manon les deux billets de train pour Varanasi. Deux couchettes première classes un trajet de 14 heures départ demain à 20:37 hre.
 On a ben hâte de voir ça.

Je m'étend sur le lit pour décompresser un peu. 
En sortant de la gare c'est pas dans la cohue des rues de la ville qu'on peu relaxer et surtout pas dans un tuk tuk.
 
Dans l'après-midi nous parlons voyage avec Markus un allemand rencontré dans un café, possiblement le seul petit café convenable de la ville.
Un jeune homme fort sympathique, nous avons parlé pendant près de deux heures.
Un autre contact. L'Allemagne!  on sais jamais?

En soirée c'est avec un jeune québécois d'origine cambodgienne que nous avons souper. Un jeune autre jeune homme sympathique, mais lui on a pas pris ces coordonné, il habite Montréal. 







mardi 22 avril 2014

Agra, Uttar Pradesh, 4e jour

( 22 avril 2014 )
Ça vas un peu mieux ce matin, grâce au bon soins de mon infirmière.
Mais elle ne me lâche pas, je continue mon régime à l'eau.
J'ai eu droit a une demi banane pour déjeuner. Un test pour voir si ça vas passer.
A près une demi heure tout est ok.
<< Bon je peu déjeuner? >>
<< Pas question, on continue le régime, on verras plus tard >>
<< Tu veux ma mort, j'ai juste bue de l'eau hier. A voyager comme ça sa coûteras pas cher >>
<< File tu assé bien pour qu'on aille visiter le fort Agra >>
<< Ben oui! mais apporte quand même le rouleau de papier de toilette >>
On a pris le même rickshaw qu'hier, mais là il sait a quoi s'en tenir et je lui redis, 
<< Tu vas ou je te dis d'aller pas de détour >>
<< Ok, ok, ok >>
De toute façon c'est toujours ok avec eux.
Nous arrivons au fort Agra. c'est le plus grand fort de l'Inde, il a trois kilomètres de superficie, dont seulement un kilomètre est accessible au publique, les deux autre sont occupés par l'armé. 

Cette imposante citadelle de grès rouge est érigé au bord de la rivière Yamuna et fut construit par l'empereur Akbar en 1565.
Construit en premier pour être un bâtiment militaire, il devint par la suite transformé en palais par Shah Jahan, celui la même qui à fait ériger le Taj Mahal.

Mais en 1658 Shah Jahan fut renversé par son fils et fut emprisonné jusqu'à ça mort à la citadelle.
Cette citadelle est beaucoup plus belle que le fort Rouge de Delhi.

Ce qu'il est remarquable avec chacune des grandes villes que l'on fait en Inde, c'est que le scénario ce répète. 
Les Maharadjas, les palais, les forts, les tombes et les temples. C'est classique.
Mais nous sommes toujours impressionné quand même.
Après la visite du fort, on se dirige vers la gare pour l'achat de billets de train pour Varanasi.
Mais c'est jamais facile, d'une gare à l'autre ça change, et ici faut surveiller, y en a toujours qui essai de passer devant toi.
Quand on viens a bout de ce faire servir, et qu'on obtiens les renseignements désiré, faut revenir demain pour faire la réservation???

Bon pour dîner, devinez quoi, on à découvert un McDonald.
Et devinez quoi? Manon n'a pas voulu que j'en mange.
Elle m'a mangé un chicken burger avec frite et coke, sous le nez, alors que moi, assis à ces côtés dans le McDonald, j'avais ma bouteille d'eau et mangeais une banane.
Si c'est pas de la cruauté mental ça!

Au souper venu j'ai enfin droit à un végé fried rice.
Il était tout simplement délicieux.
Assis sur la terrasse de l'hôtel, je délecte ce bon petit riz avec une vue magnifique sur le Taj Mahal.
On verras ce soir si ça passe bien.
  

Agra, Uttar Pradesh, 3e jour

( 21 avril 2014 )

Ça vas pas trop bien ce matin, disons que depuis hier ça ma gargouille dans l'estomac. 
Je préfère ne pas me tenir trop loin des toilettes.
Mon infirmière me met à l'eau, même pas droit à une saveur dans l'eau.
Nous avions prévu allé voir le fort Agra, mais on vas garder ça pour demain.
Vers 10:00hre. je me sens bien, on devrait être bon pour un petit tour de ville en rickshaw.
C'est toujours le fun de ce faire balader en ville, c'est plus vite, on se fait moins achaler, pis c'est pas nous qui avons le stress du trafic.
Ici comme à Delhi et Jaipur c'est la cohue dans les rues, et ici ils ont plus de vache dans les rues.
Les gens promènent dans les rues leur troupeaux de 6 à 8 bêtes, et vont les faire paître le long de la rivière qui traverse la ville.

Ce sont des bêtes imposantes, mais très docile.
Dans ces même pâturages, les gens ramassent les excréments de ces bêtes, (la merde quoi) qu'ils aplatissent comme une assiette, qu'ils font sécher, et qui serviras de combustion.
Ils devraient ramasser ce qui traine dans les rues, parce que les bêtes n'attendent pas d'être arrivé pour lâcher du leste. 

Après deux heures de brassage de rickshaw, on dit a notre chauffeur de nous conduire à notre hôtel. 
Il fait un détour et nous arrête devant un commerce de tissu.
<< Aie bonhomme j'ai dit à l'hôtel >>
Il veut que l'on entre dans le magasin, même si on achète pas.
<< Y en ai même pas question, moi ce que je veux c'est ma chambre et ma toilette au plus maudit, ça presse >>
Les rickshaws on des commissions lorsqu'ils conduisent des gens à des commerces, même si les gens n'achète pas.
Arrivé à la chambre, je suis surveillé par mon infirmière, pas moyen de grignoter le moindre petit biscuit.
Je suis à l'eau jusqu'à demain.










dimanche 20 avril 2014

Agra, Uttar Pradesh, Inde 2e jour

( 20 avril 2014 )
<< Un mois aujourd'hui. >>
<< Quoi ça? >>
<< Ben ça fait un mois que je me suis fait opéré >>
<< Tu vas tu en faire une fête national? >>
<< Ben non! Mais il ne me reste que deux semaines encore à supporter mon attelage, pis après bye bye >>
<< Ben ça! Ça vas dépendre de moé, si je vois que tu en a encore besoin tu vas continuer à le 
  porter >>
......................" On verras ben ça "

Aujourd'hui c'est la visite du TAJ MAHAL, on se trouve à cinq minutes de la porte d'entré sud.

Notre hôtel à la meilleur vue sur LE TAJ (les familier l'appelle LE TAJ) et c'est certainement nous dans tout l'hôtel qui avons la plus belle vue a partir de notre chambre, nous sommes les seul a avoir le wi-fi dans la chambre, pis à Ben y penser je pense que nous avons une suite. Ça compense pour les affreuses chambres qu'on a des fois.
Ça c'est la vue de notre chambre, pis assis sur le coin de la galerie, c'est un voyeur.
Ça court partout sur les toits, une vrai peste.

Pour entrer au TAJ c'est pas donné, on nous remet une bouteille d'eau et des chaussettes à enfiler dans les pieds lorsque l'on entre dans le mausolée.. 
Nous y allons de bonne heure pour éviter la chaleur de l'après-midi.

Pour traverser la première porte, nous devons passer à la fouille et au détecteur de métal.
Mon attelle les intrigues, surtout le coussinet pour appuyer le bras.
<< Aie, les gars si vous voulez le confisquer, je vous le donne tout de suite! >>
Pas chanceux, ils me le laissent pour la visite.
Traversé cette première porte, on se retrouvent dans une court a traverser pour arriver à une seconde et immense porte.
C'est la porte "sud" qui donne accès au jardin. 
La porte est tellement grande qu'elle dissimule a nos yeux ce qui ce trouve derrière.
Lorsque l'on avance vers son arche, nous ne voyons que la lumière éclatante du soleil traverser son orifice. 
En s'avançant sous le portique, nos yeux s'ajuste à la brillance du jour et subitement apparaît à nos yeux éblouis, le plus belle édifice du monde, le TAJ MAHAL.
Cette merveille que nous avons tant entendu parlé et vue seulement en image, se trouve devant nous.  
Ce magnifique et gigantesque monument, un chef d'œuvre architecturale, fait de marbre blanc, fut édifier par l'empereur Shahi Jahan pour recevoir le corps de sa 3ème épouse, morte en mettant au monde leur 14e enfant en 1631.
La construction entreprise en 1632, s'acheva en 1653.
On dit de ce monument qu'il est aussi immaculé aujourd'hui qu'à l'époque de sa construction.
Seul les véhicules non polluants peuvent s'approcher à 200 mètres du mausolée. 
Plus nous nous approchons, plus nous prenons conscience de l'immensité des lieux.

Nous traversons les jardins, le regard rivé à cette merveille.
Nous prenons des photos, sachant pourtant bien, que les plus belles images seront ceux restés à jamais gravés dans nos cœurs. 
Pour entré dans le mausolée, nous enfilons nos chaussettes. 
Arrivé au pieds de ce monument, nous sommes émerveillé par son gigantesque,
la beauté du marbre, les sculptures. 
A l'intérieur, il n'y a que deux tombeaux ou les gens circulent tout au tour.
Les murs sont incrusté de pierres semi-précieuses formant de superbe motifs, sur les murs il y a des citations du coran en jaspe incrusté.
(Désolé aucune photo permis à l'intérieur)
Pour nous la beauté se trouve à l'extérieur.
On se balade dans le parc, en ne ce lassant pas d'admirer ce chef d'œuvre dédier à l'amour.

C'est un peu avec regret que nous quittons ces lieux pour retrouver la cohue des rues de l'Inde.
C'est deux mondes, séparé seulement par un mur, une richesse fabuleuse d'un côté et une extrême pauvreté de l'autre.

Le temps des Maharadjas est-il terminé?.........J'en doute!













samedi 19 avril 2014

Direction Agra, Uttar Pradesh, Inde

( 19 avril 2014 )
06:15hre. nous quittons notre hôtel à Jaipur, direction la gare de train.
Exceptionnellement le ciel est sombre et il pleut, pas une grosse averse mais rien pour embellir le paysage. 
Il y a des flaques d'eau partout et ça sens pas très bon. Mais ça rafraîchi l'air.
Notre train part à 07:35hre. Nous sommes en avance.
C'est encore un express, pour le coût de $14. nous avons le confort, un petit déjeuner et une bouteille d'eau.
Contrairement à ce que nous avons lue sur les trains de l'Inde, c'est la deuxième fois que nous le prenons le trains et rien à redire. C'est certain que si nous prenions les trains populaires ça serait la vrai galère.
Nous en avons pour 3 1/2 heures de trajet avant d'arriver a Agra. 
Le paysage est toujours le même.
Bidonville en sortant de la gare. La misère est visible, n'ayant pas de toilette, les gens font leur besoin ou il peuvent, surtout sur le bord de la voie ferré à la vue de tous.
En nous éloignants des villes, c'est la campagne et des champs de blés.
Le trajet se déroule bien, nous arrivons à l'heure prévu à Agra.
En sortant de la gare, nous négocions un rickshaw pour 200 roupis, nous lui montrons l'adresse et il dit connaître l'endroit.
Nous partons encore dans la cohu de la circulation (plus on change plus c'est pareil).
En cour de route, nous voyons le Taj Mahal au loin, il est immense.
Arrivé à notre hôtel, le Shanti Lodge, comme à toutes les fois, on se demande bien oû on se trouve, nous sommes dépaysé et la seul chose que l'on désire c'est une chambre.
Nous demandons a voir une chambre, la première qu'il nous montre n'a pas d'air climatisé et à vue sur la ruelle.
La deuxième est au dernier étage, il y a l'air climatisé, 2 fans au plafond, la pièces est très grande avec sofa, et surtout une magnifique vue sur le Taj Mahal.
Le tout pour1000 roupis ($18.28).
Après un bon somme, nous sortons pour une visite des environs. Dans le secteur ou nous nous trouvons, il n'y a que des ruelles accessible aux rickshaw, moto, vélopousses et piétons. 
Ha oui! j'oubliais les vaches.
On ne fait pas vingt pas sans être sollicité pour quelque chose, promenade en rickshawx, pousse pousse, restaurant, achat quelconque et toute sorte de gugusses. 
En se dirigeant vers les portes d'entrée du Taj Mahal, nous devons passer dans une ruelle oû il n'y a que des vendeurs. Ici c'est la galère, il y a des jeunes enfants qui servent de rabatteur, ils vous accoste et vous invitent à visiter leur magasin, c'est chacun leur tour.
Nous c'est demain matin que nous allons visiter le Taj Mahal.
Du toit de notre hôtel, nous avons possiblement la plus belle vue de tout le quartier sur le Taj Mahal.
C'est la première fois qu'on se fait autant achaler.











Jaipur, Rajasthan 5e jour

( 18 avril 2014 )
Nous n'avons pas prévu faire grand chose aujourd'hui, nous voulons nous reposer pour être en forme demain pour notre voyage en train.
Notre ami Yunus nous ramasse devant l'hôtel à 10:00hre. 
Nous lui avons demander de nous conduire dans un gros centre d'achat, parce que l'on a quelque achat à faire.
Le centre d'achat n'est pas encore ouvert, Yunus nous balade dans le secteur de la ville Rose. 


Yunus arrête son bolide sans nous avertir et se rend à un comptoir. 
Il reviens avec trois lassis, c'est du yougourt avec une boule de crème glacé à la vanille arrosé d'un coulis aux fraises avec amende et raisin, c'est dégueulasse ment bon, je comprend que Yunus ai une bedaine.
Yunus nous informes qu'ici si les gens repeinture leur maison, ils doivent la repeinturer rose (selon moi c'est plus saumon de rose) sinon ils peuvent avoir un amende.
En parlant d'amende, Yunus n'a pas ça chemise bleu de chauffeur de rickshaw, (c'est son uniforme), il pourrait se faire arrêter par la police.
Avant de quitter la ville rose, nous repassons par le palais des vents, je veux le revoir une dernière fois.
Vers 12:00hre. Nous débarquons au centre d'achat.
C'est un centre d'achat de six étages avec des magasins de marques connus, c'est vous dire qu'il y a quand même des gens en moyen ici. 
A 14:00hre. nous repartons sans rien avoir acheté.
Nous disons à Yunus que nous voulons  manger quelque chose.
Il nous demande se que nous voulons manger?
<< La même chose que toi, mais de l'indien >>
<< Ok, ok >> qu'il dit, et c'est parti.
Il nous conduit dans un resto de la ville rose.
Je ne connais pas beaucoup de personne qui viendrais manger ici.
Il ne faut pas trop regarder......sauf que l'avantage c'est que la cuisine se trouve à l'avant en entrant, au moins on sait à quoi s'attendre.
Manon se fait regarder. C'est encore un endroit ou il n'y a pas de femme.
Yunus dit que ce sont les hommes des commerces environnants qui viennent manger ici.
Ce n'est pas un resto pour touriste, il n'amène pas souvent les gens dans ces lieux, il les choisies. Comme nous, il a bien vue que nous aimions sortir des sentiers battus.
On nous a servi de l'agneau au cari, de l'agneau avec une autre sauce et de la cervelle de vache dans une sauce épicé. 
Pour manger nous n'avons pas d'ustensiles, ils nous servent du pain nam que nous déchirons et trempons dans les sauces, c'est délicieux.
Pour boire un bon verre de "butter milk" froid.

Lors du repas, nous échangeons beaucoup avec Yunus.
Yunus est musulman, il nous parle de certain rituel qui nous font sourire. 
Il dit que les toilettes se sont des lieux sale. Avant d'y entrer ils ont une petite pensée  pour leur dieu, il entre dans la pièce le pied gauche en premier, lorsqu'il s'installe sur la toilette, c'est le pieds droit en premier, quand il a terminé, il déplace le pied droit et quitte la pièce avec le pied droit. 
Il semble que ça fait fuir les fantômes???
(De mon côté, quand j'ai envie, le pied droit ou gauche ça m'importe peu....en autant qu'il y a du papier pour s'essuyer).
On vois bien que Yunus est croyant, il se dit bon musulman, mais que pour faire vivre ça famille, il n'a pas la possibilité d'être un fervant pratiquant, il doit toujours travailler.
Ça fait 14 ans qu'il conduit un rickshaw, il en est pas le propriétaire, il le lou avec
ces frères. Il nous dit << si c'était à moi, mes enfants pourraient aller à l'école >>
Il a 5 enfants, de 4 à 14 ans.
Yunus ne sait pas lire et écrire, il a appris l'anglais en côtoyant les touristes.
Nous quittons le ventre plein, encore une fois.
Comme hier, nous ne souperons pas, nous avons encore trop mangé.
Ça nous a coûté 110 roupis ($2.) pour 3 personnes.
Nous sommes retourné à notre hôtel vers 16:00hre.
Nous faisons nos adieux à Yunus, nous lui disons de garder son sourire, c'est ce que recherche les gens